St Pétersbourg (9) – Musée de l’Ermitage.
Ce dix huit juin, il fait un petit temps quand le bus nous
dépose dans une petite rue non loin du palais d’Hiver, l’Ermitage. Notre guide, Michael, nous tient auprès de lui sur le perron devant l’entrée du musée. Nos Billets sont pour 10h30, il est
10h11, tout va bien. Froid moyen, petite bruine rendue agaçante par le vent qui traverse la place du palais de l’Ermitage. La place est quadrillée par des barrières, au fond, face au
palais, L’état major de l’armée. Au centre de la place, la colonne Alexandre construite en 1834 par l’architecte français Montferrand, que j’ai déjà nommé pour la cathédrale St Isaac. Et
sur le coté le podium pour le spectacle de Madona. Tu vois bien les deux échelles de pompier qui tiennent le chapiteau. Deux autres grues seront encore nécessaires. Nous passerons sur la place
presque chaque jour, une quarantaine de personnes s’affairent. J’imagine que le spectacle a du être grandiose. Faut dire qu’elle est si menue que sans la vidéo, au bout de cette immense place,
personne ne la verrait. C’est drôle ce besoin d’artifices du show bizz, Brassens faisait vibrer les 3000 places du TNP avec une chaise et sa guitare devant un rideau noir. Peut être ce qu’il
chantait était plus évocateur que ce qu’il montrait ?
Alors cet Ermitage ?
A l’origine, un premier palais d’hiver, au bord de la Néva construit sous l’autorité de Pierre le Grand. Puis le Palais d’Hiver fut construit pour Elisabeth par l’architecte Rastrelli. Il est au cœur de l’ensemble architectural qui constitue aujourd’hui l’Ermitage. Je n’ai pas retrouvé dans mes notes, l’explication précise qui fit que ce palais d’Hiver fut baptisé « Ermitage ». Est-ce l’impératrice Catherine II qui en recevant les ambassadeurs dans cet immense palais leur disait : « bienvenu dans mon petit ermitage » ?
Ça devait être drôle, mais je ne sais plus…
Cependant c’est elle qui jeta les bases du musée et des galeries de peinture en achetant des centaines d’ouvres d’art, mais aussi des livres de Diderot et Voltaire. Impossible de décrire toutes les conséquences de la révolution d’octobre, des guerres, et notamment de l’épouvantable siège de Leningrad.
Notre visite du musée se fera sur deux jours, la première partie centrée sur l’or des Scythes. L’autre sur les impressionnistes.
Quelques images donc de la première visite, des beaux objets. C’est un musée où tu peux acquérir un droit à photographier. Sauf le point le plus raffiné, l’Or des Scythes…
Début : ma nuit blanche à st Pétersbourg.