13 août 2013 2 13 /08 /août /2013 15:09

la pause + 18

 

Première pose de l'été. Le parc de la Villette accueille tous les groupes qui réinventent ton espace sonnore. Si ton corps accepte le rythme, alors ton coeur se lache. C'est ta pause soucis.

Tu peux revoir les sujets sur la "piste de l'ourcq" qui jalonnent le blog.

 

 

ete-2013 0011 1525-roue-32Jette un regard, aussi sur le mobile fait la pause.

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20 juillet 2013 6 20 /07 /juillet /2013 18:04

La scoumoun !

Tu ne sais plus quoi faire, la fibre optique encre coupée! Depuis janvier elle n'a pas fontionné 40 jours. Chez Orange ils n'ont pas la fibre commerciale, et les clients ne sont que des usagers! Quand de partout on te tanne pour que tout passe par internet, cinq mois de pannes qui ont mobilisés plus de vingt techniciens ne leur posent aucun problème. Un commercial m'a meme dit ce matin que ce n'était pas un problème de faire sa déclaration d'impots sur son tééphone! N'imagine pas une indeminiation...

http://www.albumrj.com/article-11578188.html

ce petit lien sur le sujet sur le Semnoz que t'avais publié il y a longtemps. T'avais pas peur d'une vraie journée de VTT.

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6 juillet 2013 6 06 /07 /juillet /2013 21:02

 

Groupe animé par Sister Nat.

Etoiles du gospel et sister nat 11 

Enfin pouvoir s'occuper de son blog ! Maintenant que tout le monde est en vacances, que tes habitués ont déserté l'espace, tu t'y remets.

On n'imagine pas ce que 5 mois sans internet ni téléphone fixe a de pénalisant. Tous les petits actes de la vie quotidienne qui passent par un coup d’œil sur internet, on les fait sans y penser. C'est juste quand ça marche pas que ça devient duraille. Les deux premiers jours, t'es patient, tu compenses en tapotant ton smartphone. Mais essaye de lire un PDF de 30 pages, ou de taper un document de 2 pages, là, tes nerfs te lâchent. En plus chez orange et Free, tes nerfs ils te les agacent avec une conscience de bon professionnels. D'ailleurs ce sont des spécialistes de haut niveau. Jamais au téléphone tu n'as vraiment l'occasion de parler de la panne, des soucis qu'elle génère, et des acrobaties que t'es obligé de réaliser pour rester dans ton quotidien.

Ils te manipulent au milieu d'une sorte de poker menteur, le « cépanous ». T'as deux rois, on appelle ça des managers, ils ont différentes cartes à leur disposition : le mail, l'escalade, les « niveaux où ça monte », le « pas de réponse, on vous rappelle ». Bien sur ils ont une sorte d'atout qui coupe tout le « cépanou ». Quand ils te joue la carte du « cepanou », t'es naze, des fois ça te ramène à la case départ, tu dois tout recommencer ton jeu et redire que t'es en panne depuis 30 jours, puis 60, puis etc... Quand l'un ou l'autre te joue cette carte, c'est qu'un des pions du jeu a fait un coup fourré. Pour toi c'est incompréhensible, car tu es le seul dans la partie, à ne pas connaître les cartes jouées par Orange contre Free et inversement.

Ces pions là, c'est un peu comme aux échecs, les petits pions, viennent te voir sur rendez-vous, toujours compliqué. Le petit pion fait deux clients par jour, il ne peut jamais venir quand tu es libre, sa force c'est de t'obliger à changer un rendez-vous, si tu veux que ton dossier avance d'une case. Quand il arrive il agite ses mains en signe d'impuissance et répète quoique tu dises : « c'est pas nous ». Cette phrase magique à donné son nom au jeu, le « cépanous ». le petit pion « cépanous » branche une petite pile électrique au bout de la fibre et cherche la lumière dans les gaines, les tubes, etc. Dès qu'il perd le fil de sa lumière, il crie « cépanous » ! Free ou Orange marquent un point, toi, t'avance d'une case, et tu reçois un nouveau numéro d'appel.

Le pion « cépanous » ne reporte pas avec un ordinateur ou une tablette, il rempli une grande feuille de rapport « cepanous ». Grand mystère, à quoi sert le rapport ? Il déclenche un nouvel échange entre Orange et Free que tu ne connais pas. Au téléphone, tu comprends que les adversaires jouent finement leurs cartes, dans le grand jeu du « cépanous » : les cavaliers s'activent dans l'ombre, dans arcanes du parcours de ta fibre . L'astuce est de ne jamais dire à l'autre ce qui a été fait. Chaque manager doit tracer ton dossier, regarder le coup joué. Avec prudence, que l'autre n'ait rien vu.

Exaspéré du manque d'info, tu relances ! Aïe, c'est jamais un bon coup, tu prends tout le monde au dépourvu. Le manager-roi de peur d'être mat, roque et t'envoie sa tour : Un « cépanous » plus agé, fort de son savoir faire, méprisant pour l'autre camp. Toujours un mobile à la main, parle de plusieurs routes, explore les gaines techniques, et après moultes pérégrinations dans les étages, la tour « cépanous » peut s'écrier elle aussi : « c'est pas nous ! J'ai la preuve ! » Il saisit sur son ardoise magique le sésame « cépanous » qui libère son manager-roi, lui faisant escalader un nouveau niveau.

Bon ! j'imagine que tu ne comprends pas tout, que ce jeu est un peu compliqué pour toi ! C'est un peut comme les jeux 3D de tes mômes sur l'ordi ou le mobile, ou de tes collègues au boulot : il n'y a pas de flingue, le mort c'est le client. Toi en l’occurrence. Dans cette partie triangulaire, t'es toujours le con qui paye et qui trinque.

Le scénario final tient du génie, je ne sais pas qui en a ficelé les ressorts. Il y a un coté Hercule Poirot dans la grande scène finale. Pendant deux jours tous les acteurs se retrouvent chez toi. Des pions « cépanous », des chevalier « cépanous », des tours « cépanous » de chaque équipe, 10 personnes en tout, et deux ou trois mobiles en liaison avec des ombres lointaines. Lorsque trois mobiles se trouvent dans la bonne position triangulaire, un hologramme d'Hercule Poirot brille au dessus des têtes. Au fur et à mesure qu'il questionne, bouscule chaque pièce du jeu, se tournant tour à tour vers chacun, tu sens que le dénouement est proche. Lorsqu'il tortille sa moustache, un cri soudain, derrière la porte : « ça marche ! ». L'image de Poirot se brouille et disparaît. Ton mobile sonne, celui de ta femme aussi . Chacun des managers-rois de chaque camp appelle, pour crier : « on vous l'avait bien dit, vous avez vu ! On n'a rien fait, rien touché, ça marche ! C'EST PAS NOUS ! » On ajoute une amabilité sur le peu de confiance dans les autres, comme dans tous les pokers menteur, la mise est ramassé par le tricheur...

Voila, je t'ai fait fait jouer une partie de « cépanous ». Implacablement c'est une partie à trois, que tu perds systématiquement. Ils t'aveuglent, se réservent le dessous des cartes. Ils te tiennent par le contrat !

 

 

  •   On voit que t'a été brimé du blog, tu titres sur le gospel et on n'entend que ta grosse gueulante !
  • Pardon, mais t'as les photos, la petite vidéo. La qualité n'est pas trop là, coté vidéo, mais ça restitue bien l'ambiance. Et si les photos donnent aux profils un coté carnassier, c'est pour mieux mâcher les mots.

  • T'as passé une bonne soirée ?

  • Sur ! même que c'était le début du printemps ! Un 30 juin !

  • Bonnard, t'auras l'été en octobre !

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4 mai 2013 6 04 /05 /mai /2013 09:43

gérardmer neige et lac glacé 12

 

Il y a des moments comme ça où tu sembles maudit. T'avais hésité à prendre un abonnement à la fibre optique . Tu t'es laissé convaincre. Ça te paraissait une technologie robuste. Alors t'as même accepté de résilier ton vielle abonnement à FT pour ta ligne en cuivre fixe. Tu t'es dit qu'avec ton mobile t'avais pas besoin d'une ligne fixe en secours. Sauf que t'as plus de jours de panne que de jours de bon fonctionnement. En quatre mois, sur 120 jours, 67 jours de panne. Et te revoilà en panne 28 jours après la réparation. Premier délai d'intervention 2 semaines, juste pour le constat. La réparation 2 à 3 semaines après. Ton téléphone internet est sur messagerie. Mais la messagerie internet n'est accessible que depuis ton téléphone passant par la fibre. Donc ne sert à rien. Si encore tu pouvais changer ton message d'accueil, prévenir que c'est coupé et dire d'appeler sur le mobile. Rien !

Alors tu t'égosilles au téléphone, t'expliques que depuis des années les fournisseurs, l'assurance maladie, les impôts te bassinent pour que tout passe par internet. Pas de téléphone, pas d'internet, ta vie sociale se trouve déséquilibrée. Celui qui te laisse un message sur le répondeur, ne sait pas que tu n'as aucun moyen de l'écouter. L'assistante au téléphone que tu essayes de convaincre de l'impact de cette rupture de fibre, te répond avec humeur, que c'est bien fait pour toi, que tu n'avais qu'à pas accepter les propositions du tout internet. Si t'es pas content tu peux résilier !

Ça, ça va vraiment t'aider.

 

Quelques images enneigées de Gérardmer en février. C'est encore sur ces images que tu râles pour les pannes. Cela avait été une bonne détente que ces quelques jours là bas. T'avais oublié tes pb technologiques, les balades dans la neige te faisaient retrouver de l'énergie, t'allais pouvoir affronter quelques passages difficiles. Presque heureux.

 

Mais là, l'incompétence et la mauvaise foi t'affligent. Tu te demandes d'ailleurs, si le retard que met le printemps à se manifester, n'est pas lié à une rupture de fibre ? Tout le monde dit « faites jouer la concurrence ». Mais comment quand il n'y a qu'un opérateur par immeuble ?

 

Bon, tout ça n'explique pas le manque de renouvellement du blog. T'as la tête ailleurs, et les idées neuves n'affluent pas. Si le soleil veut bien, ça va sourire bientôt. Un blog centré sur l'émotion, a besoin de positif. La nostalgie ça passe, mais l'amertume pas trop !

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12 avril 2013 5 12 /04 /avril /2013 14:55

Gérarmer? Tu aimes d'abord les paysages de neige

 L'église de Gérardmer et le lac 14

Ils se sont mis à quatre pour te convaincre. « Si on découpe un peu, ce qui vous fait mal, c'est plus facile à soigner ». T'as été saisi, mais ta conviction se fait vite, et en attendant, tu décides de te reposer dans un coin que tu n'avais jamais vu autrement que sous des trombes de pluie. T'as, comme ça, parce que t'es frustré, de n'avoir jamais entre-aperçu ce coin des Vosges, autrement qu'au travers les essuies glaces, sans même descendre de voiture, eu envie de revenir tranquille et de prendre le temps, même d'attendre le soleil.

Quand tu arrives, fin février, il y a de la neige partout. Et surtout de la lumière. La neige avait cessé la veille. Le soleil est annoncé, mais comment se manifestera-t-il ?

Ta première promenade, le long de l'artère principale, te conduit à l'église, en face la mairie. Rien d'extraordinaire. De l'extérieure l'église t'apparait comme avachie, trop longue, massive.

A l'intérieure quelques explications sur sa reconstruction après l'incendie de la dernière guerre. La modernité te va mieux. Les arches en béton font de la voute un tunnel, qui se termine sur une cage à oiseaux géante, le chœur.

C'est vraiment les berges du lac qui donnent à ce lieu son caractère. T'en profites.

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6 mars 2013 3 06 /03 /mars /2013 23:00

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Corbeaux à Gérardmer 120

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22 janvier 2013 2 22 /01 /janvier /2013 17:09

Profiter des journées du patrimoine pour revoir des lieux perdus de vue.

 

Partimoine Ste Odile - 02T'as du arriver dans le quartier de Champerret à l'automne 1951. Probablement en novembre, l'année scolaire était débutée. Ton point de départ pour l'école était le bd Gouvion St Cyr. et tu voyais ce haut clocher rouge brique vers ta gauche. C'était une curiosité.

C'est bien plus tard, t'avais huit ou neuf ans que tu découvris, fermement conduit par ta mère, l'église et son caté. Le jeudi, fini de trainer dans la cour, ton plan était matin caté, aprèm' basket avec le patro. Et bien entendu, la messe du dimanche, où après avoir fait la grande toilette dans une bassine à la cuisine, t'avais ta tenue propre, slip, tee-shirt et chemise pour la semaine.

Il y avait des messes de 8 heures à 13 heures, dans la grande nef de l'église, et des petites messes plus rapides dans la crypte. Dans les années 53-58, le flux croisé des sortants et des entrants débordait sur le boulevard de la Somme. Il y avait des gens chicos, qui allaient récupérer la DS19 noire stationnée sur le trottoir. De l'autre coté du boulevard, c'était des baraquements, des hangars ou ateliers. Ici et là un bout de terrain informel.

C'est là que se trouvait le Patro (le patronage), de la terre dure et boueuse, trois arbres le long de la palissade qui bordait le passage d'Iéna, et une baraque en bois comme tu en vois dans les films sur les prisonniers de guerre. Il y avait deux tables de ping pong et un cheval d'arçons avec des tapis en crin. Été comme hiver, soleil ou froid, ton équipe jouait le championnat. Ton bonheur c'était de jouer l'ASDB, il y avait une vraie salle avec un parquet et du chauffage. Autrement la petite équipe se prenait les bus de banlieue, alors, sur la plate-forme balayée par le vent, elle s'exerçait à fumer les P4.

Le patro c'était du social, du vrai de l'époque ! La contrepartie, l'heure pour la messe ou pour le caté, ce n'était pas cher payé pour une grande journée hors du contrôle des adultes. L'abbé ne sera jamais une aide pour tes devoirs de latin, mais il te fera voyager, découvrir la mer. Il organisait des colos, comme il commençait à y en avoir trop qui trainaient pour payer, un jour le voilà muté à Montrouge, la banlieue rouge ! Changement de programme !Partimoine Ste Odile - 23

 

Faut dire quand même, qu'en ces années là, la messe était plutôt l'occasion d'affirmer ses convictions contre les communistes qu'autre chose. Mais il y avait du monde, et de la thune. De part et d'autre du portail de l'église, deux grandes affiches, présentaient l'image de deux thermomètres gradués où étaient peintes en rouge, les sommes déjà remboursées pour la construction de l'église, et restaient en blanc les emprunts colossaux qui attendaient la contribution des paroissiens. Lors de la visite, j'ai compris que les travaux de restauration, n'étaient pas tous payés.

Il est vrai que maintenant l'église est vide...

En chaire le curé était persuasif, des sous pour l'église, des sous pour ses œuvres, mais faite attention en sortant, seules les sœurs peuvent recevoir vos dons, prenez garde aux mendiants. En sortant de ma courte visite, je repère la tente igloo, au pied des marches, les gars qui y cantinent et t'interpellent sans te regarder...

 

N'empêche que quand tu vois tout cet espace disponible, tu te dis qu'il devrait y avoir moyen d'y loger utilement quelques familles. Par exemple, en installant deux lignes d'algéco, un ou deux étages, et ça fait vite cent ou deux cents gus au chaud. Une dizaine de sanisettes dans une chapelle, une dizaine de douches dans l'autre, et retour au social !

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6 janvier 2013 7 06 /01 /janvier /2013 15:42

 

Premier voyage avec le tram parisien.

 La Chapelle - Pantin en T3 b - 19

Ce coup-là, t'as pas d'excuses, le tram passe si près, que tu serais stupide de ne pas découvrir ce qu'il peut t'apporter. Sûr qu'avec ton vélo, t'irais plus vite, mais c'est du passé, tu dois refaire ton apprentissage de la rue, et surtout des boulevards.

Ce dimanche là, tu remontes la rue de la Chapelle dans le froid. L'appareil photo te tape sur le ventre. Tu ne sais comment le fixer. Le tram, pour toi, c'est pas encore un moyen de transport, tout juste une curiosité. D'abord, pour aller où ? Jusqu'au terminus...

 

Tu vas attendre pendant 10 minutes dans le vent et le froid, sur le quai du boulevard Ney, que la rame dont tu vois les feux, sous le pont de la rue des Poissonniers, s'approche et ouvre ses portes. Il y a bien une cinquantaine de personnes qui s'engouffre dès les portes ouvertes et se jette sur les places assises. Bêtement, le temps de valider ton ticket, tu piges que les places assises sont d'abord pour les resquilleurs. On ne doit pas être 5 cons à valider. C'est une nouvelle tradition qui s'est installée sur les lignes comme le PC, le 65 ou le 60, plus personne ne paye, enfin, je veux dire les gens qui voyagent, parce que question impôts, le Tram à le même goût que les embouteillages pendant les cinq ans de travaux. Du 800 mètres à l'heure en moyenne ! Les impôts locaux, eux, ne pratiquent pas le sprint façon tortue de la fable, mais le saut en hauteur.

 

Ce dimanche là, dans une circulation plus que timide, le tram mettra plus de 35 minutes pour la porte de Vincennes. Du 15 à l'heure environ, c'est pas de la perf. Faut dire que la première partie du parcours est plus que sinueuse. Le tronçon Porte d'Aubervilliers porte de Pantin, te rappelle feu le train du bois de Boulogne, sauf que tu longes des murs de béton et pas les sous-bois.

T'apprécies la passerelle, montée craintivement, au dessus du canal de l'Ourcq. Les piétons qui te regardent photographier le paysage urbain remodelé, sont interrogateurs sur tes intentions ? Fixes-tu la famille qui attend, ou le paysage de ton enfance dont il ne reste que des fantômes.

 

La crasse aussi reprend ses habitudes de quartier, sacs plastiques et canettes, jonchent les espaces où la végétation n'a pas eu le temps de pousser, le plus souvent pas encore plantée. Quel élu municipal se vantait d'avoir repensé l'espace entre la banlieue et Paris ? Le quartier de la Chapelle est à l'abandon, déjections sur les trottoirs, poubelles éventrées, détritus qui pourrissent entre passage piétons et caniveaux, gravas abandonnés devant les portes, meubles éventrés pour pimenter ta course d'obstacle.

Et les quémandeurs, installés tous les quinze mètres, qui te sautent dessus au marché quand tu payes. Ou tapis dans l'ombre des abri-bus, là où aucun Vélib ne vient plus, le panneau d'affichage en panne, il te surprend, son visage ravagé te regarde yeux hagards, son corps se balance, ses bras s'agitent pour valider l'histoire qu'une voix rauque répète encore : bien sur il sort de prison ou il a perdu son travail ; il a besoin de 10 euro pour manger ou dormir. La taxe SDF est autant en hausse que tes impôts locaux. Le frisson en plus !

 

Alors ce tram, ça t'a changé la vie ? A moi non ! Mais cette thune investie dans des travaux dont on sait que dans trente ans, bien loin d'être amortis, leur entretien, du fait des dégradations et de l'usure, va encore augmenter la facture, te fait baisser les épaules. A quoi bon ? Les travaux luxueux du tram n'apportent aucune réponse aux sans abris, aux sans travail, et à la crasse qui s'accumule et te pourrit la tête. T'as l'impression de vivre dans une poubelle éventrée.

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29 décembre 2012 6 29 /12 /décembre /2012 16:09

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Les belles photos faites pendant la jolie présentation, à Sauveterre en août 2012 , seront insérées dès que possible dans un album.

Pour ce soir, mes élucubrations sur la "Légende", sont venues à bout de ma fatigue.

En attendant, l'album de la "vraie histoire du pont de la légende".

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22 décembre 2012 6 22 /12 /décembre /2012 15:38

Premier souvenir d'il y a plus de vingt ans

et l'image actuelle lors du dernier Téléthon.

 

L'AlblogRJ présente à ses fidèles visiteurs ses meilleurs vœux pour les fêtes de fin d'année.

Pyramyde du Louvre - 16

Ce petit blog a célébré, lui, son sixième anniversaire. Sa fréquentation est régulière et en augmentation constante. Pourtant, pas de buzz, pas de tweet. L'AlbumRJ n'est abonné à aucun des liens dits « sociaux ». L'émotion simple, le souvenir, la colère ou la dérision, juste les petits sels de la vie.

 

Depuis plus d'un an, le VTT est rangé, qui sait quand il reverra le soleil. Les carnets de voyage ont commencé à éplucher les premières découvertes des grands espaces. Revisiter ce qui était une « aventure », fait un bien fou. T'as eu des envies «d'ailleurs », t'as pu les vivre, t'as eu de la chance ! Même si rien n'est acquit, ces instants là, sont à toi, et t'as du bonheur à les partager.

 

Bonnes fêtes.

 

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