9 février 2007 5 09 /02 /février /2007 23:42
Islande 2006 (11)
 
Geysir
 

Ce 16 juillet plusieurs sites remarquables. Après Gullfoss nous arrivons à Geysir. Le guide du routard dit que c’est de la que vient le mot geyser. Je n’avais jamais vu de geyser. Et les jaillissements d’eau chaude vus à Hveravellir dans la tempête ne m’avaient pas impressionné. Là en entrant dans le parc, on repère l’affiche du geyser qui a fait la célébrité du site. Ne jaillissant pratiquement plus depuis un tremblement de terre en 2000.


Heureusement pour moi, à quelques centaines de mètres, s’élève une colonne d’eau et de vapeur. C’est le Strokkur qui a pris la relève. Un jet environs toutes les dix minutes. Ne compte pas sur ta montre pour réussir la photo de la bulle bleue. Le Strokkur est capricieux. Son horloge varie de 5 minutes à plus de 12.

Cependant à trois mètres de sa source, la première fois qu’il a jailli sous l’objectif de mon Kodak, la surprise a été telle que j’ai lâché l’appareil. Ris pas ! Je mettrai la vue sur le DVD qui résumera cette balade dans l’ouest Islandais.

Pendant que l’essentiel du groupe allait se baigner aux sources chaudes, je suis resté un peu bêtement à regarder sous tous les angles la magie de ce souffle bleu qui projette eau et vapeur.

La bulle bleue ! Instant magique ! Tellement bref qu’il faut plein d’attention pour que l’œil s’en imprime.

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11 geysir strokkur
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2 février 2007 5 02 /02 /février /2007 10:05
Le long du Langjokull vers Gullfoss, la vallée de Kjolur
 

Ce matin la consigne était ferme, à 9 h 15 on part. La nuit avait été glaciale, le vent et la pluie n’avaient pas cessé. Un petit chauffage avait permis de casser le froid, et au matin nous étions prêts. Quelques éclaircies, très courtes, les nuages bas chassés par le vent défilent en continu. Dès le départ d’Hvitarvatn on prend la dimension du Langjokull. Plus de 100 km de glace, ne passent pas inaperçus. Plusieurs fois un bref coup de soleil permettait d’en apprécier la belle couleur et notamment la belle coulée du Norourjokull dans le lac Hvitarvatn. Mais Victor ne comprenait pas qu’on veuille s’arrêter pou la photo. Quand il accepte, le lac est loin et les nuages ont déjà tout recouvert.


Si quelqu’un se rappelle le sens du tumulus de pierres au pied de Blafell (Le Mont Bleu), qu’il me le dise. Je n’ai rien retrouvé dans mes notes. Est-ce Beinaholl, la bute aux ours ?

Elle doit avoir à un rapport avec la légende ou l’histoire (en 1780) des deux bergers partis achetés des moutons au sud. Bloqués par la tempête au retour, on ne retrouva d’eux, de leurs compagnons et du troupeau qu’un amas d’os. La vallée de Kjolur que nous descendons ne fut plus utilisée pendant longtemps. Les légendes, Ogres, Troys et autres sorciers nous ont accompagné tout ce voyage, si bien racontés par Asa.

 

Quand nous laissons le bus au parking pour doucement nous engager vers le chemin de la chute d’eau de Gullfoss. Le regard se perd dans une vaste plaine entre las glaciers. Sans la voir, on devine que la rivière (la Hvita) est au fond dans la gorge dont on repère le tracé sombre. Et au-dessus un grand nuage de brume que le soleil découpé par les nuages fait passer du bleu au gris. Je n’ai connu que deux ou trois grandes chutes d’eau, mais aucune n’avait le caractère puissant de celle là. Le prospectus pris au pavillon de Sigridur près de l’entrée indique un débit de 130 m3 par seconde pouvant atteindre 2000 m3 lors des plus grandes crues mesurées.

 

Sigridur Thorarinsson, la géologue dont j’ai photographié l’affiche, s’est battue pour nous permettre de contempler ce trésor, convoité depuis 1907 et jusqu’au dernier projet de 1977 pour la production électrique de 2 444 GW/h.

Cela ancre le patrimoine géologique de l’Islande. On le visite aujourd’hui dans des conditions difficiles. Le refus de l’industrialisation des équipements touristiques, garantit son caractère authentique. Ce voyage a un goût fort.

 Cette chute, quelle puissance !

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27 janvier 2007 6 27 /01 /janvier /2007 09:56
Blonduos Hveravellir Hvirtarvatn
 

Petit matin à Osar. Après une ballade matinale le long de la cote pour profiter des couleurs du matin jusqu’aux rocher d’Hvitserkur, nous faisons halte un peu plus loin à Blonduos. C’est une vraie ville. Courses au super-marché, on nous y accueille avec le café. Du soleil du matin, il ne reste bientôt rien.

Notre bus s’engage sous la pluie et le vent rageur dans la vallée entre les deux glaciers Langjokull (le glacier long) et Hofsjokull (le glacier rond). Les températures chutent brutalement. Le bus est secoué par les bourrasques de la tempête, les nuages noir emprisonnent le ciel, on essuie la buée des vitres pour tenter d’apercevoir quelque chose. Rien ! Bientôt la boue recouvre l’extérieur. L’heure est aux blagues et aux chants scouts !

La route F.35 nous fait louvoyer entre les lacs de Auokuluheioi. Moins de cinq minutes d’arrêt à ce qui est le belvédère de Afangafell. Vent violent. Nuages qui passent à toute vitesse. La table d’orientation ne sert à rien. Le froid nous prend. J’ai essayé un peu de vidéo, on ne voit rien, on n’entend rien, et le bus attend.

A l’intérieur on se réchauffe. Victor, le Chauffeur nous dit que ces tempêtes durent rarement plus de deux jours.

Quand nous arrivons à Hveravellir, nous nous emmitouflons. Le vent fait gicler la pluie. Sous ma capuche serrée, je n’entends que la fureur du vent. C’est mes premiers geysers. Quel ne fut pas notre étonnement en voyant des gens se baigner dans les sources chaudes. Une bonne partie du groupe alla se changer dans une baraque spartiate et plongea à son tour. Cinq degrés dehors, trente neuf dedans…

Encore des heures de route avant la hutte de Hvitarvatn où nous allons passer la soirée et la nuit. Sur mon carnet j’ai noté que ce soir là, la crispation pour l’affectation des groupes dans les chambres avait pris une dimension particulière. Une des chambres non terminée servait d’entrepôt. Un petit poêle au milieu des dortoirs tentait de casser le froid. Finalement la nuit fut bonne. Le lendemain on ira à Gullfoss…

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19 janvier 2007 5 19 /01 /janvier /2007 23:23
Islande 2006 (8) de Latrabjarg à Osar
 

Nous quittons Latrabjarg à contre-cœur, poussés par les nuages et la pluie. Entre les mouettes, les pingouins, les goélands bourgmestre, le regard ne sait où se poser. En préparant ce sujet, je suis un peu déçu par les images et surtout le son du caméscope envahit par le vent. J’ai pourtant encore dans l’oreille tous ces cris qui ponctuent les incessants va-et–viens de la falaise au grand large.

Nous ferons un rapide casse-croûte à Brunnaverstod avant de rejoindre par courtes étapes le gîte de Rallhsdaller. On profite de la lumière du soir.

(deux photos de Michel pour illustrer mon sujet)

Le lendemain 14 juillet une très longue étape nous fera quitter le grand ouest par une route côtière qui ne nous épargnera aucun détour. Certains fjords bien qu’étroits font plus de 10 km de long. Petite pose à Buoardalur toujours dans le vent. Peu avant notre arrivée, une petite éclaircie nous accompagnera le long des chutes de Kolugljurur.

En préparant mes images, j’ai eu l’impression que toute notre journée s’était concentrée sur cette fin d’étape et notre installation à Hvitserkur près d’Osar. D’abord le ciel s’était dégagé, le soleil donnait des couleurs inattendues à la mer et sa plage de sable noir. J’ai passé près de deux heures à regarder les phoques. Sans oublier, bien sur cette merveille d’arche au bout de la baie.

La prochaine étape sera la pire de toutes, interminable, dans le froid et la pluie et nous ne verrons presque rien des deux formidables glaciers le Langjokull et le hohfjokull entre lesquels nous roulerons.

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10 janvier 2007 3 10 /01 /janvier /2007 22:25
Latrabjarg. La falaise aux oiseaux.
 

Ce matin, il n’y a pas de retardataires. Le bus nous dépose avant 9 h 30 au parking, point de départ pour la rando le long des falaises de Latrabjarg. On a lu les guides on sait que l’on vient voir les macareux, ces fabuleux oiseaux d’Islande, plus de 6 millions dans l’île. La majorité là, au bord de cette falaise, car ils nichent en haut de la falaise. Sur la vidéo vous en verrez un voler, très saccadé. Le guide nous dit qu’il peut voler à 80 km/h et plonger jusqu’à 60 m. J’ai fait près de 50 minutes de vidéo sur cette falaise : beaucoup de vent, mais quand le calme est là on se laisse envahire par les cris de toutes sortes.

Je ne connais rien aux oiseaux, mais ces colonies de pingouins, ces guillemots et autres mouettes tridactyles m’ont fasciné. Le dernier jour au restaurant nous pourrons goutter le macareux.

La falaise s’élève progressivement. Au parking on est à une cinquantaine de mètres au-dessus de l’eau. Depuis la pointe la plus à l’ouest de l’Islande (Bjargtangar) on longe la cote sud, vers l’ouest. Le vent ne laisse que peut de répit. La falaise culmine à 510 m, mais les nuages nous bloquent en-dessous de deux cent mètres. Plus rien à voir ! Après trois heures de marche il faut se replier et trouver un coin abrité pour le pique-nique.

Oui, je parle toujours de bouffe ! ben ! Le vent et le froid vous y font penser. J’ajouterai qu’une petite bière ce cinquième jour aurait été appréciée.

Je n’ai pas beaucoup de photos à mettre en ligne, trop de vidéos gâchées par le vent et par le bouger des prises de vues. La semaine prochaine je récupérerai une des photos de Michel.

A suivre de Latrabjarg à Rallhsdallir.
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7 latrabjarg
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5 janvier 2007 5 05 /01 /janvier /2007 16:19
Islande 2006 (6) Hnjotur –Breioavik
 

Il y a toujours une émotion quand on monte sur un bateau, un ferry, même une barque. Rien à voir avec l’angoisse sourde qui nous tient dans le décollage ou l’atterrissage d’un avion. Celle qui nous prend là, c’est celle du voyage, de la découverte, de la rupture et du lien tendu par le sillage. Le bruit des machines, l’odeur du gazole annoncent l’événement : on part. Dès lors, le vent n’est plus le même. Le regard cherche sur 360 degrés les repères, des images sur ces rives qu’on quitte. Il se projète au loin, avec la patience d’un guetteur en haut d’un mat ou dans la cabine du pilote : ce point, cette tache, cette ombre, est-ce là ?

Le court arrêt sur l’île de Flatey ne provoque pas l’agitation d’un bateau sur l’amazone. Trois voitures descendent avec quelques personnes, quelques bruits de cabestan, de passerelle grinçante, et la course continue.

Nous ne restons pas à Brjanslaekur, à peine débarqués, nous nous dégourdissons les jambes sur la plage. Une vraie plage, avec des vagues douces même par ce vent. Autour des falaises plus ou moins hautes, avec une pente douce vers la mer.

Le fjord de Patreksfordur que nous descendons tranquillement vers l’Ouest nous amène à ce curieux musée de Hnjotur. Lieu complètement inattendu, où l’on trouve le bric-à-brac des équipements technologiques des années 40-50, et d’authentiques outils, équipements des chasseurs et pécheurs islandais. Choc de cultures mortes…

 

A Breioavik, nous sommes bien installés. Le soir la déambulation sur la plage nous a fait découvrir les sternes. Leurs nids sont au raz du sol, dans le sable de la plage. Cris et attaques en piqué. Il fallait se protéger la tête

La falaise aux oiseaux, Latrabjarg, c’est pour demain. Fin de cette journée de transition, plutôt reposante.

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Debut: Reykjavik Glymur

Précédent: Olafsvik

A suivre: Latrabjarg

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28 décembre 2006 4 28 /12 /décembre /2006 22:13
Olafsvik – Grundarfjordur – Stykkysholmur
 

Incroyable le nombre de sites parcourus ce onze juillet. La péninsule du Snaefellsnes est un trésor. Nous avons fait le tour du fameux Snaefellsjokul, sans jamais bien le voir. Mais les plages et les concrétions de lave ont montré leur caractère. Leur végétation aussi, inattendue ! Après nos longues ballades, nous arrivons le soir vers 19h30 dans l’auberge de jeunesse qui nous héberge. N’étant pas de cuisine ! J’ai pu partir vers le port de Grundarfjordur, le village et contempler le site. Rare !

La présence de bateaux français est un témoignage de la vieille tradition des pêcheurs d’Islande, ces pêcheurs français qui venaient s’abriter là, pendant leurs campagnes.

Sur la vidéo, j’ai terminé sur notre départ avec le ferry depuis Stykkisholmur le lendemain 12 juillet.

Nous partons plus au Nord, plus à l’Ouest.

Quelqu’un m’a fait la remarque, que je n’allais pas très vite dans ce voyage, que je traînais…Oui !

Oui ! J’ai plaisir à repasser par tous nos chemins, par tous ses sites naturels si forts, comme je le disais, il y a un mois, je vous relaye sur ce blog mes sensations, mes petites émotions quotidiennes. Et j’en laisse de coté ! C’est cette lente progression, avec des éléments si présents (le vent, la pluie, plus tard le froid puis le soleil) qui donnent le vrai sens de ce voyage.

A bientôt pour Latrabjarg
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Debut : Reykjavik Glymur
Precédent: Snaefellness
A suivre: Hnjotur - Breioavik
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22 décembre 2006 5 22 /12 /décembre /2006 14:27
 Péninsule du Snaeffesllnes
 

Ce troisième jour de ballade au contact de ce paysage inattendu a généré chez moi de nouvelles sensations. Jamais l’océan que j’ai tant visité de la Pointe du Raz à San Sébastian ne m’avait à ce point captivé que ce jour là. Ce petit sujet retrace nos quatre premières heures de ballade. Plus de 80 photos et 20 mn de vidéo. Il fallait que mes sens soient mis en alertes de partout. Les conditions climatiques rudes sans être extrêmes y ont vraiment contribué. J’ai eu du mal à choisir mes illustrations : d’abord la présence des éléments est plus dans la sensation que dans les images, celles ci souffrent d’ailleurs du manque de lumière et de la présence obsédante du vent qui étouffe mes commentaires et, lèse-majesté ! Le chant des mouettes tridactyles…

 

Refaire cette longue déambulation le long des falaises de basalte noir, dans les herbes couchées par le vent, buter sur les chemins de lave, talonner sur les galets noirs si polis de la plage, entendre le vent dans la capuche de mon K-way m’a replongé dans le bonheur de l’instant de cette vraie découverte pour moi. Ouais ! Je suis fleur bleue ! Mais quand le plaisir est là, il ne faut pas le gâcher.

 

Le petit port de Miohus n’est agité que par le vent et les vagues. Pas de caravanes touristiques pour le dénaturer. L’église ou le temple en haut de la falaise fait briller son toit rouge, comme un phare de plongée les coraux.

 

En préparant ce petit sujet, je constate que je n’étais pas souvent près de notre guide, pas de notes dans mon carnet, j’ai du reconstituer le parcours avec les traces prises par mon GPS de rando.

 

La soirée de la veille, j’avais été volontaire pour la préparation du repas du soir. Du coup, je n’ai pu profiter de l’éclaircie sur le Snaefellsjokull. Vers 22 h, j’ai pris quelques images que j’ai mises au début. Heureusement que la nuit tombe tard près du 65 ème parallèle .

 
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15 décembre 2006 5 15 /12 /décembre /2006 23:08
Glymur - Borgarnes - Elborg
Avec cette troisième page des carnets de voyage en Islande, nous continuons notre approche tranquille des caractères des paysages de l'ouest islandais. Les catalogues de voyage titrent sur  "l'eau, la glace, le feu".  Cela a été une vraie découverte pour  moi, ces fjords. Les images de ces cotes découpées, de ce jeu de saute mouton "mer / collines / mer " , de ces longs détours pour atteindre ces villes que l'on voit de l'autre coté, et notre petit bus perdu , louvoyant  en solitaire le long des routes longeant les cotes, traduisent la lente prise de conscience de ce que l'espace et le temps vont donner un rythme inhabituel au voyage.
Nous avons quitté la cascade de Glymur qui est l'autre visage de "l'eau ". La mer, les cascades et autres chutes d'eau sont des dominantes de ce voyage.
Nous allons découvrir le cratère d'Elborg. Première expression du "feu". Un cratère ordinaire, assez facilement accessible . Mais typique.


Autre facette du voyage islandais, le pique-nique de mi-journée. Et là, miracle! Des tréteaux, des glacières avec des préparations variées. Et la thermos magique pour un petit coup de chaleur avant de repartir. La première fois chacun se jette sur tout ce qu'il peut attraper, jusqu'à comprendre qu'il y aura toujours suffisamment! 
Ce premier pique-nique dans une ancienne usine de dépeçages des baleines, à l'abri de la pluie, mais balayée par le vent a été vite expédié.
Ces dernières images du 11 juillet.
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Début: Reykjavik Glymur
A Suivre: Penninsule du Snaefellness
Précèdant: Hjvaljordur Glymur


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8 décembre 2006 5 08 /12 /décembre /2006 04:00
Hvalfjordur – Glymur

Dans cette seconde étape de notre ballade islandaise, nous avons à peine quitté Reykjavik, que c’est déjà le fjord d’Hvalfjodur. Åsa nous donne quelques infos sur les activités du fjord, l’abri qu’il constituait pour les bateaux pendant la guerre, et l’usine pour dépecer les baleines, fermée depuis 17 ans. Quand on arrive au fond du fjord, tranquillement elle met son sur-pantalon, ses chaussures et son pull en laine islandaise (j’en ai acheté un pour moi, super !).


Le bus s’arrête sur un parking désert et le temps de serrer les capes de pluie, nous voilà partisi.

Quelques explications sur le Lupin de l’Alaska pour recréer de la végétation sur les laves, et nous montons doucement.

A la passerelle (un tronc et un câble), un mot pour dire comment faire et hop ! De l’autre côté de la Bolnsa. J’avais l’habitude des guides pyrénéens. Des hommes jeunes, grands, secs, bronzés, des jambes longues comme des pattes d’araignées. Qui dans tous les passages difficiles marchent à côté de toi, sont derrières ou devant, enfin s’inquiètent de ton faux pas, et te mettent la pression…

Là, cette femme tranquille, sa chevelure rousse ramassée sous son bonnet de laine, un petit sac de rien pour la pluie, passe la passerelle en trois petits pas posés et nous invite à suivre. Elle nous accueille avec un gentil sourire, s’assure que tout le monde vient et enchaîne la promenade.

Le ton est donné. Le rythme aussi. On a le temps de contempler, on peut souffler si ça grimpe trop dur, et attendre si on ne se sent pas sur de soi. Les plus en forme peuvent tout gravir. Et pour celui, comme moi, qui aime aussi s’installer dans le paysage, c’est la détente.

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2 hvalfjodur glymur
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**   (A suivre Glymur - Borgarnes)

Debut: Reykjavik Glymur

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