6 novembre 2009 5 06 /11 /novembre /2009 16:25

St Pétersbourg (9) – Musée de l’Ermitage.

 

Ce dix huit juin, il fait un petit temps quand le bus nous dépose dans une petite rue non loin du palais d’Hiver, l’Ermitage. Notre guide, Michael, nous tient auprès de lui sur le perron devant l’entrée du musée. Nos Billets sont pour 10h30, il est 10h11, tout va bien. Froid moyen, petite bruine rendue agaçante par le vent qui traverse la place du palais de l’Ermitage. La place est quadrillée par des barrières, au fond, face au palais,  L’état major de l’armée. Au centre de la place, la colonne Alexandre construite en 1834 par l’architecte français Montferrand, que j’ai déjà nommé pour la cathédrale St Isaac. Et sur le coté le podium pour le spectacle de Madona. Tu vois bien les deux échelles de pompier qui tiennent le chapiteau. Deux autres grues seront encore nécessaires. Nous passerons sur la place presque chaque jour, une quarantaine de personnes s’affairent. J’imagine que le spectacle a du être grandiose. Faut dire qu’elle est si menue que sans la vidéo, au bout de cette immense place, personne ne la verrait. C’est drôle ce besoin d’artifices du show bizz, Brassens faisait vibrer les 3000 places du TNP avec une chaise et sa guitare devant un rideau noir. Peut être ce qu’il chantait était plus évocateur que ce qu’il montrait ?

 

Alors cet Ermitage ?

A l’origine, un premier palais d’hiver, au bord de la Néva construit sous l’autorité  de Pierre le Grand. Puis le Palais d’Hiver fut construit pour Elisabeth par l’architecte Rastrelli. Il est au cœur de l’ensemble architectural qui constitue aujourd’hui l’Ermitage. Je n’ai pas retrouvé dans mes notes, l’explication précise  qui fit que ce palais d’Hiver fut baptisé « Ermitage ». Est-ce l’impératrice Catherine II qui en recevant les ambassadeurs dans cet immense palais leur disait : « bienvenu dans mon petit ermitage » ?

Ça devait être drôle, mais je ne sais plus…

Cependant c’est elle qui jeta les bases du musée et des galeries de peinture en achetant des centaines d’ouvres d’art, mais aussi des livres de Diderot et Voltaire. Impossible de décrire toutes les conséquences de la révolution d’octobre, des guerres, et notamment de l’épouvantable siège de Leningrad.

 

Notre visite du musée se fera sur deux jours, la première partie centrée sur l’or des Scythes. L’autre sur les impressionnistes.

 

Quelques images donc de la première visite, des beaux objets. C’est un musée où tu peux acquérir un droit à photographier. Sauf le point le plus raffiné, l’Or des Scythes…

 

 

Début : ma nuit blanche à st Pétersbourg.

 

Précédent : l’église du st sauveur sur le sang versé.

A suivre : musée de l'Ermitage (2)

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21 août 2009 5 21 /08 /août /2009 17:02

L’église du Sauveur sur le sang versé

St Pétersbourg (8 )

 

C’est la photo que tu vois sur tous les guides de st Pétersbourg. Incontournable. Il faut dire que sa silhouette et sa situation au cœur de la ville, sur un grand axe routier et au bord du canal ne te permettent pas de l’ignorer.

L’église fut commandée par le Tsar Alexandre III, et construite à l’endroit précis où son père Alexandre II mourut suite à un attentat. En 1881.

L’architecte Alfred Parland s’est inspiré d’une cathédrale de Moscou. Vingt ans de restauration pour lui redonner sa splendeur actuelle. D’ailleurs, les travaux continuent. Qu’en dire ?

Que depuis le matin tu traverses st Pétersbourg dans tous les sens ! Que c’est le cinq ou sixième monument que tu visites ! Que les noms et numéro des tsars se mélangent ! Que l’histoire des attentats successifs  devient obscure ! Que la Russie libérée de l’URSS dépense beaucoup d’argent dans la réhabilitation des monuments religieux, et qu’une République laïque fait beaucoup de concessions aux organisations religieuses.

Plus de trois cent mosaïques sur une surface de 6500 m2. Une fois le choc de la découverte passée, l’accumulation des décors dorés symbolique des grands événements fondateurs de cette religion te gonfle autant que le Baptistère de Florence.

L’extérieur fait finalement très Disney land, il ne manque que le feu d’artifice.

 

 

Précédant : promenade le long des quais de la Néva

Début: ma nuit blanche à St Pétersbourg.

A suivre.L'Ermitage (1)

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10 août 2009 1 10 /08 /août /2009 12:59

Promenade sur les quais de la Néva. La Petite Hollande.

St Petersbourg (7).

 

Ça n’est pas un voyage de rêve. Je veux dire, que tout ce que tu vois est réel, marque l’histoire, comme elle a marqué la vie des gens, il n’y a pas de place pour le rêve. Tout ce que tu entends du conférencier sonne comme l’enclume du forgeron, chaque phrase martèle un événement, chaque lieu est marqué du fer et du feu des intrigues, révoltes, révolution. Paradoxalement – pour moi – l’histoire majeure est la résistance à l’envahisseur nazi et ce siège interminable. Elle n’est évoquée qu’accessoirement, et ne le sera vraiment que le dernier soir, lors de la visite au monument commémoratif – réalisé dans la demi-heure avant sa fermeture.

Donc, pour l’instant nous visitons St Petersbourg, ville symbole de Pierre le Grand, de la Grande Catherine et de Nicolas 1er. Leningrad est une parenthèse historique avec un destin tragique. Le siège, c’est le souvenir des souffrances, des morts, pas de la grandeur de la Russie qui se construit.

La Russie ! Tu sais que j’ai du mal à m’y faire ! Le conférencier m’a repris sèchement, et j’ai du m’excuser, car j’ai parlé d’URSS au lieu de Russie ! La gaffe ! Comment lui expliquer que j’ai grandi avec les pièces de vingt sous qui étaient marquées 5 francs, que je convertis encore en centimes de « nouveaux francs » certaines sommes en euro  quand je veux les comparer avec ce que j’ai connu dans mon enfance. Staline est mort j’avais neuf ans, et on nous l’enseignait à l’école pour parler de la dernière guerre et des "bolchéviques". Mais les hommes politiques russes qui m’ont marqué c’est Khrouchtchev et Brejnief. Plus tard Eltsine et maintenant Poutine, mais je n’avais jusqu’à ce voyage pas vraiment compris ce qui avait réellement changé. Bien sur, la reconquête de l’indépendance de nombreux états «de l’empire soviétique » avait amputé le territoire d’une superficie et d’une population importante. Plus de 140 millions d’habitants, mais la population décroit. Y-a-t-il une nouvelle identité russe, un retour vers la « Nation Russe », un rejet avec une forme d’oubli de l’histoire « soviétique » ? En tout cas pour notre conférencier il faut bien séparer la Russie et l’histoire des soviets !


Notre promenade au sortir de la visite de la cathédrale St Isaac, nous amène, au travers des parcs, vers les quais de la Néva. Plus précisément le bras Bolchaïa Néva qui passe au sud de l’île Vasilievski. Entre les ponts de Leïtenanta et Dvortsovy. A l’ouest, vers la Baltique, Le port,  les immenses navires de croisière qui débarquent d’un coup des milliers de touristes qui génèrent des files d’attente interminables à l’entrée des musées.

La statue équestre de Pierre le Grand « le Cavalier de Bronze » est au cœur d’un quartier baptisé la « Petite Hollande », surement pour les canaux qui l’enserrent. C’est en lisant le « Condorcet » des Badinter, que j’ai découvert les liens culturels puissants qui existaient entre les hommes des « Lumières » et la Russie des Tsars. L’architecte de St Isaac était un français. Et cette statue équestre commandée par Catherine II, le sera aussi à un français : Diderot avait recommandé Falconet. Le monument a été protégé des bombardements du siège de Leningrad. Il a servi l’inspiration d’un roman de Pouchkine mettant en scène Pierre le Grand et la construction de St Petersbourg. (Je suis nul, j’ai rien lu de lui !)


Autour de la statue, les noces viennent faire les photos souvenirs, comme d’autres à la Tour Eiffel. Je t’ai mis trois images, pour regarder un peu les gens, les vêtements soignés. D’autres images de ce coin agréable, les massifs de fleurs objet d’un concours, donnent un peu de douceur. A coté, l’Amirauté, derrière l’accadémie d’équitation. En face sur l’autre rive, le Kunstkammer, musée d’anthropologie et d’ethnographie. Enfin donnant sur la Néva, la place des Décembristes (les révoltés de décembre 1825) devant le Sénat.

A suivre:Eglise du Sauveur sur le sang versé.

Début: ma nuit Blanche à St Petersbourg.

Précédent : Cathédrale St Isaac

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27 juillet 2009 1 27 /07 /juillet /2009 22:08

Cathédrale St Isaac à st Petersbourg.

St Petersbourg (6).

 

Je ne te montre pas tout, mais dans cette première  journée  de découverte de St Petersbourg, le troisième « site historique » que nous visitons est la cathédrale St Isaac. Monumentale. Ouf ! T'as du mal à comprendre pourquoi l'organisation de notre visite commence par nous promener dans les bâtiments religieux. Combien d'années de bolchévisme, léninisme, stalinisme, et ensuite n'auront donc pas suffit à faire de la Russie un vrai état laïc. Peut être était-ce là le seul espoir pour survivre ? Mais si je devais visiter Paris en commençant par un gavage au sacré cœur, à Montmartre, sur, je résilie mon séjour. Mais là, si loin, si cher, écoutons notre Michael et faisons face.


Bingo ! C'est un français, Montferrand qui en est l'architecte. T'imagines ma tronche, le seul Montferrand que je connaissais, c'était le club de rugby qui perd à toutes les finales. Une valeur sure du loto sportif. Et le gars Montferrand (t'as la photo de la statue dans le diaporama), à 26 ans, il décroche un brevet pour être l'architecte de cet emblème de la puissance des Tsars. Incroyable. Le prix à payer sera lourd : impossible de se tirer tant qu'il n'aura pas fini l'ouvrage. Combien de temps restera-t-il ? Plus de trente ans. Quand tu sais les taquineries de Bonaparte, notre Napoléon premier, avec le fameux général ou maréchal Koutouzov dont la statue orne St Petersbourg, tu imagines le stress. Bon ! L'ego a eu sa récompense, mais l'épouse est retournée en France seule dans la dèche.

Ceci étant, faut pas se moquer ; Le gars Soufflot, sa coupole, elle enfonce doucement le capot du Panthéon, on ose plus glisser dessous que des gus déjà morts pour la grandeur de la France depuis longtemps. Lui, Montferrand était dans un bourbier monstre bien avant de commencer le boulot. T'imagines les inondations de la Néva ? La montagne Ste Geneviève, c'était tout béton en regard de ce que le jeune Auguste découvre en pataugeant dans la gadoue de st Petersbourg. Il a planté des pieux par milliers pour soutenir les 300 000 tonnes de son bâtiment. J'ai mis dans le diaporama des gravures de l'époque sur les techniques de construction. Trente neuf ans il a bossé, depuis 1819. Il n'a même pas vu sa retraite...

Et pourtant quand on écoute Michael, que d'innovations, d'inventions, va induire le défit de ce gigantesque ouvrage. Tiens, les colonnes vertes en malachite ; moi, je ne connaissais pas le mot malachite. Un pierre assez précieuse, une oxydation particulière du cuivre, elle sert à la décoration extérieure des colonnes qui ont ce joli vert sur les photos. Comment la pierre est réduite en poudre et plaquée sur le bronze des colonnes, je ne sais plus. Mais il y en a seize milles tonnes. Du lourd ! plus d'une dizaine de variétés de marbres etc...

Et puis les conditions climatiques à St Petersbourg, c'est pas la côte d'Azur. Le froid, l'humidité ça te réduit vite en carte postale délavée, la plus belle décoration peinte. D'où une nouvelle technique de mosaïque pour toutes les œuvres : icones, fresques, iconostase. Ça reste pêchu même aujourd'hui.

Pourquoi c'est dédié à st Isaac ? C'était un moine byzantin du IV éme siècle, moi, je ne sais ce qu'il a fait pour mériter tant de dévotion, mais bon. Pierre le Grand veut une première église, d'abord en bois. On en a refait, il y a eu le feu alors comme pour tous les symboles, on met le paquet et c'est ce projet puissamment gigantesque.

Quand je visite Florence, je me posais la question de comment c'était possible ? Tout cet argent, tout ce travail dans des symboles de puissance monarchique, princière et religieuse?

Je ne comprends toujours pas. Mais St Isaac, reste un très remarquable espace d'innovation technologique.

Montferrand a aussi eu le temps de construire une colonne, façon colonne « Vendôme », ce soir je n'ai pas retrouvé dans mes notes où, et surtout qui y fait la nique à Napoléon.

 

 

A suivre: Promenade sur les quais de la Néva

 

Début: Nuit blanche à st Petersbourg

Précédent: La maison de Pierre le Grand et le Croiseur Aurore

 

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18 juillet 2009 6 18 /07 /juillet /2009 09:43
La maison de Pierre le Grand et le croiseur Aurore
st Petersbourg (5)

 

C'est curieux, comme ces monuments que l'histoire laisse l'un près de l'autre raccourcissent le temps,  fait se télescoper deux évènements majeurs de la Russie. Quand nous sortons de la forteresse st Pierre et Paul, quelques centaines de mètres, un pont et nous voilà au nord de la Néva devant une maison en biques défraichie qui sert de protection à la maison de bois de Pierre le Grand. Toute petite maison de moins  80m2, une petite chambre de même pas 8, son bureau où il travaillait à suivre le développement du chantier de St Petersbourg. Cette maison nous explique Michael a été démonté remonté plusieurs fois. Pour sécher et traiter le bois après les inondations. Car quand le vent souffle de la Baltique, l'eau peu monter très haut. Cette visite permet de décrire un peu ce Pierre le Grand. Qui avait voyagé, notamment en Hollande, appris plusieurs métiers comme « charpentier, savait construire et conduire sa barque, et en même temps assurer le développement de la Russie.

Quelques centaines de mètres plus loin encore, amarré au quai, l'impressionnant croiseur Aurore. Son grand fait d'armes qui lui vaut cette place d'honneur est d'avoir tirer le coup de canon qui donna le signal de la prise du palais d'hiver, et marque le début de la révolution bolchévique le 25 octobre 1917.  Je n'étais jamais monté sur un navire de guerre aussi immense. Je ne sais pas comment il était dans sa configuration opérationnelle, mais les ponts en bois et non en acier comme on pouvait l'imaginer, lui donnent le charme d'un musée de province. (Il paraît que cette structure en bois permit d'amortir un obus et d'éviter qu'il se percute et n'explose..) Nous nous mêlons à la foule dense des visiteurs, montons, descendons sur les différents ponts, traversons les grandes salles spacieuses du musée.

Voilà 1703 - 1917, grandeur et disparition des Tsars. 


Ballade agréable, toujours fourmillantes d'anecdotes, avec un temps très incertain, plutôt froid mais finalement sans pluie. St Petersbourg se découvre lentement. Un peu de mal à trouver les repères, surtout que les sites que nous pourrions rejoindre à pied, le bus pour nous y déposer fait des détours, subit les embouteillages et les places pour s'arrêter sont introuvables.


Début : nuit blanche à St Petersbourg

Précédent : la forteresse st Pierre et Paul

A suivre : Cathédrale St Isaac

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12 juillet 2009 7 12 /07 /juillet /2009 21:24

St Pierre St Paul : forteresse et cathédrale.

St Petersbourg (4).

 

C'est partout pareil, dès que la ville est fondée, faut un bâtiment religieux.  La forteresse est une des décisions fondatrice de Pierre le Grand, en 1703. Elle rappelle un peu certaines fortifications à la Vauban, même si rien ne permet de penser à une connaissance réelle par l'architecte des réalisations de celui-ci. Finalement ce fort à vocation défensive, n'a jamais vraiment essuyé le feu. Il devint vite une prison, plutôt malsaine du fait des inondations fréquentes. De tous ceux qui sont passé là, j'ai retenu du discours du conférencier que Dostoïevski y avait été emprisonné à l'âge de 28 ans, avant d'être envoyé au bagne à Omsk, en Sibérie vers 1850,  par Nicolas 1er. Ah les Romanov ! J'ai acheté le petit guide de la généalogie, car notre conférencier Michael, passait de l'un à l'autre, les frères, les sœurs, les oncles et que sait-je !  Comme si c'était sa propre famille et un peu la mienne ! Bref sous l'avalanche généalogique, j'ai fait le dos rond et ai acheté cet aide-mémoire.

Mais il faut se remémorer l'importance des guerres du Nord. Contre la Suède principalement et qui furent déterminantes pour le contrôle de la Baltique.


La petite île où la forteresse est construite sur la Grande Néva est en face de l'île Vassilevski, objet de mes précédents carnets. Il y a un petit pont de bois, réputé ne pas tenir plus de 20 tonnes, et notre bus y passe avec prudence. On s'est fait légers.

A l'intérieur de l'enceinte, la première impression est celle des bâtiments militaires, classiques. Au loin on voit la cathédrale. Notre horaire de visite annoncé depuis la veille est 10h 30. Que se passe-t-il ? On dérive, on passe à coté, on ressort sous la porte St Nicolas pour regarder la hauteur des crues. Petite conférence devant la statue moderne et caricaturale de Pierre 1er, sur laquelle les touristes s'assoient et se font photographier. Malgré le vent et la pluie toujours menaçante on nous remontre au loin les palais de l'Ermitage et d'autres dont le vent emporte les noms...


Téléphone !

« Jai les papiers ! Parce que je vous dois à l'honnêteté de vous dire que je n'avais pas les papiers pour visiter la cathédrale ! » Deux groupes « Clio » par an ! On cavale pour être à l'heure, mais l'agence n'avait pas fait les papiers ! Alors toute l'histoire des fortifs ne servait qu'à meubler le vide bureaucratique...Quand tu sais que le conférencier joue une partition pour les visites à 15 minutes près et qu'on te bouffe 30 minutes pour une histoire de papiers tu rages.


La cathédrale donc est d'une architecture classique qui ne respecte pas le plan basilical cruciforme des églises orthodoxes. L'architecte est Trezzini. Elle fut achevée en 1733.Elle est très vite devenue le lieu de repos des dépouilles de la famille des Tsars. Un peu notre basilique St Denis...

A l'intérieur, outre les tombeaux, les iconostases sont en bois sculpté recouvert d'or. La pointe de la flèche est à 122 mètres. C'est un miracle que le siège de St Pertersbourg  (Leningrad) par les Allemands en 41-44 n'est pas détruit cette flèche.

Peut être disparaitra-elle sous la laideur des gratte-ciel annoncés tout proche...


Le carillon nous surprendra plusieurs fois, chantant et clair. Une dernière photo des autobus transformés en sanisettes privées et payantes. Nous partons vite pour la maison de bois de Pierre le Grand.

 

Précédent: La Néva et l'ïle Vassilievski

 

 

Début : La nuit blanche à St Petersbourg

A suivre: La maison de Pierre le Grand et le croiseur Aurore


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11 juillet 2009 6 11 /07 /juillet /2009 07:53

La Néva - La pointe de l'île Vassilievski.

St Petersbourg(3)

Premier matin à St Petersbourg ce 17 juin. Il pleut. Il y a un vent en rafales plutôt froid. Un peu plus de neuf heures trente quand le bus nous dépose à la pointe de l'île Vassilievski. Nous découvrons la Néva agité par le vent qui semble la faire remonter son cours. Encadré par les deux colonnes rostrales, la place devant l'ancienne Bourse, devenue musée de la marine nous permet de prendre un premier repère avec la ville. Devant nous à Gauche, la forteresse St Pierre St Paul, et à droite sur l'autre rive, le palais d'hiver appelé aussi l'Ermitage.


La Néva se jette derrière nous dans le golfe de Finlande, elle fait un grand méandre, et  l'hôtel que nous venons de quitter est dans une boucle plus au sud-est. Pour arriver au cœur de la ville, où elle fut fondée, nous n'avons eu à descendre que l'avenue Nevski, quelques kilomètres où ton regard va de droite à gauche sans réaliser tout ce qu'il voit. Michael, notre conférencier jette des noms que nous attrapons un peu au hasard. Il n'y aura pas trop de la semaine pour nous y retrouver.


J'ai commencé ces carnets de voyage par la nuit blanche sur la Néva, je reprends mes notes chronologiquement, sinon, je m'y perds.

Donc c'est Pierre le Grand qui fonda St Petersbourg en 1703 et qui en fit la nouvelle capitale de la Russie.


Précédent : ballade sur la Néva

Début : Nuit blanche à st Pétersbourg

A suivre : St pierre St Paul forteresse et Cathédrale

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8 juillet 2009 3 08 /07 /juillet /2009 04:06

On vient d'arriver sous la pluie, trente degrés à Paris et douze à l'aéroprt. Bon on fait un petit tour en sortant de l'Hoetel. On ast au Moscou sur l'avenue Nevski. Heureusement que le parapluie est solide, il y a du vent et j'ai du mal pour les photos. Bon je te rapelle des notre retour
'Chao.

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30 juin 2009 2 30 /06 /juin /2009 20:18

Du canal Mokya à la Néva

Saint Petersbourg (2)

 

Donc, ce 22 juin 2009, c'était la journée « nuit blanche à St Petersbourg », pour le petit groupe « Clio » échoué là. Beaucoup de visites cette dernière journée, et nous avons un petit repos de 21 h à 22 h00 avant d'embarquer pour une heure de bateau sur le canal de Mokya et la Néva.

Ce n'est pas mon habitude de commencer mes carnets de voyage par la fin, mais le temps me manque pour relire toutes les notes que j'ai enregistrées sur mon téléphone.


Pourtant, je te promets que cette heure de ballade valait la peine. Une sorte de point d'orgue sur un séjour rempli, et notre conférencier, d'une énergie rarement rencontrée, nous fait revisiter tous les endroits où nous sommes passés  au moins deux fois. T'es un peu triste quand tu ne reconnais pas du premier coup, et on voit bien que ça lui fait un peu de peine. Pourtant il nous a nommé chaque bâtiment, chaque place, chaque palais. Et là, depuis le canal ou la Néva, l'angle change le point de vue, en plus, le bateau va si vite, que le temps qu'il dise à droite, c'est déjà derrière.


Quand même avant minuit, il reste assez de lumière pour faire les photos sans flash, c'est à dire avec un temps d'exposition d'une demi seconde à un dixième de seconde, et la photo est réussie. Pas les bateaux qui défilent sous ton nez, mais les principaux monuments de la ballade.


Cette lumière qui n'en finit pas de s'éteindre, ce soleil dans un cache cache frénétique avec les monuments, les nuages, cette eau de la Néva, tantôt sombre, tantôt brillante de l'écume des hors bords, créent une magie. Tu crois que sur son petit bateau tu es isolé ? Rien ! Les canaux étroits, les ponts bas te font croiser le regard de la foule des piétons, les signes de reconnaissances, de connivences sont échangés. Tous ces jeunes, les bacheliers avec leur écharpe en baudrier, te crient que la vie est là, que la fête est là.


Peut être devrais-je marcher plus souvent le soir dans Paris ? Mais je ne peux pas... je suis sur ce blog !

 

A suivre: La Néva et la pointe de l'île Vassilievski

 

Début: ma nuit blanche à Saint Petersbourg

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24 juin 2009 3 24 /06 /juin /2009 21:39

La nuit blanche à saint Petersbourg.


Ce court séjour à st Pétersbourg, m'a empli la tête de plein d'images, trop de photos, trop d'anecdotes, trop de la « grande histoire » des tsars. Alors en plus, quand tu passes ta nuit dehors dans cette nuit qui ne vient pas et ce matin  déjà présent, tu regrettes de ne t'être pas laisser happer par le tourbillon de la jeunesse célébrant la fête des bacheliers. T'es solide à la bière, mais peut-être n'aurais-tu pas su faire face. Et pas qu'à la bière !

Quelle ambiance, quelle jeunesse, quel spectacle, quelle nuit !


Bien sur, toi qui ne parle pas russe, qui se perd dans ton propre quartier, dont le tour de taille finira à Sèvres comme unité de mesure de la capacité de boire de la bière, tu fanfaronnes, tu t 'excites inutilement  du défilé de ces jeunes qui explosent de joie.

Quelles tenues d'apparat ! Chaque bachelier ce 22 juin est un tsar, une impératrice,  un prince, une ballerine !


Qu'aurais-tu vu, perçu sans le conférencier génial, qui t'a déposé dans ces lieux magiques où la vie coule sans se poser de question sur demain ! Ce soir, c'est la fête !


Sur les quais de la Neva, près de la bourse, deux statues de lion, aussi mystérieux que des sphinx reçoivent les embrassades timides, farouches, des bacheliers reçus ou des hésitants sur le pouvoir magique de ce lieu « païen » où la tradition amène la foule des jeunes pour se féliciter ou s'encourager.


Il faut avoir vu  cet impressionnant alignement  de fidèles attendre dans une file interminable de pouvoir embrasser leur icône dans la cathédrale, pour comprendre le pouvoir exutoire ou conjuratoire de cette foule au pied des lions de marbre.


Tu quittes la place de la bourse et de déplaces de quelques centaines de mètres pour rejoindre le pont du palais. Le conférencier a  valide le rendez-vous,  le pont du palais se lèvera à 01h25.


Magie des nuits blanches ou bonne organisation ? Vers une heure, une flotte extraordinaire de petits bateaux mouches, de barques, de hors-bord, de scooter des mers, se met en place et navigue en rond devant le pont. La Neva, n'est pas si large, moins de deux cent mètres, et toutes ces embarcations bord à bord qui se dépassent ou se croisent dans la semi-nuit, où les lumières des monuments éclairés, les reflets des éclairages sur les vagues croisées créent un scintillement, où se noie la  lumière froide des dernières lueurs du soleil livrant une bataille  perdue avec la nuit.


Beaucoup de barques motorisées où moins de dix personnes chantent, trompettent, s'agitent et boivent. Sur le ponton ou je suis, la foule est compacte.  Derrière on se resserre, la bousculade est maitrisée, mais ma place est contestée. Est-ce mon regard noir qui m'a gardé ma place ? Ou plus simplement la gentillesse des groupes qui se sont agglutinées sur le mur du quai derrière ?  Sur la place l'ambiance est folle, des jongleurs et cracheurs de feux  au rythme des sonos enflamment la nuit.


Mais l'heure est là ! Insensiblement l'arche du pont se coupe en deux, accaparé par l'ambiance tu n'avais pas remarqué que la circulation était stoppée.  Il faut plusieurs minutes aux deux demi-arches pour pointer ver le ciel. Et tu contemples ébahi, les lampadaires et les feux de croisement à l'horizontal, solidement perpendiculaires à la chaussée où ils sont plantés.


Dès lors, toute la flottille s'élance, les moteurs tournent à fond, quelques hors-bords fendent la Neva, génèrent une écume blanche sur les flots noirs qui se perd en vagues puissantes agitant le ponton. Zut ! Tes photos en pause seront bougées...Mais les bateaux foncent ! S'engouffrent sous l'ombre profonde des voutes fixes. Aucune embarcation sous l'arche tendue vers la nuit.


On t'avait annoncé le « train de bateaux », il tarde, dans deux heures  le bus pour l'aéroport, tu te replis, un peu déçu de ne pas l'avoir vu.

Pour rejoindre l'hôtel, prendre tes bagages, les embouteillages obstruant des quais permettront au long convoi de péniches, barges de te dépasser. De l'hôtel, à quatre heures le jour est déjà levé, de ta chambre tu vois un bateau passer sous l'arche mobile du pont Nevski.


Dans le bus le conférencier qui veille sur nous, nous racontera une anecdote savoureuse dont je te donnerai les grandes lignes dans un prochain sujet. Autour d'un ballet au Théâtre Mariinski, "Don Quichotte", de Léon Minkus.


A suivre: canal Mokya et la Néva

 

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