16 juin 2010 3 16 /06 /juin /2010 21:58

Une rando VTT plutôt exténuante, mais le bonheur de la découverte !

 

collobrières - la verne-06T’avais prévu ce petit sujet sur ce petit coin du Var entre Cogolin et Collobrières. Quand tu pédalais et te racontais des histoires de VTTistes, les images que tu voies à la télé sur le déluge et les inondations, les victimes, impossible de l’envisager. Sur la pente tu verras des plaques pour commémorer les morts  dans les incendies de foret. Mais les torrents de boues !  T’étais passé au Luc, au Muy…

 

Ce samedi, t’avais prévu une belle rando, un peu de route et du VTT sur des chemins de randonnées autour de la Chartreuse de Verne. Au mois d’avril t’avais été surpris par le paysage et les gars à vélo qui se régalaient sur les petites routes sinueuses. Tu les gourmandais.

La veille tu t’étais procuré les cartes IGN compatibles avec ton GPS. Pas facile, la librairie en face de l’Hôtel de Ville de Cogolin t’envoie péter quand tu lui demandes la carte incluant Cogolin. Tu vas à Leclerc, un des avantages de ces petites villes, c’est que tu vas du centre ville au supermarché à pied en moins de cinq minutes. La carte en question nommée « St-Tropez - Ste Maxime » n’est pas non plus en rayon. Le magasin ferme dans moins d’un quart d’heure, tu sollicites la caissière qui vérifie sur son PC : il y en a en réserve. Elle appelle une vendeuse qui court et te la rapporte. C’est la fin de journée, elles font ça avec le souci de te rendre service. Rare.

T’as pu t’installer sous l’ombre d’un platane, attendre l’heure d’un petit frichti en goutant le rosé en terrasse du restau. C’est le lendemain que tu sauras que le rosé c’est pas la bonne dope pour ta forme . Mais il est si frais, tu t’es longuement  crispé le dos sur l’autoroute. Ça te détend.

Tu fixes ton projet, prendre la départementale vers Collobrières, trouver le chemin de randonnée qui monte vers la chartreuse de la Verne, puis te laisser redescendre vers le lac.

 

C’est parti. Ton sac est un peu lourd. Le matériel pour crevaison, la pompe, les céréales , le coupe-vent et les deux litres d’eau. Au dernier moment tu retires le tournevis et la crème solaire. Moins cent grammes, mais toujours plus de cinq kilos avec l’appareil photo. Ça roule !

Le parcours te fait traverser la petite plaine où tu reconnais les domaines du « château St Marc », et « la Giscle ». Tu penses que si tu rentres à temps tu leur fera une petite visite.

 La départementale te conduit doucement aux premiers sous bois du massif des Maures. Chênes lièges et châtaigneraies. Ça commence à grimper sérieusement, pourtant tu te sens tranquille. Quand tu t’arrêtes à la stèle pour une photo du vieux VTTiste, tu te sens fort. T’es pas encore à mi-côte. Le col du Périer est encore loin. Des groupes de cyclistes te dépassent rapidement, parfois un encouragement, le plus souvent sans un regard. En face d’autres groupes dévalent dans le chuintement des  super-bécanes. Parfois trois de front. Le vieux VTTiste dans la côte fait moins de bruit qu’un 4X4. Moins de place pour toi.

Les derniers kilomètres du col commencent à te sembler bien long, 340m c’est pas beaucoup, c’est ton premier de l’année et tu n’avais pas vraiment pu te  préparer. Petite pose pour une photo du lac de la Verne et de la Chartreuse. L’altimètre te dit 310m, ce ne sera plus long. Pourtant tu te traines vraiment.  Le col est là tu te laisses aller dans la petite descente, et au premier virage, le malaise: les deux roues ne veulent pas suivre la même trajectoire. Tu secoues la bécane, t’as l’impression de plier le cadre. Tu stoppes. Tu tapes sur les roues si elles sont bien bloquées. Oui mais l’arrière est presque à plat ! La veille, t’avais préparé sans te rendre compte de rien. Surement une crevaison lente, si ça a tenu jusque là un petit coup de pompe devrait suffire.

 

Voilà Capelude, c’est ton premier choix pour ta rando vers la Chartreuse. T’hésites. Il est passé midi, si tu dois réparer, avec les 200m à remonter dans la caillasse tu ne seras pas à la Môle avant trois ou quatre heures. Peut être vaut mieux manger avant, et si la roue ne tient pas, simplifier ta ballade Direction Collobrières.

Il faut remonter sévère. Plus de 410m. Tu penses qu’au retour tu devras le refaire. Encore un quart d’heure avant de pouvoir te laisser descendre vers Collobrières, sans forcer, ta vigilance surveille ta tenue de route.

Collobrières. Sur la place derrière la Mairie trois restaus, un bar à tapas. Va pour une planchette « maison ». A l’énoncé de ce qu’il y a dessus, tu fais enlever les figatelles et le fromage corse.

-« Vous ne préférez pas une planchette italienne ? »

-         ?

-         « c’est de la charcuterie italienne, des légumes préparés et de la mozarella »

-         « pas de mozarella, pas de fromage … servez-moi une bière et une carafe d’eau. Merci»

Pendant deux jours tu demanderas la fameuse carafe d’eau. Jamais tu ne pourras l’obtenir. Tu ne vas quand même pas téléphoner à la gendarmerie pour obtenir une carafe d’eau ! Le gars préfère t’amener un verre d’eau tiédi qu’une carafe d’eau fraiche. Tu renouvelles ta demande :  -« San-Pé ou Vittel ? » Rien à dire, c’est des pros : pas un mot d’agacement, mais pas de carafe d’eau !

 

Sur la place, le petit banc sous la fontaine, tu t’y installes et te prépares à changer la chambre à air. Dans le sac tu prends les démonte-pneus, les deux chambres de secours. Zut ! T’avais oublié, tu les avais déjà réparées. Les rustines aujourd’hui (d’ailleurs c’est plus des « rustines », vulcanisent mal. Même si t’as contrôlé, t’aimes pas les mettre si loin du  retour. Tu décides de garder la chambre qui perd. Tu vas gonfler toutes les demi-heures. A bloc !

collobrières - la verne-10T’en profites pour faire un petit tour de découverte. A vélo, parcourir toutes les petites rues ne prend pas de temps. Tu repasses devant la fabrique de marrons glacés si bons, vu la chaleur c’est pas le moment d’en ajouter dans le sac à dos. Près de l’église tu t’arrêtes devant un grand panneau expliquant les sentiers de randonnées, le Gr 90, le sentier découverte. Les deux chemins t’éloignent de ton plan initial. Mais faut voir.

Tu comprends vite : une demi-heure de montée à plus de quinze pour cent. Ta cuisse n’y résiste pas. T’as peur d’un retour de la tendinite. Pause, bidon d’eau, nouvelle lecture de la carte, retour au plan de départ.

Tu remontes sans forcer le col de Taillude à 411m.  Sans forcer, c’est aussi pas très vite. Le temps passe. Tu hésites, mais tu t’engages sur le chemin de la Chartreuse, et entreprends la descente vers le lac de la Verne. Tu croises des randonneurs à pied, sac à dos et makilas. Ils pensent que tu en as pour plus d’heure pour arriver au lac. Tu renonces. Refais les 7 km pour retrouver la route et bataille une dernière fois avec le col du Périer. Zut, penser à regonfler !

Plus que vingt bornes et t’y seras.

Ton odomètre est content de toi. Plus de onze cent mètres de dénivelés, Soixante dix km, près de six heures sur la selle. La douche est une vraie récompense. Mais demain t’y retournes, tu simplifieras en passant par Capelude.

 

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8 avril 2010 4 08 /04 /avril /2010 14:14

St Jean du Gard, le pays de Stevenson.

 

St Jean du Gard-15L’ile au Trésor, ça te dit quelque chose. Mais « voyage avec un âne au pays des Cévennes », moins sur. Je ne connaissais pas, et c’est une fontaine sur une place de st Jean du Gard qui m’a donné l’info. Je ne savais pas. Ni non plus qu’il est le créateur du docteur Jekyll et de Mr Hyde.

Où ça mène la rando ? Hein ! Bon, St jean du Gard j’y passerais pas mes vacances. Comme ça pour une fin de rando, un petit restau avant le retour, c’est sympa. Mais la place près du vieux pont est vide. Les gens sont tassés sur l’énorme parking en attendant le circuit magique de 30 Km en tacot. Sur que j’aurais aimé faire la ballade ! Mais les centaines de bagnoles chauffées au soleil, les mômes qui râlent pour leur glace, c’est plus mon truc.

Alors, la encore des photos d’un promeneur pressé de repartir.


Précédent : Anduze et le Gard.

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1 avril 2010 4 01 /04 /avril /2010 13:29

Quelques paysages d'Anduze et du Gard.

 Anduze et le Gard-01

Le Gard traverse la vallée Borgne où je t’ai promené avec mon VTT. La porte d’accès à cette vallée est st Jean du Gard. Pour le Vieux VTTiste à la recherche de dénivelés les vallées  autour du Mont Aigoual et Aire de Côte avaient plus de saveur que les larges coteaux plus au sud. Une seule ballade m’a fait passer en fin de parcours à St Jean. Je m’étais arrêté à la gare où un train « à l’ancienne », un bon vieux vapeur, faisait l’aller-retour jusqu’à Anduze. Mes randos ne m’ont jamais permis d’être à l’heure pour un départ.  Le matin du dernier jour de notre séjour a St André de Valborgne, je file donc à Anduze. A quatorze heures retour à Paris. Peu de temps donc pour la visite. Une heure à pied pour passer le pont sur le Gard, regarder deux nageurs se battre avec le courant, apprécier quelques vieilles pierres. Il y avait un arboretum signalé. J’y fonce d’un coup de voiture. Il est juste à la gare qui fait la navette avec st Jean du Gard. Le ticket d’entrée est dissuasif, juste un coup d’œil sur les massifs dépassant la barrière et les séquoias géants qui dépassent plus loin.

Trop pressé pour prendre le temps de profiter. A revoir !

 

Juste quelques photos arrachées au paysage…

 

Précédent: le pendule du Mont Aiguoual

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9 février 2010 2 09 /02 /février /2010 15:47

Rando VTT dans la Vallée Borgne. A la conquête du mont Aigoual.

 

03 de tourgueille ves EspinasCe mardi il neige. Ce n’est pas rare qu’il neige un 9 février. La neige quand tu es au chaud t’ouvre un espace d’évocation. Tu regardes de la fenêtre de ton HLM les toits des immeubles plus bas. Elle tient ici, sur les tuiles rouges des toits neufs, elle fond là sur les zincs ternis par leur longue exposition aux embarras du ciel.   En face la grande tour n’est plus nette, le trou noir des vitres sombres s’éclaire des milles flocons qui nous séparent. Tu ne vois plus en ligne droite, ton regard furette entre les taches blanches pour reconstituer les lignes. Il te reste moins de huit cent mètres devant toi, la neige borne  ton champ de vision, autour de toi, tout se rapproche car l’espace se rétrécit.

Tu n’as pas de grands souvenirs de neige, une fois une marche en raquettes, une fois un peu de luge. Tes engelures quand tu fais des boules de neige. Les gants en laine tricotées détrempés t’ont brutalement gâché ton plaisir du jeu. Tu ne sais pas glisser, juste courir ou pédaler.

La neige va maintenir ton VTT à la cave. Si longtemps que vous ne vous êtes pas engueulés tous les deux ! Cet hiver t’a plus contraint que tu t’y attendais.

 

Début juillet, t’étais dans le Gard, dans cette merveilleuse vallée Borgne. C’est la visite de la maison de l’eau, en descendant le Borgne du Pas vers les Plantiers  qui te donne l’origine occitane du nom, « vallée Borgne », du fait des sources nombreuses qui courraient sous les schistes. T’imaginais une sombre histoire de cyclope….

Le pays se mérite. Les vallées sont bien creusées entre des collines austères.  Le paysage s’ouvre et devient plus rieur vers St Jean du Gard ou Anduze. Tu sais que de  st André de Valborgne le vieux VTTiste ne peut s’échapper qu’en passant deux ou trois cols entre 700 et 1100 mètres.06 chardon - le pendule du mont Aigoual

T’avais décidé de monter au Mont Aigoual. Ton choix c’était par le GR66 à partir du gite d’Air de Cote. Même si les randonneurs à pied t’avaient plutôt dissuadé d’essayer. La journée est super belle. Tu remontes le Col de l’Espinas par Tourgueille jusqu’au gîte d’Air de Cote. Tu repères le chemin du GR 66.  Tu as choisi d’aller au Col de l’Estrade.  Les panneaux ne sont pas clairs.  Au bout d’une heure d’une pente où tu t’épuises t’abandonnes. T’aurais souhaité croiser quelqu’un, mais personne. Les piles du GPS avaient  rendu l’âme, et tu avais du mal à estimer ce qu'il te restait à faire. Tu reconnais le coin de pique nique au bord du Tarnon et tu te lâches le long de  son lit dans la lumière du sous-bois. Tu te redresses t’abandonnes à la pente. Ton guidon est léger et ta seule inclinaison suffit à suivre les courbes  du chemin. Tu balances, tu ondules d’un virage à l’autre comme un pendule attaché au ciel . La gravité n’existe plus : un fil invisible te suspend au-dessus de la route, tu oscilles,   tu glisses sur l’onde de la vague agitée des méandres. Vers Gaseiral la pente s’inverse doucement. Tu reprends conscience de ton corps, de ton poids. Le col de Salides est devant toi, il rappelle ton cœur à la vie, relance le tourniquet des mollets. Il a dénoué ton rêve de pendule; tu retrouves la matérialité de la pente. T’es pas inquiet, t’étais monté hier. Avant de basculer, un dernier regard sur le paysage, sur le mont Aigoual qui t’a snobé. Tu te recentres sur la descente, tu renoues ton lien imaginaire au soleil, le testes, te suspends, relances ton oscillation pendulaire,  balancé au gré des pentes et dévers.

T’es le pendule du Mont Aigoual.

 

Précédant : la Vallée Borgne

 

Dans l’album « Pendule Mont Aigoual », j’ai ajouté aux photos prises pendant la rando VTT, d’autres images du même séjour, un autre passage.

 

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28 janvier 2010 4 28 /01 /janvier /2010 20:55

Le col d’Osquich et la Chapelle st Antoine - Les sources de la Bidouze - fin.

 

08 le col d'osquich -montée vers la chapelle st antoine De retour du dernier chemin cyclable, vers la source de la Bidouze, à st Just-Ibarre , t’es le seul client. Tu passes la porte, tu entends quelque chose qui fristouille venant d’une pièce qui pourrait être la cuisine, tu t’avances. Le gars est là, une grande poêle est sur le feu, de l’huile, du jambon des piments.

- « Bonjour, pourriez vous me proposer quelque chose à manger ? »  Le gars te reconnaît dans ton accoutrement de vieux VTTiste.

-         « Du loum, du Jambon, de la ratatouille, des frites ? ».

-         - « c’est bon, un peu de bière et de l’eau ! »

 

Tu sais que tout ça ne va pas t’aider à grimper le col d’Osquish. Mais le plaisir de la ballade est aussi dans le repos du vieux VTTiste. Tu te remplis de bon cœur, la terrasse est douce, le soleil légèrement voilé; tu t’étends en équilibre sur la chaise et t’abandonnes au bonheur de la sieste.

-         « Un café ? »

-         « Merci, non. »

Tranquillement tu commences à rassembler tes affaires, la carte, les lunettes, le téléphone. Tu vide le restant de la carafe d’eau dans ton bidon. Le gars t’en propose de la fraiche. C’est bon, de toute façon elle sera tiède quand je vais la boire.

 

Le col d’Osquich, c’est quatre cent mètres de dénivelé, entre 4 et 8%, tu penses qu’il te faudra une heure. T’aimes pas pédaler sur les routes comme çà, un peu lisse, un peu large,  tu les préfères serrées, nerveuses. L’avantage c’est la descente…

Dès le premier kilomètre, tu sens que la bière et les frittes pèsent lourd, tu choisis un rythme mesuré. Ton parcours est jalonné par des bornes du Conseil Régional qui t’indiquent le sommet à 5 Km et la pente à 6 %. C’est pour te démoraliser ou te donner confiance ?

20 le col d'osquich - bal des vautours à la chapelle st a 

T’arrives au col avant le délai que tu t’étais donné. Il y a un restau qui barre le paysage. Des gens sont à leur table pliante pour un petit pique-nique qui va tourner à la sieste. Tu vides ton bidon, marches quelques centaines de mètres pour quelques photos  sur la petite route vers la chapelle st Antoine. Quand t’as fini d’admirer les chevaux, tu repères ladite chapelle en haut de son mamelon. Ça grimpe, plus du gravier que du cailloux, et un ou deux passages que tu imagines bien musclés.

Une voiture te dépasse lentement, soulevant la poussière du chemin, hésitant sur les saignées d’évacuation de la pluie.

Tu te demandes si ça vaut le coup ? De retour à ta bécane, tu regardes la carte, 250 m de dénivelé sur deux km environ. Plus de douze pourcent. C’est du casse-pattes. Mais comme le paysage au col est sans vie, que t’as pas vu la source de la Bidouze, t’as besoin de ramener un trophée. Ce sera le haut de la chapelle st Antoine. Tu réfléchis au meilleur développement. Tu fais un tour sur l’aire de stationnement, et te lances. Moins de cinquante mètres, le cœur cogne, les jambes tétanisent, tu te laisses redescendre. Ce coup là, il faut mettre très petit et ne pas t’arrêter, tu sais que tu ne te relanceras pas. Deuxième envol ! Ça grimpe, t’es debout sur les pédales, la roue arrière chasse dans le gravier,  t’es à la limite. Deuxième tournant, tu t ‘épuises dans ce gravier où tes crampons n’ont pas de prise, tu te déportes sur la pâture, l’herbe sèche te donne de la prise, tu trouves le rythme, quelques blocs te dévient de la trace que tu projettes mais ça monte. T’es au deux tiers, des blocs rocheux t’obligent à reprendre le chemin en même temps qu’une bagnole craintive commence à descendre. Le hasard de ta course ta mis sur la gauche pour passer les rigoles au moins profond. Dans la vieille « Citron » qui descend, le gus est crispé sur son volant, le pare soleil lui cache la vue, il se laisse descendre sur les freins. La petite mémé, à coté, a les mains appuyées sur la planche de bord. Te voit-il ? Ou est-il incapable de se serrer, mort de trouille qu’il est ? Pas le moment de jouer « Duel »,  d’un dernier effort tu montes le talus et te poses. Le gars ne te voit pas, la mémé non plus…

Les arrêts brusques, le cœur n’aime pas, les tempes cognent un peu. Tu te reprends et décide de repartir. Mais le décollage est impossible, trop de pente, trop de cailloux de poussière, tu finiras les deniers cinq cent mètres en poussant la bécane. Pas grave, tu l’as déjà portée plus longtemps.

La chapelle est verrouillée. Elle ressemble à un hangar avec un clocher, trop moche. Pourquoi les gens viennent en pèlerinage ici ? Aucune idée. Un petit tour, quelques photos, arrivent les vautours dans les courants de l’après midi.

 

Aller, en route pour Larceveau ! Pas trois minutes pour retrouver le col, puis tu te lances dans sa descente. Comme je te disais, ces descentes sur un tapis de billard, c’est un régal. Pas de coup de freins, juste osciller  au  gré de la pente, même pas besoin de relancer. Quand tu es en bas tu regardes le GPS, t’as pas dépassé les 69 km/h. Zut ! T’es trop gros, le vent te freine !

 

Précédent : la source de la Bidouze – dernier parcours cyclable.

Début : Pont de Hurquet-Bergouye

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19 janvier 2010 2 19 /01 /janvier /2010 21:49

St André de Valborgne – col Salides – Aire de Cote – Tourgueille.

19 Vallée Borgne - tourgueilleCe deuxième jour dans la Vallée Borgne, le long du Gardon ou du Roumégous, le vieux VTTiste est dans un rêve. Il a vu un chemin équestre qui relie le col Salides au col de l ‘Espinas, il a sa journée devant lui, grimper un peu quand on est en forme, c’est juste pour activer l’adrénaline. Il fait beau. A peine neuf heure quand il attaque la D907 à la sortie de Valborgne. Des vélos il y en a. Le col  Salides est un passage pour le mont Aigoual. Mais là, il verra  après. Même des gamines le dépassent ; il a juste le temps d’un coup d’œil envieux sur les cuisses affutées qui emmènent  les jeunettes à bonne allure loin devant lui. Quand même, elles demandent si ça va. Le pourcentage n’est pas énorme, mais c’est parti pour sept, huit kilomètres sans répit. Le répit, le vieux VTTiste le prend en faisant une photo, et vidant son bidon.

Il repart, il grimpe heureux. Le cœur est au rendez-vous, les jambes tiennent, il démarre juste, surtout ne pas flamber !

Au col des bergers lui donnent l’occasion de photos inattendues. Un peu plus de mille mètres, la piste cavalière prend là. C’est un bon parcours, une partie en sous bois, le sol n’est pas cassant même s’il alterne la terre et le cailloux,  petites descentes et bonnes remontées, que de la santé. Pas fun coté paysage ! Une fois le VTTiste s’arrête, sort l’appareil vise, puis décide que ça ne rend rien ; en selle !

Le GR66  est bien balisé, tu ne restes pas longtemps sans être confirmé d’être sur le bon chemin.

C’est comme çà que tu arrives à Aire de Cote. Des randonneurs à pieds reviennent du Mont Aigoual. Ils font un petit pique-nique sur les bancs du gite. Ils en ont encore pour deux heures de marche pour Valleraugue. Le gérant te propose sandwich, tomates et fruit. Banco. T’as même pas à chercher. T’interroges : le mont Aigoual, le GR en VTT c’est faisable ? Non unanime. Par la route c’est facile, un boulevard. Mais le GR66, là , c'est de la vraie rando, il y a de la pente, des gros cailloux, même en le portant le VTT sera un handicap. T’abandonnes l’idée, mais t’y réfléchiras encore.

Le retour vers St André de Valborgne se fera en passant par Tourgueille où tu reviendras deux fois pour profiter de ce village. Pour toi, il apparaît plus ou moins abandonné. Mais un petit recoin forme une place, entre une maison rasée, un terre-plein au-dessus de la gorge du Roumégous, des familles  font une pétanque acharnée. Les grands-pères, les garçons, les jeunes femmes, chacun ses boules, chacun son geste, chacun son exclamation.

Tu poses la bécane, sorts l’appareil, salues  dans ta combi noir et rouge, et photographie comme ça vient maisons, toits et vieille chapelle abandonnée.

Je repasserai deux fois, tellement ce petit village m’a saisit.


A suivre: le pendule du Mont Aigoual 

Précédent: Le Pompidou - Les Plantiers.

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8 janvier 2010 5 08 /01 /janvier /2010 11:31

Les sources de la Bidouze – suite de mes randos VTT.

 

02 vers le pic de belchouLe froid et la neige te font regretter septembre à remonter tranquille vers la source de la Bidouze.

Ça t’avait pris comme ça. Tu tournais en rond sur des parcours qui ne t’obligeaient pas à prendre ta voiture. Donc tu suivais régulièrement la Bidouze de Came à Guiche, en passant par Bidache.  Mais l’intérêt s’efface doucement. Pour te relancer, tu  imagines de suivre les routes,  sentiers, chemins de randonnées qui longent ou coupent le lit de la Bidouze en remontant vers sa source. Un simple fil conducteur pour te redonner le plaisir d’un paysage neuf.

Ce quatrième jour, j’ai à nouveau laissé la caisse vers Uhart-Mixe, et je m’échauffe tranquillement dans la brume en direction de Larceveau. Pas de chemin de traverse, l’objectif n’est pas là. Ton vrai parcours débute à la sortie de St Just-Ibarre, tu regardes la belle route monter vers le col d’Osquich et tu te laisses tomber sur la petite route à droite où il y a la petite flèche « Source de la Bidouze ».

 

Quel matin paisible ! La brume te protège du soleil direct. Pas de tracteur dans les champs. Tu roules le long  de petites exploitations. Des maisons regroupées dans de tout petits hameaux comme Ordiarp. Les enfants jouent sur la route sans soucis. A chaque pont tu quittes ta route pour retraverser la Bidouze, photographier son lit qui se rétrécit. A plusieurs endroits c’est complètement sec. Elle est cachée sous les herbes ou les pierres. Avec la dernière maison tu quittes aussi le goudron. Tu commences à monter sans difficultés avec un chemin de glaise et de grès rouge, régulièrement détrempé dans le sous bois. La Bidouze tu ne la vois que par un trou du feuillage qui surplombe la petite tranchée où le soleil la fait briller au rythme du tremblement des feuilles. C’est agréable cette solitude où tout te tire les sens : la lumière scintillante, l’odeur des feuilles pourries mélangée au parfum des mousses, ton pas quand tu marches dans cette glaise gravillonneuse.

 

T’es obligé de laisser passer les montons. Tu les retrouveras au retour. T’arrives au dernier pont. Sur la carte IGN, plus qu’un pointillé qui grimpe jusqu’à la source. Sur le terrain, un chemin raide au flanc de la gorge de la Bidouze. Il est entièrement ombragé, les mousses coulent comme des éponges  saturées, ton pied s’enfonce immédiatement. T’as le vélo sur l’épaule, qui s’accroche dans une branche et te déséquilibre, tu glisses. Tu lâches ta bécane et décides de voir un peu comment ça se présente. Ça glisse, la montée n’est pas difficile, mais les crampons de tes chaussures VTT ont une double semelle de boue et de feuilles grasses. Ça n’agrippe plus.  Demi-tour !

Tu te promets de revenir avec les chaussures de rando, mais les circonstances ne seront pas là !

Quand tu reprends ton VTT, impossible de monter dessus. Te voilà parti pour une demi-heure de nettoyage de pompes.  Surtout les petits cailloux qui bloquent le cale-pied.

Dans la descente tu fais les photos que la nécessité de garder le rythme en montant, t’avait fait mettre de coté.

A st Just- Ibarre tu retrouves le petit restau. Trop tôt pour rentrer, t’as pas ta ration de km ; L’après midi tu feras le col d’Osquich.

 

A suivre : La source de la Bidouze.

Précédant : Larcevaux Ostabat.

Début : Pont de Hurquet - Bergouey

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13 novembre 2009 5 13 /11 /novembre /2009 16:40

De St-Just –Ibarre à Ostabat et Uhart-Mixe.

Les sources de la Bidouze (j3 fin).

 

L’étape à St-Just Ibarre dans cette gargote sans prétention, mais accueillante et serviable, te repose bien. Il fait une chaleur brulante mais pas étouffante. Tu remplis tes deux bidons et il est un peu plus de 14 h quand tu te relances pour remonter vers Larceveau. Tu fais un tour de village et tu repères le dernier tronçon de ton but, la source de la Bidouze. Ce sera pour le lendemain.

Comme tu es descendu par les chemins buissonniers, le retour débute direct en suivant la départementale. Larceveau s’étale le long de celle ci. Tu en fais deux fois le tour, prends la photo de l’église et de quelles tombes discoïdales, mais ce n’est qu’un carrefour traversé par des véhicules pressés.

 

Juste à la sortie tu reprends le GR65 en direction d’Ostabat Puis de Harambeltz où tu étais passé la veille. C’est là où le VTT est sympa. Grand soleil, la plus longue partie du sentier à découvert, mais tu surfes sur les bosses et les cailloux avec jubilation. Si les villages sont déserts dans cette après-midi de septembre, les sentiers eux sont pratiqués par des randonneurs assez nombreux. Par deux ou des petits groupes de six ou huit, tu les croises ou tu les dépasses. Dépasser est toujours délicat. Non seulement parce que le chemin n’est pas si large, mais parce que, dans la petite cote,  tu ne veux pas casser ton rythme, et malgré un « bonjour, attention ! S’il vous plait… » le groupe n’imagine rien d’autre que le pas lourd des semelles « Vibram » sur les galets, le choc de la pointe du bâton, mais le silence du vélo les surprend. Ils s’écartent souvent où tu voulais passer. T’imagines ta super-combi griffée aux barbelées ? Coup de rein, déhanchement, tu passes, le bonjour rituel, mais t’as déjà vingt bons mètres quand leur réponse te rejoint…

Là, une vraie bosse, pas longue mais pointue, tu mets la gomme sur ton petit développement. Quand t’es en haut, tu te poses et apprécies l’effort. L’occasion d’une petite photo. Pendant quelques centaines de mètres un petit bois bien venu.

 

Tu rejoins Harambeltz sans effort et te laisses retomber dans une descente rapide vers Uhart-Mixe. Ta journée a été heureuse. Tes efforts mesurés sans t’épuiser. Le décor de ces collines basques qui cernent la Bidouze t’est plus familier.

Le retour au village se fait par la grand-route. Tout d’un coup, tu reçois une giclée d’eau au passage d’un pont routier qui enjambe la Bidouze. On est sur la circulaire qui contourne St Palais. Tu prends le premier petit chemin, t’hésites, tellement il est détrempé. Tes chaussures VTTistes s’enfoncent. Le pris à payer pour voir. Pendant toutes ces journées de rando, t’étais sous le charme de ces petits ponts de pierre, ces énormes dos d’âne aux parapets meurtris par les machines. La Bidouze, avant st Palais, est une toute petite rivière,  les cailloux affleurent, même pas de quoi se couvrir les chevilles en marchant. Il n’y a pas d’eau. Même entre Bidache et Guiche, le niveau n’a jamais été aussi bas. Mais là, il y en assez pour transfuser les kiwis.

Pauvre Bidouze !

 

Précédent : la Bidouze d’Uhart Mixe à St Just-Ibarre

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21 octobre 2009 3 21 /10 /octobre /2009 21:36

Les sources de la Bidouze

Jour 3

Uhart-Mixe : Bunus

 

Aujourd’hui où tu relis tes notes et sélectionnes quelques photos, tu te réconfortes du plaisir que tu as pris en pédalant à la découverte de ces petits coins de cette vallée basque. Le vieux VTTiste soigne un lumbago tenace qui lui a coupé les ailes. Le prix à payer de petits travaux domestiques : plus d’un mois sans vélo ! La double peine : d’abord t’as mal, ensuite la privation. Et le froid qui réveille la vieille tendinite. C’est pas juste !!

 

Ce début septembre, chaque jour t’apporte son petit bonheur de charme. Tu ne sais pas pourquoi tu voulais suivre le cours de la Bidouze, ou plutôt la remonter ? Mais en scrutant ta carte,  comme un « fourty-niner »  son tamis de chercheur d’or, des petits chemins recoupent la Bidouze pas loin de la grande route vers St jean Pied de Port. L’exotisme des variantes du GR 65 et la sécurité de pouvoir te rentrer sans souffrir, en cas de fatigue, en te laissant glisser le long de la 933.

 

Il n’est pas dix heures ce matin là quand tu sors le VTT du coffre, t’enduis de crème solaire, replis ta carte dans la poche du sac. Uhart-Mixe est ta base arrière, le cas où, il y a ce relais des pèlerins pour manger.

T’avais repéré un petit chemin pointillé qui semblait dépasser Ahransus et rejoindre Arros. Quand tu t’arrêtes sur le petit pont près d’une exploitation, Eyhera, l’homme qui travaille t’interpelle pendant que tu fais des photos.

- Pour Arros ? Vous avez meilleur temps de suivre la départementale !

- Bien sur mais l’enjeu n’est pas là, c’est le sentier qui y mène, je pense, après la maison là-bas que je cherche à suivre.

-    En vélo ? Enfin ! Oui il y a un chemin, mais il faut passer la barrière derrière la maison.

-         Merci !

Quand tu arrives là, c’est plus compliqué. Le sentier est bien là mais si la grille n’est pas infranchissable, les deux chiens qui aboient et ont déjà laissé une trace bien profonde à défendre les limites de la cour, ne te laisse pas d’espoir de passer. Les champs tout autour, ton premier enjeu t’échappe. Demi-tour.

 

Quand tu repasses, l’homme te questionne à nouveau. Si, si,  il y a bien un sentier, vous n’avez pas su trouver…

Quelques centaines de mètres et tu rebascules vers la Bidouze, nouveau pont, t’es attiré par le village devant et oublies de bifurquer vers Arros. Quand tu reconnais la croix des chemins de st Jacques si caractéristique tu réalises que tu es à Juxue, pas à Arros. Tant pis, la lumière est meilleure que l’autre fois, tu refais quelques photos. Encore un demi-tour, tu ne rates pas cette fois-ci la petite route d’Arros.

Quand tu y es, t’es un peu déçu. Juste de grosses exploitations agricoles à l’ancienne. Tu continues vite vers Cibits. Il ne te reste pas beaucoup de chemin pour Bunus.

Pourquoi t’avais choisi Bunus comme terme de ta balade ? Tu ne sais plus, juste pour te réserver pour la dernière étape où tu penses qu’il va vraiment falloir grimper.

 

-     Tiens, tu ne nous annonces pas tes perfs ! Ton  odomètre ne marche plus ? D’abord, pourquoi tu t’épuises comme ça, dans tes balades ? Qu’est-ce que tu cherches ?

-         Rien, ou plutôt tout ! Vivre ! Tu sais « vivre », c’est tout ce qui en toi résonne de sensations, de bonheurs minuscules, de ces petites craintes d’être perdu, d’en faire trop ! Ces heures où ton portable ne capte pas et où tu es livré à toi-même, tu ne dois compter que sur toi, sur ta confiance en tes propres moyens. Alors dans ces instants là, tu lâches prise avec le dur du réel, de l’instant concret, de l’obligation, de la nécessité de faire, du résultat à atteindre, du rendre compte de ton temps, de ce que tu devais atteindre…

-         Tout ton être devient vélo. Tu VTTistes dans ta tête. Tu n’es que sensations : le cœur est bien, le rythme est là, le souffle puissant et régulier, les cuisses comme  des bielles, t’as oublié le mot "tendinite". Chaque arbre est un signal de ta sensation de vivre. Te perdre, te retrouver, contourner, monter, descendre, regarder, voir, respirer, s’arrêter, contempler ; renifler la bouse, le crottin, l’herbe fauchée, la paille coupée, le bitume fondu.

-         L’eau que tu bois ! Jamais tu n’en bois tant. Amoureux de la première gorgée de bière, tu ne sais le gout de la dernière, ni si tu sauras la savourer. T’es pas pressé pour le compte ou le décompte…Les céréales, les biscuits que tu ingurgites comme un affamé devant une colline où ton regard cherche la récompense du chemin à parcourir.

-         Alors ces photos ? Toutes ces photos ? Rien ! Tu es  passé là. Elles témoigneront que t’étais juste heureux, que tu n’avais pas d’autres ambitions que de vivre ce court instant là où ton appareil déclenche et te restitue quand tu appuies sur le bouton de visualisation, l’image d’ombre et de lumière, de ciel infini, d’une eau insaisissable, de cette vie que tu veux emprisonner dans un cadre numérique, et qui s’égrène comme le tic tac des vieilles pendules ou la répétition des angélus.

-         La vie est un flux ; La Bidouze est un flux, tu sais où elle se termine, tu veux voir où elle nait. De toi tu sais juste d’où tu viens…

 

 

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10 octobre 2009 6 10 /10 /octobre /2009 11:01

Uhart-Mixe

Les sources de la Bidouze (3)

 

Ce matin la pluie noye le ciel. Le VTT rouille dans la grange. Moins à cause du temps que du dos que des menus travaux ont malmené. Reste donc à ouvrir le livre des souvenirs.

 

En septembre tu t’étais régalé de ballades. Je te disais dans mon précédent sujet que j’avais quelques photos sur Uhart-Mixe, j’y étais même repassé faire un peu de vidéo, mais je n’ai pas les fichiers ici.

 

T’avais du traverser ce village une centaine de fois sans t’y arrêter. La route est celle de st Jean-Pied-de-Port  dont l’attractivité et un certain éloignement conditionnaient ton passage rapide sur la départementale qui coupe le village en deux.

 

J’ai quatre guides, là dans le tiroir : Pyrénées 74 (Michelin), pas de trace du nom du village. Idem dans celui du Sud-ouest hachette de 99. Deux du Seuil de 71, probablement un acheté par mon beau-père : pas vingt mots, pourtant, il met en évidence le carrefour de Gibraltar des chemins de st jacques.

Comme tes ballades VTT t’y feront passer trois fois, à chaque étape, quelques  photos : principalement le Parc d’une sorte de château plus ou moins abandonné. De beaux arbres, mais aussi d’autres tronçonnés. Les ruines d’une chapelle effondrée. Un pont sur la Bidouze et cette étrange passerelle qui pourrait servir à un film d’aventure pour Indiana Jones. Gare au plongeon. La Bidouze roule plus de cailloux que d’eau en ce moment.

 

Voilà mon petit coup de cœur nostalgique sur ce petit lieu qui désormais accompagne ma quête des sources de la Bidouze.

 

 

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