1 avril 2014 2 01 /04 /avril /2014 16:03
Le cœur de Paris depuis le Sacré Cœur.

Le cœur de Paris depuis le Sacré Cœur.
T'as maintenu ton blog en activé pour quelques semaines et voilà qu'on te propose de le mettre à jour dans la nouvelle version. Tu ne sais pas trop ce que ça va te couter en réparation. Mais banco, tu verras bien, si tu suis. Quand même ça fait mal! t'as perdu des pages, des liens, des modules.En plus tu découvres que le système est prévu pour qu'on copie tes photos, les imprime, les diffuse sans ton accord. En plus, si tu veux mettre en place un look plus moderne que celui que tu as choisi il y a six ans, va falloir que tu tries dans ce que tu voudras mettre à l'écran. Bon, faut tout réapprendre, ou tout abandonner. Curieux ce choix à ce moment de ta vie.
Alors une photo d'un Paris lointain dans un soleil d'automne.

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24 février 2014 1 24 /02 /février /2014 19:27

 

Images vues de la Tour du sacré cœur à Montmartre.

 

Il y a deux mois je dis que je ferme le blog, et puis ce matin un nouveau sujet. Non, ce ne sont pas des mémoires d'outre tombe, mais pas loin. Donc, j'ai remis un peu de thune dans mon abonnement. On ne se détache pas comme ça des choses où on a investit tant de temps. Plus de 660 articles. C'est pas un record, mais vu le temps à sélectionner ou retravailler les photos, tu t'y es cru.

du 104 a Romainville00

Depuis quelques temps t'avais ralenti tes publications, elles sont devenues moins pêchues, moins dérisoires. L'humour t'as quitté. Il y a bientôt trois ans t'as fais une mauvaise chute avec ton VTT. Les premiers médecins qui te connaissaient depuis bien longtemps, te tapaient sur l'épaule en te poussant hors de leur cabinet : ne vous inquiétez pas, vous êtes un gars costaud, ça va passer. Un peu de pommade et çà ira. Pour vous rassurez, voilà une ordonnance pour un scanner, mais il n'y a rien. Ce que confirmera le scanner, en signalant ici et les traces de blessures superficielles très anciennes.

Trois mois passent et tu reprends ta bécane doucement. Comme tu te sens bien, en vacances près de Nantes, tu te dis que quelques sentiers dans le bocage, si tu ne te paumes pas, ça va être une belle découverte. Il y avait longtemps que tu n'avais fait une balade aussi longue. En rentrant, en passant le bac, t'as senti un courant d'air froid remplir ta combi. T'en avais pris 2, comme en hiver, c'était juste le temps d'arriver de l'autre bord, d'en mette un petit coup et la douche serait là. C'est qu'en automne la nuit et le frais tombent vite. Les piles du GPS rendent l'âme. Restent plus que la carte. La signalisation est bonne, mais tu sens vraiment le froid, t'es ralenti. T'y es, mais en passant la jambe par dessus la selle une douleur incroyable te fait tout lâcher. Tu t'allonges sur le lit, tu réalises que tu ne peux plus rien bouger. Impossible d'attraper le téléphone portable ou de descendre la fermeture éclair qui t'étouffe.

Plus d'une heure avant que ton épouse ne rentre. Elle arrive en même temps que les ambulanciers. T'avais fini par attraper ton téléphone ; à 19h00 : le 15 t'envoie direct dans la clinique la plus proche. Là, aux urgences, quand tu leur as dit que t'avais passé près de douze heures sur ta selle, et que tu avais mal partout, après un premier examen, on t'as mis de coté, régulièrement quelqu'un passait voir si ça allait. Ta femme a sorti le Doliprane et les anti-inflammatoires du sac à dos, un demi verre d'eau, et tout doucement, tu t 'es endormi. A ton réveil, bien après minuit, rien n'avait changé, prétextant le besoin d'aller aux toilettes, une infirmière t'a aidé à descendre. Finalement, tu tenais debout, tu marchais normalement. T'avais juste besoin d'une bonne douche et d'un bon somme. Au passage tu prends le sac de fringues à coté de ta femme, te changes, et tu ressembles vite à un visiteur lambda.

C'est le moment où le médecin t'appelle. Un bon examen, il te demande ce que tu veux faire, accepte que tu ailles à l’hôtel et roules ma poule.

C'était une connerie, cette femme t'avait écouté, ausculté minutieusement, elle te propose même un scanner. Mais t'était trop cuit, tu voulais dormir...

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28 décembre 2013 6 28 /12 /décembre /2013 17:34

Tour EIffel de Montmartre08

Bonne annné 2014.

Tu  ne pensais pas mettre un post pour le passage à l'année 2014.

Ton blog va finir, tu n'en renouvelleras pas l'abonnement. Il faut dire que tu n'as plus l'esprit à la légèreté d'une bonne ballade en VTT. Depuis le Roussillon, où il a fait ses dernières cabrioles, il est dans la cave en attendant un nouvel envol.

Tes piles sont usées et l'énergie te manque pour blaguer sur tes ballades de jeunesse. Souvenirs recuits. Pas d'actualité.

Donc un jour ce sera l'écran noir. ou l'erreur 104.

Cet avertissement  pour ceux, bien plus nombreux que tu ne pouvais l'imaginer, qui ont suivi un jour ou l'aure tes petites histoires. Tous les records de visite ont été batus ces 3 derniers mois, pour dénicher des sujets que t'avais parfois oubliés.

T'avais déjà fait un livre photo avec une catégorie, "La Route de Moffans", que tu as fermée en 2011. Tu te jette dans le projet d'un ou deux derniers livres-photos, l'un sur les tags et graffitis du canal de l'Ourcq, l'autre, plus compliqué sur tes ballades autour de la Bidouze.

Merci donc, visiteurs invisibles et anonymes, sans qui ce blog n'aurait pu vivre plus de sept ans

 

Bonne année!

Album RJ

 

En sujet, la tour Eiffel depuis le Sacré Coeur de Monmartre.

Soleil d'automne ce 28 octobre. Soleil du soir éclairant bien le nord et l'est de Paris. Ce choix de photos balaye l'angle entre la tour Montparnasse et la Tour Eiffel. Juste un passage par les tours de la Défense.

tu repasseras mettre des indications sur les photos de l'album.

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5 novembre 2013 2 05 /11 /novembre /2013 15:41

 

Le Sacré Cœur tour d'observation.

 automne à Montmartre - 16

 

Tu venais de passer une semaine difficile, il fallait te bouger pour retrouver un peu de dynamisme. Ta balade favorite te conduit naturellement, à pied, vers le canal de la Villette et le canal de l'Ourcq. T'as usé presque tous les plaisirs de la butte Montmartre, pourtant au carrefour tu bifurques et t'engages en direction du Sacré Cœur. Si il y a un édifice que tu n'apprécies pas, c'est celui là. Il y a probablement 30 ou 40 ans que tu n'y as pas mis les pieds. Mais le tour de la butte te va bien.

 

automne à Montmartre - 29T'as un vieux parcours, t'arrives par la rue du Mont Cenis et tu redescends par la rue des Saules, après avoir fait le tour du Sacré Cœur. Au-dessus du grand parvis qui domine les jardins de la butte, il y a toujours du mode qui s'écarquille les yeux pour déchiffrer les grands lieux de Paris qui s'étale devant. La lumière est propice dans ce soir d'automne. Même si le vent pousse les derniers nuages et que le soleil décline plus vite que tu t'y attendais.

Les escaliers monumentaux qui descendent vers le marché st Pierre sont occupés. Chacun profite du petit soleil. Tes photos sont comme d'hab. Passant derrière un jeune couple déchiffrant un prospectus, tu les entends s'interroger sur l'envie de monter en haut de la coupole. Tu te retournes et vois les bras et les visages s'agiter tout là haut.

Ah ! Ça ! Mais c'est bien sur !

Tu patientes au guichet derrière deux mémés qui se font expliquer ce qu'elles vont voir à la crypte, et s’il y a un ascenseur pour monter. Discussion sur les prix , la carte vermeille, fourgonne dans le porte-monnaie pour faire l'appoint des huit euro qu'elles doivent. Elles avaient dû vider les troncs pour avoir autant de pièces.

Bref te voilà la haut. Enfin bref... après quelques marches d'un escalier en spirale qui n'offre qu'un palier entre la tourelle du clocheton et l'accès à la Coupole. Tu vas rester une petite heure la haut, passant d'une arche à l'autre et contemplant ton Paris comme tu ne l'avais jamais vu. Chaque colonne te découpe un paysage, une nouvelle perspective. Tu feras trois tours en changeant de sens, en profitant de la lumière raz du soir et de la visibilité d'un ciel nettoyé par la pluie.

Dans ce premier album de photos, la vision des tours de la défense dominant l'ouest de Paris, et la vue vers la porte de Clignancourt et le stade de France à St Denis. Tu élargis là ce que tu vois de ta fenêtre. En mieux, car tu n'as pas la vision des trottoirs souillés de ton quartier, de ton hall d'immeuble clochardisé par les crottes de chien, les vomis et les papiers gras abandonnés.

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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 17:55

  mur ecluse modifié-2

Ce mur ne voit pas le soleil que tu reçois dans la figure.

 

T'as assemblé quelques vues du mur jouxtant l'écluse de Sevran. T'avais déjà montré des murs tagués par Twe Crew, très guerriers. Celui-la est relax. T'as le soleil dans la figure et t'as beau avoir limité l'entrée de lumière, les arbres derrière le mur ont imprimé les photos de leur jeux d'ombres et de lumière. Ce matin tu ne faisais pas un reportage, mais tu sortais ta bécane qui se rongeaient les freins à la cave. Alors ton téléphone fait le minimum. Pour ton livre sur les tags tu repasseras à un meilleur moment.

C'est en posant le VTT que tu reconnais le fond sur lequel s'affichent les grandes signatures. C'est une voiture du métro. Peut être l'équipe « Twe Crew » prépare la maquette d'un bombage « relax » d'une des voitures du métro qui stationne au terminus de la ligne 5 pas loin. Pour ces murs perdus, la bombe fait mon bonheur. Pour les voitures du métro ou de la SNCF, ça me gave plutôt. C'est une dégradation ; chacun d'entre nous en subit l'inconfort et en paye la remise en état.

 

Faut dire que de petits sabotages en grands sabotages l'actu ne manque pas de référence. Après avoir conduit dans l'impasse l'agriculture bretonne, les grandes organisations syndicales soutenus par les patrons locaux, s'en sont pris aux infrastructures publiques. On mobilise et instrumentalise les petits dans la difficulté, les ouvriers agricoles, cela favorise la destruction de portiques financés par nos impôts. Ça te gonfle ! Quand les « Contis » brulent des pneus, ils se retrouvent au tribunal et condamnés à des dommages et intérêts. Les gars qui avaient provoqués l'incendie du parlement de Rennes n'ont jamais payé. La justice a plus de considération pour un gars juché sur un tracteur que pour un révolté à pied nu. Le même rapport qu'entre les chars et l'infanterie.

Tous les journaux que tu lis expliquent que la situation actuelle résulte d'un modèle économique où les métiers de la transformation, de l'aliment à l'abattage, se développent sur la misère du producteur. Mais faut rien changer ! T'entends José Bové dénoncer nommément certains dirigeants de la FDSEA locale, rappeler les profits des grosses coopératives de producteurs de porc, des fournisseurs d'aliment pour bétail. 750000 porcs bretons abattus et transformés en Allemagne, en 2012. Gad Alors que ce volume d'abattage représente 13 semaines de travail.

T'entends encore ce soir un responsable syndical qui crie laisser nous la liberté d'entreprendre, mais zut ! La déconfiture d'aujourd'hui c'est bien cette liberté non maitrisée qui en est la cause. Si le prix de vente des produits transformés dépendaient d'abord de la main d’œuvre locale et moins des coûts du transport qui profitent aux entreprises sous-payant la main d’œuvre, on n'en serait pas là. La « libre entreprise » est un excellent slogan de la part d'organisations qui mobilisent les tracteurs dès que les subventions baissent. La belle contradiction : on est mal desservi, mais surtout pas d’impôts pour les investissements nécessaires.

Et la lâcheté calculée des politiques à droite qui ont voté l'impôt lors de la grand messe d'un Grenelle, et qui au pied du mur se dégonflent. Quel gâchis, quelle honte !

 

T'es triste du spectacle de l'incivisme permanent, de la remise en cause des fondements de notre démocratie, qui délitent nos principes du vivre ensemble. Le mardi à la télé il y a le feuilleton « un village français ». T'entends le discours d'un partisan actif de la collaboration, et d'un ordre « supérieur », c'est le maire "auto-proclamé" du village. Son discours ne s'est pas éteint avec la fin de la guerre. C'est ça qu'on nous prépare ?

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25 octobre 2013 5 25 /10 /octobre /2013 18:08

Fin de vacances un jour gris.

 St Saturnin les Apts18

 

C'était ton dernier jour. T'avais prévu une balade vers le « Colorado provençal », même le manque de soleil, et pour tout dire les averses répétées, ne te feraient pas changer d'avis. C'est ton dernier jour de vacances, et il y avait si longtemps que tu n'en avais pas si bien profité, que rien ne t'arrêterait. Sauf une crevaison, bien sur ! Le lendemain tu dois retourner sur Paris, une roue crevée dans le coffre ce n'est pas prudent. Donc tu dois te trouver un garage, et vite, avant que les « 35h » ne fassent se baisser les grilles. Il y en a un dans le bas du village, il a besoin de trois heures pour réparer.

Te voilà condamner à errer, ton Nikon en bandoulière. L'école a repris, et sans les cris des enfants, tu penserais un village abandonné. Depuis une semaine que tu es là, tu sais pourtant que non. N'empêche, c'est le vide, personne dehors, pas de voiture, terrasse du bistrot déserte. Le premier être vivant c'est cet affreux chat. Il dormait tranquille, mais tes pas et le claquement du miroir du reflex le réveillent. C'est le début de ta déambulation sans but dans le village. De la plaine où les oliviers alimentent le « moulin de Julien », jusqu'en haut vers la chapelle du XI ème siècle. T'as mis du temps à te rendre compte que le bâtiment en forme d'église avec son clocher, au milieu du bourg, était la mairie. C'est une bonne idée de rentabiliser les bâtiments inutiles. Et pour une municipalité, tant qu'à faire que de payer des travaux de remise en état, autant rentabiliser l'opération. Le clocher fera une bonne alarme incendie.

Alors les rues désertes te rendent ce paysage de pierres sans lumière où les couleurs se sont éteintes.

 ***

Parlons foot.

Ou plutôt grève du foot.

Pas grève des footeux, non grève des patrons. Le lock out. Pas de gardes devant les usines à footeux, les grilles ne s'ouvrent que quelques heures par an. Donc tu ne verras pas les Princes du parc en chaussettes devant les portes closes, fracasser leurs crampons sur la têtes de matons pour pouvoir travailler. Patron ! On veut notre boulot, laisse nous courir, même en chaussette sur la pelouse verte. Patron ! Tu casses l'outil de travail. Patron, si je ne passe pas à la télé, ma cote baisse, ton capital s'effrite. Le parc des Princes est désert, et c'est pas vingt-deux braillards nus pieds qui vont bloquer l'Avenue d'Auteuil !

Tu imagines la détresse des familles de footeux, pas de travail, pas de paye. Comment joindre les deux bouts ?

 

Tu te rappelles la fin des années cinquante, avec la coupe du monde de cinquante huit, on commençait les retransmissions. La télé ne voulait pas payer, on disait un million de francs de l'époque, six cents fois moins qu'aujourd'hui pour un grand match. Alors pas de retransmission. Même pour un grand match le stade était à moitié vide. En plus dans l'ancien parc avec sa piste cyclable qui éloignait le spectateur du terrain l'impression du vide était accru. Tout doucement la télé a construit les vedettes, parce que c'est pas trente mille couillons qui se les gèlent qui font la cote. En déplacement professionnel, dans ton hôtel le soir, un champion comme Kopa, lui aussi rentre de bosser. Fallait une deuxième vie de travail après le foot.

T'as eu le bonheur de voir jouer Ujlaki ou Susic, 30 ans d'écart, mais le prix de places et la violence du stade t'ont fait tourner le dos au Parc.

Les municipalités construisaient des stades avec nos impôts, subventionnaient les clubs mal gérés toujours en déficit. Avec des calamités comme la prochaine coupe d'Europe, tous ces stades à rénover, le pauvre contribuable continue de se faire vider les poches comme pour un spectacle en place de grève. Ça recommence avec le Rugby, plus de 200 millions pour Jean Bouin, et toujours pas d'hébergement pour les sans abris. Ouvrons-leur les stades, il y a des douches et des cantines !

 

Donc, la télé c'est le faiseur de pépite, le grand stade c'est l'écrin, les subventions c'est pour les maillots, mais alors les actionnaires du club qu'est-ce qu'ils apportent ? Les intermédiaires, grands joueurs de bonneteau, manipulent les cartes des transferts où l'argent coule dans des canaux invisibles. Ils se sont attribués le rôle des pêcheurs de perle. Ils achètent les droits de transférer leur perle d'un écrin à l'autre, ils ne travaillent pas, non, ils vendent ou loue un homme comme naguère les esclaves. C'est vrai qu'un bon ingénieur est aussi loué à des grandes entreprises. Le pauvre, comme s’il avait besoin d'un coach pour travailler... Voila la surenchère du marché. Ah ! Le marché, la cote du joueur grimpe, quelques bons coups mis en valeur par la télé, le poker se met en marche. Mais pour pouvoir miser il faut les moyens. Donc des dettes. Donc des aides. Donc des aménagements pour les impôts.

Tout cet argent englouti par le foot, il produit quoi ? Qu'est qui sort de l'usine à footeux qui génère du PIB ? Regarde au Mans, quand l'équipe coule, c'est les impôts qui débordent. Les gros salaires, c'est les subprimes de la spéculation. Combien valait notre grand Justo après sa fracture ?

J'ai aimé le match du PSG mercredi. Combien de joueurs français sur la feuille de match ? Un. La spéculation ne favorise pas l'éclosion des pépites made in France.

Tu sais, moi j'avais du plaisir à un bon match dans la grisaille du Parc, à souffler sur ma soupe de poisson jaillie de ma thermos à la mi-temps, et le petit quart de vin partagé entre copains. Le foot est devenu chic et cher. Gare que son échafaudage ne nous retombe pas dessus. Par précaution, vaut mieux récupérer les impôts sur les gros salaires, ça permettra de remettre le foot dans l'économie réelle.

 

 

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13 octobre 2013 7 13 /10 /octobre /2013 09:08

Des Paysages soulignés à l'ocre rouge.

roussillon - 112

 

Ces vacances ont nécessité négociation et organisation. Sur bien des plans, dont celui de ta santé. Négocier ta santé fait non-sens. Pourtant c'est tous les jours un enjeu essentiel. Pourquoi te contraindre à quitter ton chez toi, si le voyage, l'hébergement, tes soins font problèmes ?

Alors cette affiche rouge c'est pour toi l'expression de petites vacances bien négociées, bien organisées.

Avant de partir, tu réfléchissais sur l'avenir de ton blog. Tu dois diminuer ton temps passé dans l'inconfort, parfois la douleur, d'une activité trop soutenue dans l'espace de ton écran-clavier. L'absence de voyage rétrécit aussi ton périmètre. L'expression simple de tes émotions ne se régénère pas de la découverte de nouveaux paysages, de la rencontre d'autres cultures. Tu ne fais presque plus de photos. T'avais même mis sur ton blog des articles plus proches de la récrimination aigrie que de la colère salvatrice. Alors ? À quoi bon ?

Et puis il y avait ce changement de version de l'hébergeur « Over-blog-wiki ». Les changements de versions que tu avais dû accepter pendant les six premières années, t'avaient mangé un temps fou, pour en corriger les conséquences indésirables. Et encore, il y a ce concept auquel tu n'adhères pas, d'être un nœud d'interconnexion entre les « réseaux sociaux ». T'aimais bien déposer ta petite histoire et que le hasard du surf, amène quelques chalands en plus de quelques connaissances, à grappiller là, un instant de tes petites sensations. Tu n'es pas pour le grand raout permanent des réseaux.

Pourtant une chose te manquait, c'est de pouvoir, en une image rapide et trois mots du bonheur de l'instant, envoyer un petit signal à ceux qui te suivent. C'est pourquoi, t'as mis en œuvre après des essais décevants, dans la nouvelle version d'« over-blog », ce blog-mobile, te permettant d'envoyer des messages depuis ton téléphone. La plupart des villages où tu résides en congés, n'offrent généralement qu'un réseau intermittent, tiré par des chars à bœufs. Inutile d'y chercher une borne wifi, vaut mieux regarder où sont les jeunes qui jonglent du pouce sur leur clavier.

Alors tu renoues avec ton vieux blog. Y mettre un peu de couleur. Profiter de l'archivage de tes vieilles diapos, même si elles sont déclassées pour reconstruire un souvenir.

Le hasard t'aide aussi : en cherchant une recette dans un très vieux livre de cuisine, tu retrouves entre les feuilles, un papier plié en quatre où t'as noté une recette de brioche tressée, un jour chez ta sœur. Dépliant la feuille, le recto, c'est un programme de voyage sur le Rhin, il y a quarante ans. Il ne reste plus qu'à retrouver les diapos !

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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 17:40

l'été de la pause 30-1

Les tagueurs font rarement la pause. Pourtant ils gagneraient  parfois à prendre un peu de recul, de poser la bombe et de faire une pause pour se regénérer par le regard sur le travail des autres.

 

ete-2013 0011 1525-roue-32Coup d'oeil au mobile en pause

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7 septembre 2013 6 07 /09 /septembre /2013 17:15

la pause + 13

 

Souvenirs d'un village de pêcheurs près de Dakar. Le travail sur les filets courbe bien des dos. Le sable de la plage n'est pas le bon lieu pour la pause.

 

 ete-2013 0011 1525-roue-32Le blog mobile promeut l'art de la pause.

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5 septembre 2013 4 05 /09 /septembre /2013 08:07

 

la pause + 02

 

T'en as fait des balades. T'en as usé des vélos. On t'en a piqué des bécannes. Le vieux VTTiste pose son sac pour la pause et rève aux chemins qu'il n'aura jamais parcourrus.regarde les images autour de la Bidouze.

 

 ete-2013 0011 1525-roue-32Même en VTT le mobile peut faire une pose.

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