Tanzanie, le 19 juillet 1978
La veille, nous avons quitté le cratère du Ngorongoro à la nuit tombante. Dans la Land Rover qui nous ramène au camp, on repense à ces belles images du lac Manyara et du cratère. Au bord du lac, les animaux étaient plus faciles à approcher. La vie du lac dominait, avec les hippopotames et les oiseaux. Dans l cratère du Ngorongoro, les animaux, bien plus sauvages étaient cachés. Les lions n'étaient débusqués que parce que les guides savaient les trouver. La plupart animaux nous ont croisés par hasard comme ce serval à la sortie du parc.
Donc, ce mercredi, un peu après huit heures, tout le monde est prêt. Les combis Volksgwagen arrivent, et nous partons le ventre creux. Rien à manger ce matin là !
Nous roulons beaucoup, parfois hors des pistes. Nous arrivons au village de Seronera. Les combis nous laissent devant le restaurant local, et, sans vraiment savoir ce qu'on mangeait, les estomacs furent lestés.
Ensuite, nous arrivons dans une sorte d'auberge de jeunesse, avec de grands couchages collectifs. Après ces quelques nuits à dormir sur la dure, l'idée, d'un lit même précaire et une douche est bienvenue. Ce sera le moment de la sieste pour quelques uns et pour d'autres la difficile extraction des tics dans le dos.
Vers 116h30, nos bus nous emmènent vers « un affut ». Coucher de soleil magnifique que j'ai déjà mis sur ce blog. Nous traversons une colline ravagée par un feu de brousse. Au loin des Topis, des zèbres, des gnous.
Vers vingt heures, il fait nuit noire, et notre petite équipe, se laisse gagner par le sommeil.
Demain, tenter de suivre la migration des gnous sera plus problématique.