19 mars 2007 1 19 /03 /mars /2007 13:39
Descente de la Foz de Salinas entre les Mallos de Aguero.
 

Il faisait frais et venteux en haut de la Foz de Salinas. Pendant que nous montions, nous avions derrière nous la chaîne des Pyrénées. Ses sommets blancs tranchaient à peine avec le ciel gris qui nous avait recouvert brusquement. L’air est frais.. Juan nous dégote un petit refuge où nous mangeons tranquilles, et nous donnons une petite heure de sieste. De l’autre coté du col on aperçoit le petit village de San Felices dans la plaine. Il nous faudra encore marcher une heure pour découvrir les mallos de Aguero. Le chemin de descente n’est pas si facile. On s’y tord les chevilles. Faut dire aussi que le spectacle est là. Nez en l’air on guette les vautours et un peu plus loin les choucas. Pauses fréquentes et explications de Juan. Pas chauvin : « c’est mieux de venir à Ajuero que de faire le tour du monde. ».


Les mallos.

Ne cherchez pas dans le dictionnaire des Pyrénées les villages d’Aguero ou de Riglos. Il n’est fait référence qu’aux Mallos (de Riglos et d’Aguero). Leur composition : des monolithes de conglomérat. Nous verrons en faisant le tour des mallos de Riglos que c’est le paradis de l’escalade.

 

Même si le sentier est dur, les parfums de thym et d’autres fleurs nous accompagnent. Par moment une petite bruine aussi.

 

Un peu avant 18h00 le mini-bus nous reprend et nous dépose rapidement à Riglos. Nous découvrons les chambres d’hôtes d’Isabelle. Après la douche le groupe s’égaille, je fais le tour du village et quelques photos essayant de garder le souvenir de ces mallos comme une immense forteresse surplombant le village. Des « varappeurs » nous indiquent le bistrot, en bas au bord de la route. Soirée martini et pacharan. Isabelle annoncée comme bonne cuisinière nous reçoit avec une soupe qui ressemblait à une purée mousseline délayée dans trop d’eau, suivi par des boulettes de viande (je ne prétendrai pas que c’était du bœuf) surnageant dans une immense bassine de sauce rouge (et je ne prétendrai pas que c’était de la tomate). Le dessert arriva vite : une forêt noire dont le cœur n’avait pas eu le temps de décongeler. On s’en fout ! La journée avait été longue et pour certains trop dure. Alors la petite couette douillette et puis ronron.


Debut de rando : Jaca
Précédent : De Salinas à Aguero
A suivre:
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16 mars 2007 5 16 /03 /mars /2007 20:12
La vallée d’Eldgja – Vik

Ce 18 juillet nous quittons le gîte plus qu’inachevé au confort improbable. Victor emprunte une de ces pistes de cendre noire dont vous avez vu les images. Nous partons vers Eldgja. Une petite pause sur la route nous permet d’approcher la végétation, et notamment ces mousses et jeunes herbes d’un vert un peu fluo qui s’implantent doucement sur les laves et les cendres. Asa nous invite à plein de précautions, car il faut près de cinquante ans pour que la flore redémarre après une éruption. Les herbes fines accrochent des gouttelettes d’eau qui « polarisent » la lumière et produisent cet effet contrasté du vert sur le noir.

Nous laissons le bus qui nous a fait passer des gués larges et profonds, pour une belle randonnée dans la vallée d’Eldgja. Long chemin suivant la faille éruptive et nous amenant à la chute d’Ófærufoss. Cette faille est réputée la plus grande du monde, 30 km de long, 140 de profondeur et jusqu’à 600 m de large. Il y avait un pont naturel qui enjambait la chute, il s’est effondré en 1993 (suite de l’activité sismique).

Le ciel était plus que bas, crachin permanent. Mais moins de vent que dans le grand ouest. Ballade agréable, peu voir pas  de touristes, et des images contrastées même dans cette sorte de brume.

 

Nous arrivons à Vik en fin de journée. Une coquette maison d’hôte nous attend. Nous nous y posons tranquillement. Ah ! Une petite chambre d’amoureux, deux lits confortables et des oreillers doux et moelleux. Des serviettes propres et la douche qui détend. On en sort sans craindre l’ambiance glacée, du temps pour se sécher, se coiffer, s’habiller. Nous   partons longer la plage vers ces falaises et ces rochers immergés dont la légende veut que ce soient des Troys pétrifiés, et un bateau viking. Asa raconte bien cette légende…

La douceur du climat est le premier bien être dont nous profitons après le froid et le mauvais temps que nous avions subits ces trois derniers jours. Entre la plage et les falaises, on peut apercevoir les macareux dans leurs nids, et suivre leur vol saccadé. Ces falaises couvertes de végétation sont, là aussi, le paradis des oiseaux. En revenant nous suivons les pâtures où de jeunes chevaux nous attirent. Un peu de vie quoi!

Ensuite déambulation tranquille à la boutique spécialisée dans les lainages islandais, la laine de Vik ; essayages divers pour acheter un pull qui gratte bien, et chauffe un max.

 

De retour au gîte, l’animatrice nous attend, contrariée. La maison d’hôtes n’était pas pour nous, il y avait un autre groupe; raisons compliquées…Il faut plier nos affaires et partir vers une auberge de jeunesse à quelques km. Couchage collectif en dur garanti, lits à étage et cloisons de papier ! Je ne vous raconte pas la crise. Le chauffeur a du passer la nuit dans son bus pour donner sa chambre ! Une stressée grave pleurait, trépignait, refusait de repartir ! Asa, l’animatrice, doit concéder aussi de partager sa chambre. Tout ce retard et ces perturbations nous mettent dans l’impossibilité de préparer le repas du soir, et d’ailleurs le cœur n’y était plus. La frustration était trop forte. Le collectif ça va bien quand l’organisation anticipe un peu. Après la nuit précédente déjà inimaginable, ce déménagement semait la révolte ! Recours au restaurant local. Une petite bière en plus ça détend les nerfs à vif. Bien sur hors budget.

***

Pourtant je sais que je retournerai là bas ! Pas avec « Terre d’av », non !

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12 mars 2007 1 12 /03 /mars /2007 22:17
Les Mallos de Riglos
 
De Salinas à Aguero (1)
 

Cette journée du 4 mai débute avec un transfert de Jaca à Salinas. Là, nous attendons près d’une heure le retour du guide parti avec le taxi porter les sacs et préparer notre transfert à Riglos. Ceci m’a laissé le temps de bricoler mon caméscope cassé le premier jour, avec un bout de sparadrap ! Du coup, j’ai fait beaucoup de vidéo ce jour la, et j’ai donc partagé notre rando qui nous mène de Salinas à Aguero en deux sujets.


L’attente est longue. Quand nous nous mettons en route, il est déjà 10 h 35 et même au mois de mai, le soleil est présent. Ce qu’ils ne disent pas sur le guide de la Balaguère, c’est comment ça monte. Ballade facile, dénivelé de 600m, ouais ! Mais pente de 20% en moyenne, alors les cœurs fragiles sont à la peine !
Sur mon petit carnet, je ne trouve que les heures des WP (Way Point) de mon GPS. Même si je ne suis pas un spécialiste, ça me permet de dire que c’était dur. Mais beau ! Grand, conforme à ce qu’on attendait. Vers 11h 30 nous sommes dans le vieux village, Salinas viejo, avec l’église abandonnée où nous faisons une pause. Mais il reste deux heures vers le sommet. Notre guide répond aux sollicitations des groupes autonomes qui lui sont rattachés. Cela fait un petit regroupement bruyant. La vue est magnifique et le sac à terre fait du bien. Au loin sur la crête blanche, on aperçoit la faille en W où il faudra passer.


En préparant le petit clip vidéo, je retrouve ces longs moments à contempler les vautours fauves, à chercher leurs nids, prévoir leur envol, observer leur atterrissage. Mais aussi mon saisissement devant les masses rocheuses, les couleurs, la fraîcheur d’une cascade. Bref tout ce qui fait qu’on est prêt à se péter le cœur pour un paysage à découvrir.

Comme je suis toujours à la traine, je n’entends pas les explications sur la végétation ; mais les vautours fauves, et leurs nids dans les falaises, cela fait longtemps que je les pistes de l’œil du camescope .

 

Quelques notes du carnet de Maryse.
Ce jour là, elle ne jouait pas aux portraits ou aux anagrammes.

 
Jeudi 4 mai

Transbordement vers Salinas. Les voitures repartent vers Riglos. Nous attendons le retour du Guide. On est dans le village. Des vieux rieurs. Des questions sur l’euro.

La Foz de Salinas.
Vautours.
Putain de merde de montée

Paysage étrange. Refuge accueillant pour déjeuner. Orange. Coucou. Encore des cailloux !

A suivre : les Mallos de Aguero (ou Ajuero)
***
 
 
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9 mars 2007 5 09 /03 /mars /2007 00:00
 
Landmannalaugar – Ljotipollur
 

Fin de cette ballade pleine de sensations au pied du Blahnukur. La descente dans les laves était un peu casse pattes mais quelles couleurs ! A Landmannalaugar, le bus nous attend, nous quittons le refuge si confortable.

Avant de nous déposer au nouveau gîte, Victor nous emmène en haut du Ljotipollur. Comme cette ballade était inatendue, après cette merveilleuse journée, je n'ai pas filmé notre lente montée avec le bus vers le sommet du cratère. pourtant c'était saisissant. Ce  cratère creusé par la dernière éruption explosive. La route serpente dans la cendre .

Il est déjà 18 h locale quand nous sommes la haut. Il nous faut repartir rapidement vers le gîte qui nous attend à quelques dizaines de Km de pistes.


Quand nous arrivons, ils sont encore en train de visser les planches ! Rien n’est fini. Grosse excuse, les artisans avaient promis, mais ils ne respectent pas les délais… Au début on pense disposer des deux gîtes (ça nous avait été annoncé comme ça), mais non, rien qu’un. Et un WC pour 40. A près d’un km une douche, si tu veux profiter du vent !

AHGRR !!!!

Heureusement le départ vers Eldjia met fin aux rancoeurs.

Sur la vidéo j’ai mis une minute de notre départ du lendemain vers Eldjia. Victor conduisant son bus sur les pistes traversant les gués

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15 Ljotipollur Eldjia
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8 mars 2007 4 08 /03 /mars /2007 08:14

Je vous parle d'un temps que les moins de 20 ans ....
Pour voir le film "Pyrénées-Cote Basque en 1925, il fallait apporter des chaises. Les remerciements adressés pour l'occasion à l'arrière grand père chaisier.

"Bijou" Labastide Villefranche
1er Octobre 1925
Monsieur et Madame
Combe St Macary ont été très touchés d'apprendre votre concours gracieux en procurant les sièges aux spectateurs du film "Pyrénées - Côte Basque". Votre organisation a été parfaite. Encore mille merci.

 

 

 

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AUTOUR DE CHATEAU BIJOU

 

Merci pour les sièges.

Carte postale de remerciement de la famille propriétaire de Bijou,  à un chaisier de Labastide Villefranche. En 1923.

  chateau bijou - le parc

Château Bijou.

Longue promenade ensoleillée dans le parc du Chateau Bijou. Le charme de la végétation agit. Le temps a structuré l’espace.

bijou-terre-de-feu-10.jpg

Arboretum ou terre brulée.

Première ballade du coté des dégats subis par le château.

tempete-sur-chateau-bijou-01.jpg

Tempête sur château Bijou.

Anecdote de ta première vision du village avec l’arbre suspendu.

les-hauts-de-chateau-bijou-13.jpg

Les hauts de Château bijou.

Quelques photos prises depuis la tour Sarrasine. Les dégâts des incendie et de la tempête.

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5 mars 2007 1 05 /03 /mars /2007 00:00
Le vieux monastère San Juan de la Peña
 

  La visite du monastère de San Juan de la Peña reste un des grands souvenirs de ces randonnées dans les collines aragonaises. Il n’y avait pas beaucoup de monde, et un guide nous a raconté en français l’histoire de ce lieu, devenu le centre spirituel du royaume d’Aragon.

  Sept siècles séparent la première construction de l’église mozarabe (Xéme) et au XVIIéme la chapelle des saints Voto et Felix. Dans le Panthéon Royal, il y la nécropole médiévale où ont été retrouvées les dépouilles des trois premiers rois d’Aragon !

 C’est vraiment l’intégration et la complémentarité entre ce flanc de Roche et la construction qui fascine.

Demain rendez-vous à Salinas
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1 mars 2007 4 01 /03 /mars /2007 23:24
Nous continuons notre randonnée depuis Landmannalaugar.

Nous avions commencé notre ballade un peu tard. C'est vrai que manger des truites en papillotes dans un refuge de montagne implique des servitudes. Le  matin de la rando, il faut ranger, fermer les sacs et tout mettre dans le bus. Ce soir on ne dort pas là.

Et puis l'immuable petit dej  à huit heures. J'ai déjà fait près de vingt photos avant sept heures. Mais il faut remplir les thermos pour le midi, remettre tout l'équipement de cantine dans le bus, et bien sur charger les sacs.
Quand on se met en route, la matinée est bien avancée.  Il est plus de 10 h. Le soleil était là depuis le matin, mais vers 13h changement de décors, le vent et les nuages sont présents. Et le froid aussi. Cette deuxième partie de notre rando nous retrouve vers midi. L'ascension est presque achevée. Nous somme sur un plateau valloné, et nous traversons névés et solfatares. Le coin pique nique prévu était déjà occupé par un groupe il nous fallait aller plus loin. Pas si simple. Ces mini cratères qui  nous soufflent ces vapeurs sulfureuse sont  très fragiles et cachent des cavités profondes. Un faux pas et tu descends. En fait il y a une trace et il ne faut pas s'en écarter. Nous nous retrouvons donc sur une colline de cendres. En plus, il ne faut pas marcher sur la végétation: dans ces zones volcaniques, il faut 50 ans pour refaire cette mousse verte si fluo sur les photos.
Sur le dvd final je détaillerai un peu plus la vidéo de cet après midi. La, je m'en tiens à ma règle entre 10 et 15% des images. Donc, j'en ai mis vraiment de coté. et j'ai privilégié la complémentarité photos/vidéo.

A suivre Ljitipollur Eldjia.
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14 fin rando Landmannalaugar 2
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26 février 2007 1 26 /02 /février /2007 00:00
Quatrième journée
d'Antarès vers Santa Cruz de las Seros.


Belle journée. La ballade est facile. Nous montons tranquillement un peu en sous bois, un peu en empruntant des chemins bien tracés. Vers 13 h00 nous atteignons un joli point de vue (WP 120 à 1272 m) sur le village de Santa Cruz de las Seros. Un quart d'heure après nous arrivons sur un chantier grillagé, bulldozer et pelleteuses en actions. Le chantier construit l'esplanade devant le nouveau monastère (Monastorio Nuovo.) Le bruit est effrayant, sans un signal bien le compteur de décibels repasse à zéro, vont casser la croûte. Le site est clos, inaccessible.. Un petit  tour permet de constater son aspect imposant, par sa capacité d'accueil. Sûrement plus d'une centaine de cellules...

Ce monastère est au centre d’un immense parc d'herbe verte, entouré au loin des arbres d'un petit bois. C'est grand comme Bagatelle. Avec des tables de pique-nique plein soleil. On s’installe. Il est 14 h00! Petit  repas de mi-ballade et sieste la tête à l’ombre comme on peut.  Luis ne met pas longtemps à somnoler sous son chapeau, un peu à l'écart.
On ne doit pas repartir avant 15 h30 au plus tôt, la sieste va être longue.  Plusieurs familles s'installent ici et la. L'espace est connu. Elles ont bien sur amené leurs chiens préférés, lesquels loin de leurs maîtres ont pris beaucoup de liberté avec nos sacs à dos posés par terre. Faute d'arbre, un sac - surtout sentant la sueur - c'est pratique pour lever la patte!
D'un coup  Maryse s'est mise à faire des acrostiches. Tout le monde a joué de bon cœur. Au loin une venta a permis de ravitailler en thé pour les uns et en bière pour les autres.
Le chemin n'est pas long jusqu'à la colline où est encastré le vieux monastère de San Juan de la Pena. Il fera l'objet du prochain sujet.
Longue descente vers Santa Cruz de las Seros, où l'église Santa Maria nous donnera l'occasion d'une belle ascension de clocher. Pour ceux qui en avaient encore la force bien sur!

***

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23 février 2007 5 23 /02 /février /2007 00:00
Première partie de randonnée
départ de  Landmannalaugar

 

En choisissant les photos et les clips vidéos de cette journée de rando à Landmannalaugar, je retombais toujours sur les mêmes choix : les masses volcaniques, les couleurs, les lignes appuyées d’un crayon noir de basalte. Je relis les guides que l’on avait emmenés, et je trouve des phrases comme :

            « La zone de volcans est responsable de nombreux solfatares bigarrés »

            « L’excursion commence (ou se termine) avec la coulée de lave d’un noir profond d’obsidienne.

            « Sur le sommet du Blahnkur, le paysage fascinant est dominé par les versants de liparites colorés de rouge, de jaune, jusqu’au vert bleuâtre ».

            « le volcan Torfajokull a provoqué le plus grand gisement de  rhyolithes en Islande »

            « à droite se dresse le Brennisteinsalda, « la Montagne en Flammes » avec ses solfatares »

 

En revoyant ces images, en revivant l’impressionnant poids des formes, des masses, des couleurs, en ressentant la légère oppression de ma respiration des vapeurs soufrées, très vite balayées par le vent omniprésent je me posais deux questions. Oh ! Pas très philosophiques !

            D’abord les noms de ces matériaux volcaniques qui sont à l’origine de ces couleurs si particulières.

            Ensuite quel peintre a su capter ces couleurs que le soleil et les nuages renouvellent instantanément ?

 

Je vide tout de suite cette dernière question : Dans le « guide du routard », (oui, je sais, c’est pas la Bible ! ) Au chapitre personnages, je ne trouve que la chanteuse Björk, dont Maryse raffole. (Je dois dire que son dernier album « vespertine » m’allait bien). Pourtant sur Rome, il y avait dix pages sur le musée du Vatican. Ils n’ont pas du se renseigner à fond…. Dans « le guide de l’île aux volcans », je n’ai pas su trouver. Peut être la contemplation quotidienne de ce spectacle rend vaine leur transposition…

 

Je suis allé chercher mon Robert pour tous les mots que je ne connais pas et dont la couleur m’enchante :

            Solfatare : le mot vient du nom d ‘un volcan éteint près de Naples (solfatar), et désigne un terrain volcanique qui dégage des émanations de vapeur ou de gaz sulfureux chaud. Eh ben ! Voilà ! quand vous verrez des petites fumeroles sur la vidéo, c’est pas des fumigènes façon “parc des princes”, non c’est des solfatares…C’est vrai que pour décrire ces volcans, c’est pas un peintre qu’il faut, mais un artificier…

            Obsidienne : vient du latin, de Pline, « pierre éruptive très foncée ». Bon, le guide ne s’était pas trompé, la lave est une sorte de pierre éruptive et elle est noire. Enfin noire, mais un noir plein de lumière, un noir d’un bleu profond, avec des facettes presque vertes, tantôt mat, ou restituant la luminosité d’une laque, un peu pâte de verre, avec des marbrures, des failles… bref un noir exceptionnel qui n’absorbe pas toute la lumière, mais t’en renvoie les feux.

            Liparite : Là le Robert historique flanche ! Sur Yahoo, rien que de l’anglais, je passe. Sur Google deux réponses possibles : « mudstone » (terre de boue) et « variété de rhyolithe pauvre en gaz ». Ben ! Avec ça, essaye de rêver, d’imaginer les couleurs. Certains évoquent une variété de pierre ponce. Là, mon peintre en voyage, il me fait un tournesol parce que la pierre n’a pas de vie.

            Rhyolite : composition granitique, à texture souvent porphyrique. J’ai vérifié, le porphyre est une roche volcanique rouge foncé. Ouf !

                                                                  

Tu vois, quand le guide veut faire sérieux il balance plein de mots. Et moi, je voulais juste dire mon ébahissement devant toutes ces formes et ces couleurs. Qu’en aurait fait le peintre des tournesols ?

~~~

Sur la vidéo j’ai privilégié le mouvement, l’ambiance, les photos retrouvent mieux la lumière.

***


A suivre : la fin de la rando, jusqu’au retour à Landmannalaugar par la vallée de lave d’obsidiennes.

 
 
           
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19 février 2007 1 19 /02 /février /2007 00:00
Pena Oroel

Ce troisième jour en Aragon, nous avons au programme la Pena Oroel. C'est cette montagne de 1769 m qui domine Jaca que j'ai présentée avec mon premier sujet sur la ballade des Mallos de Riglos.
Les conditions étaient splendides. Bien sur du soleil en ce deuxième jour de mai,comme la chaleur n'est pas encore la, c'est un régal de monter.

Avant le sommet un petit détour vers un replât protégé du vent. On y découvre un petit oratoire ou sanctuaire. Une maison est en construction en contre-bas. Il y a un tuyau qui capte une source, suffit de suivre, du coup le pastis encore offert par Bernard est frais! Le pique nique fut sympa, Luis avait compris qu'il fallait un peu de consistant.
Se poser dans ce petit coin nous a fait redescendre pas mal. Pour le sommet il faut donc remonter les deux cent mètres de plus. Après s'être fait confirmer par Lois le chemin du retour, ma petite femme décide de nous attendre avec un bon livre.
Atteindre le sommet n'a rien d'un exploit. Mais en haut face à la chaine des Pyrénées enneigées chacun essaye de renonnaître son sommet. Le mirador nous réconcilie.
La descente est comme toutes les descentes, trop longues!
De retour à Jaca, la douche prise on se retrouve à la terrasse d'une estanquette devant la place de la cathédrale pour un pacharan ou un moscatel...
Parfois le vent nous fait serrer les plolaires. Mais la détente est là
 Demain c'est Antarès - San juan de la Pena
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