27 janvier 2008 7 27 /01 /janvier /2008 22:43
Le moulin de Soulenc

undefinedEst-ce que tu n’as jamais eu de fascination pour les moulins, ressenti une émotion à écouter le bruit continu de l’eau près de toi ? Il y a des années je rêvais d’un petit coin dans les Pyrénées. Comme ça, j’achète « Le particulier » et je tombe sur une annonce à Lys. Un moulin faisant gîte. Je me mets à gamberger. L’annonce précisait que le mécanisme de régulation d’eau fonctionnait. Des mois plus tard on prend des vacances dans la région et décide d’aller voir le site de l’annonce. C’était un mois de mars, il faisait froid, et j’ai eu un mal fou à comprendre la carte pour trouver le village. On descend une colline avec un petit chemin tout raide et des virages en dévers. Il y a encore de la neige. En haut, on voit le soleil. En bas il n'y a que le ciel bleu et froid de l’hiver; le soleil est caché par les montagnes. On descend encore et très à l’écart du village, le gîte est là, ou plutôt le moulin. Des gens vivent là et je ne vais pas aller frapper au carreau pour savoir si c’est toujours à vendre, mais je fais le tour. La maison enjambe le ruisseau, un peu au-dessus une énorme vanne. Le bruit de l’eau qui courre. Mais il y fait encore plus sombre qu’au cœur du village. Tu regardes la petite maison annexe où figure l’inscription « gîte », la petite courette pavée de dalles grossières, tu comprends que tu n’es pas fait pour vivre là. T’as besoin de trop de confort. Quand même tu repasses, tu refais le tour, tu parcourres le village, tu n’as même pas vu de boulanger. Bientôt cinq heures, il fait presque nuit. Tu repars, remontes les longs lacets et tu te rends compte qu’il te faut vingt minutes pour trouver la grande route, et combien pour la ville proche ?

 

Tu abandonnes ton rêve le cœur un peu serré. La vie tue le rêve…

 
Samedi matin,
 

A huit heures le brouillard est partout. Cinq degrés. Il ne pleut pas et c’est la seule chose qui compte. J’aurais voulu attendre le soleil, mais j’avais vraiment envie de revoir ce moulin où j’étais passé l’année dernière. Oh ! Pas le moulin de Lys ! Un autre où j’étais arrivé en me cognant dans tous les chemins en impasse. C’est l’avantage du VTT, tu peux aller partout ! Il n’y a que les chiens en liberté au bout de certaines fermes en cul de sac qui te font peur. Ton talon a déjà senti le bout des dents. L’année dernière, la pluie m’avait attrapé, et les photos n’étaient pas « pêchues ». Je mets le gros appareil dans le sac à dos, j’ajoute un maillot et bien au chaud, je démarre doucement. Je n’avais pas fait attention, mais le sac chargé et le pull en plus, je sens l’épaule dans la cote d’Arbouet. En même temps que je montais, le brouillard se levait. Quand j’arrive place de l’église, il fait beau soleil. J’enlève le pull et règle la bretelle. Trois photos. L’église n’est pas exceptionnelle mais elle est immense au milieu d’un village aussi petit. A deux cent mètres, la tranchée d’Arbouet. C’est le passage d’une ligne de train désaffectée. C’est un de mes lieux de rando VTT préférés. Tout ce travail pour faire passer le train, et aujourd’hui rien. La SNCF n’arrive même pas à vendre pour le franc symbolique la tranchée. Pas de tourisme possible. L’abandon ! Au grand dame des riverains qui doivent malgré tout défricher pour ne pas être envahis. Comme je fais des photos à chaque passage, des gens me parlent…

 

Le soleil nettoie à peine le brouillard. Mais l’air est transparent : Une lumière superbe. Je me relance. Moins de cinq kilomètres pour « mon moulin » ; J’avais regardé la carte, et je ne pensais pas me perdre encore, bon cinq minutes c’est rien ! Je me rappelais un passage boueux, ce n’était pas le bon. A l’entrée du bois, le voilà, avec sa grande allée et son petit pont. Et le bruit de l’eau. Il est un peu plus de onze heures, le soleil est parfait, il traverse le bois depuis la colline en face et éclaire le site comme je ne l’avais pas vu. Je pose le vélo, prend l’appareil et visite d’un bout à l’autre. Je n’ai vu personne. Les volets sont ouverts. Mais je ne rencontre personne, même pas un chien. C’est solitaire. Pendant la petite demi-heure où je reste là, seulement une voiture passera. J’avais laissé une ferme à un petit kilomètre et le village de Rivareyte est plus loin de l’autre coté du bois en allant vers Sauveterre. Il s’agit d’un vraiment gros moulin. Bien entretenu. L’eau brille sous le soleil, et elle a son chant si moqueur en cascadant du barrage vers les méandres du sous bois. Tu ne peux t’empêcher de la suivre. Ce long serpent sous les arbres c’est ta sirène. Le murmure obsédant de l’eau qui s’étire et se contorsionne pour te séduire dans le scintillement de la lumière hachée par les arbres nus. Assis sur le caillou tu sais que si tu fermes les yeux tu ne repartiras pas.

 

Tu remets ton casque, ton sac à dos, enlèves les feuilles colées sous tes chaussures et tu t’apprêtes à laisser là cette oasis du rêve. Un peu plus haut une dernière photo . Tu sais qu’elle ne rendra pas, mais tu ne peux t’arracher. Une petite cote et tu descends. C’est le pont sur le « Saison » à l’entrée de Rivareyte. Deux maisons traditionnelles l’encadrent.. Tu regardes ta montre et te dit qu’il va falloir rentrer. Tu retrouves la route de Navarrenx et te diriges vers Sauveterre. Tu y es déjà passé deux fois cette semaine, tu penses rentrer direct, sans y monter. Mais c’est mal connaître les sortilèges de la lumière. Au-dessus de ton casque tu vois la vieille église et les remparts briller. T’es pas à dix kilomètres près. Des photos du pont sur le gave. Des photos depuis le pont de la légende. Et là encore la fascination de l’eau. Cinq minutes sur le parapet. Quelle heure ? Ouf ! Téléphoner, dire qu’on va rentrer. Moins d’une heure et on est là.

 

undefinedCe coup ci pas de tergiversation, tu prends la nationale. C’est samedi, il est une heure, ce sera tranquille. Tu bloques les suspensions et tu te muscles les cuisses. Coup de pot, pas de vent de face comme trop souvent. T’appuies. De toute façon, tu ne sens rien, t’es dans ton rêve de moulin, tu n’entends pas les autos, juste le fil de l’eau. Tu flottes, t’es léger, fluide…

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24 janvier 2008 4 24 /01 /janvier /2008 22:41
Musée de l’Opéra del Duomo
Florence (3)

undefinedQuelle journée ! Ce premier jour à Florence, nous a bousculé. Nous pensions avoir du temps pour nous organiser sur place, mais il y a tellement de choses à voir, et de si longues files d’attente, qu’après avoir flâné piazza della Signoria, parcouru la cathédrale Santa Maria del Fiore, monté en haut du Duomo, il nous semblait qu’il nous manquait encore quelque chose : c’était la Piéta de Michel-Ange. Encore un péage et nous voilà au Musée de l’Opéra del Duomo, où sont exposés des œuvres essentielles appartenant à l’ensemble du Duomo, baptistère et Campanile. On avait surtout cette Piéta en tête.

 

Le musée est encore une bonne surprise (surtout quand comme moi, on ne sait pas vraiment ce qu’on vient voir).

 

Alors pour ce sujet je n’ai retenu que quelques sculptures que je présente dans l’ordre où je les découvre. D’abord des éléments de la première façade de la cathédrale, la Vierge de la nativité aux yeux en pâte de verre. Le sarcophage Farnèse dont une face remonte au II eme siècle. J’ai gardé les apôtres, qui avaient fait l’objet d’un concours, mais il y avait déjà des copieurs !

 







undefinedDonc je découvre plusieurs statues de Donatello et la fameuse piéta de Michel Ange, où il semble s’être représenté. A quatre-vingts ans, quelle puissance. Même si d’un coup de déprime, il essaya de tout casser. C’est cette sculpture et les autres du Musée du Bargello qui m’ont bousculé. Les œuvres volontairement inachevées montrent mieux que tout le travail du créateur. L’innovation, la recherche. Quand on pourra admirer le David, on réalisera mieux la prouesse et le génie. Et les trois œuvres de Donatello si éloignées dans leur conception et leur réalisation : le prophète si austère et classique, son David si mutin et Madeleine une œuvre contemporaine.

 

Il est 17h00 quand on sort du musée, on n’a rien mangé ni bu depuis 9h00 quand on a quitté l’Hôtel. La tête me tourne. Mais il n’y a pas que la faim.

 

Fabuleux voyage
A suivre: du ponte Vecchio à san Miniato del Monte
Début: le voyage à florence

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21 janvier 2008 1 21 /01 /janvier /2008 21:58
Volets clos, rue sans âme.

 

undefined Je  vous poste ce sujet du  plus  profond de la France sous la pluie.  Il a plu cinq jours. Cinq jours de vent.  L'eau entre partout, sous la porte, sous les fenêtres. Seule solution, fermer les volets.  Et nous accentuons la sensation  de tristesse qui nous étreint lorsque nous arrivons et que tout est fermé.  Dix heures de route sous la pluie, tu arrives au village,  tu décharges l'essentiel et tu veux dire merci à la voisine qui a ouvert la maison et mis le chauffage.  Il n'est pas très  tard et pourtant  quand tu frappes à la porte  ou  tu cognes aux volets, personne ne répond, les voix se taisent.

Le lendemain c'est pareil, tu regardes la rue, tout est fermé:  celle là est décédée, il y a quatre an, l'autre trois ans, ici la semaine dernière; Donc les volets ne s'ouvrent pas ou plus. Là c'est la voisine accompagnant son mari à l'hôpital,  et ici  la nouvelle retraitée qui ne s'installe pas tout de suite car c'est mal chauffé.  Bref! Personne...

Tu quittes ton Paris bruyant pour quelques jours, te recycler, et personne. Tu croises un vague cousin de ton épouse à la caisse du champion.  T'expliques: qui n'est plus là?  Pourquoi tout le monde s'enferme? Avant c'était ouvert partout? Oh! Tu verras, t'y viendras, tu fermeras!
T'Interroge: y a-t-il une menace, quelque chose à craindre? Tu verras bien!

La pluie entre partout, la chaussée défoncée par les travaux projette ses gravillons au hasard du passage des camions, la nuit est là; seul les réverbères neufs brillent et te rappellent qu'il y a une vie derrière certains trous noirs.

Au bout de trois jours, t'espères l'éclaircie, tu t'emmitoufles et te lances sur ton vélo. Il y a toujours quelques kilomètres à  faire sur les routes fréquentées pour rejoindre le petit parcours où tu aimes pédaler. La pluie chasse la boue de tes yeux centrifugée  par tes pneus, le casque dégouline sur tes lunettes, et l'eau rentre par le cou. Tu t'étais dit deux heures, tiendras-tu?
undefined
Au soir du cinquième jour, tu te projettes dehors; la pluie semble s'être arrêtée. Tu fais un petit tour à pied.  Tu commences par des photos froides dans une lumière d'hiver, puis un rayon de soleil,  les nuages se lèvent et ce quart d'heure de lumière visite ton espace. Bien sur tu as fait ces photos cent fois, mais là, tu as besoin de re-déclencher, de re-découvrir, d'être neuf devant le ciel, ce vol d'aigrettes qui te prend une nouvelle fois au dépourvu. 

Le volet s'ouvre, le vieil instituteur, jeune veuf.
Venez dîner lundi!

Il arrive donc ce midi, canne et béret.  Chemise fraîche et polaire. Depuis deux semaines il est seul. A peine un petit porto et les trois phrases échangées le branchent; lui ai-je demandé s'il connaissait Paris? Bien sur! Il y avait fait un court séjour (quelques mois fin 1943) avant d'être attrapé par le STO; (Que les plus jeunes m'excusent, le Service du Travail Obligatoire envoyait tous les jeunes et d'autres ayant des compétences travailler en Allemagne).  Lui se retrouve fin 43 en Autriche, près de la frontière tchèque. Les travailleurs tchèques étaient avantagés explique-t-il, ils pouvaient rentrer chez eux en fin de semaine, ils n'avaient pas beaucoup de chemin à faire!
 

-C’était dur ?
Non ! Du moment qu’on faisait notre travail, ils nous laissaient tranquille. Les journées étaient longues. On commençait à six heures, il y avait une pause vers dix heures, les Allemands faisaient un petit casse-croûte, mais nous on n’avait rien. Juste notre gamelle à midi. Je me rappelle une fois, on avait transporté les pièces fabriquées, et là j’ai un besoin pressant. Je fais le tour d’un petit mur. Puis j’appelle le copain. Derrière ce mur des centaines d’escargots. On en ramasse tant qu’on peut. Arrivés au cantonnement, on s’arrange avec les Tchèques : du lard, du beurre, et on les prépare ; Il faut quand même trois heures pour les cuire.

 

Le surveillant des STO, c’était un allemand qui avait fait l’autre guerre. Son fils, soldat avait été tué par un officier français au moment de l’Armistice. En rendant son arme, l’officier avait tiré sur le jeune soldat allemand. C’était un meurtre et plus tard il a été jugé par un tribunal militaire français et condamné à perpétuité. Je ne sais pas ce qu’il est devenu. Et il avait une fille. Belle. Mais on ne lui faisait pas la cour, pas besoin d’histoires. Je parlais trois mots d’allemand mais plein de choses m’échappaient. Avec mon copain on a surpris une engueulade entre le père et la fille, et on a compris qu’elle couchait avec un Tchèque…On a gardé ça pour nous.

 

Enfin, ce midi là, j’avais mes escargots préparés dans ma gamelle. Je commence à manger, c’était bon, je te jure ! Elle arrive et me demande ce que c’est ? J’ai du mal à expliquer, je ne connaissais pas le mot. Après j’ai su que ça se disait « Schnecke ». Je finis par lui dire de goutter. Elle mange et trouve ça bon. Mais elle ne sait pas ce que c’est, elle n’a pas compris. Son père lui a expliqué, et les autres allemands ont commencé à trouver ces français bizarres !

 

Tu sais, on recevait des colis, par je ne sais plus quelle association d’anciens combattants ou d'aide aux prisonniers. Et il y avait des conserves. Des boites bleues, « du singe » ! Tu sais ce que c’était ? De la viande de bœuf en conserve. Et c’était bon. Moi, je savais me la préparer, et je te jure que c’était quelque chose. Alors ce midi là, quand je commence à ouvrir ma gamelle, elle sent tout de suite le parfum gourmand. J’avais décidé de m’amuser, je la laisse goutter et quand elle demande ce que c’est, je lui dis « Affe », du singe en allemand. Elle me regarde horrifiée et courre vers les autres allemands qui commencent à me regarder de travers. J’ai senti que ça tournait mal, j’ai expliqué que c’était du bœuf.

 
Comment ça c’est fini ?
 

C’était fin 44 ou plutôt début 45, on entendait un peu ce qui se passait, et je sentais bien que ça allait finir. Une nuit on est parti et on a été attrapé par les Russes. Un soldat nous arrête, il avait une lampe électrique, il parle et je finis par comprendre qu’il veut nos papiers. J’avais gardé ma carte d’identité. Il la regarde et nous fait signe de passer. Au camp un lieutenant russe parle français et nous explique que le soldat savait bien lire le Russe, mais est incapable de déchiffrer ce qui est écrit en français, probablement comme nous le russe. Il se contente de regarder le tampon, comme sur la carte d’indentité, il n’y avait pas l'aigle, il a compris qu’on n’était pas allemand.

 

Le vieil instituteur parle encore une heure, on se donne un autre rendez-vous, et il rentre attendre sa livraison de fuel.

 
Il y a trop de volets clos.
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11 janvier 2008 5 11 /01 /janvier /2008 23:44
Karnak
Egypte (17)

undefinedT’as vu tellement d’images, lu tellement de petits bouquins, que quand tu entres dans l’espace des temples de Karnak, tu prévois de tomber à genoux, illuminé par la splendeur du lieu. En même temps que tu réalises que la splendeur n’est pas dans la puissance des colonnes, la couleur des décorations, mais dans la multiplicité des constructions (temples sanctuaires chapelles), et surtout deux mille ans d’enrichissement continu du site.

 

J’essaye d’imaginer à Paris deux mille ans d’enrichissement d’un site. Pour moi, il y a le Louvre, mais c’est trop récent, et avant …Impossible ! Ce que l’on peut imaginer à partir de ce qu’on connaît est trop limité. Pourtant tellement de fictions nous font voyager dans le passé sans que l’on puisse imaginer comment pendant deux mille ans, les hommes ont développé ce site. Représentait-ils l’Humanité ? La répétition allégorique des combats de Pharaon expose bien l’obsession de se défendre des voisins. Disait-on déjà les colonies pour les territoires sur lesquels une tutelle était établie ? Appelait-on déjà   immigration, ces déplacements de populations attirés par les chantiers permanents ?

 

Donc pharaon devait se garantir les grâces des dieux, et les temples et leurs prêtres impriment leurs rituels sur les façades des pylônes ou sur les colonnes, toujours plus hautes quant on s’approche du sanctuaire, le naos. Et pour montrer au peuple bâtisseur de ces ensembles colossaux, combien pharaon prend soin d’eux et les défend, le paris-match de l’époque réplique jusqu’à la nausée les récits de la bataille de Kadesh sur les murs des enceintes..

 

La bataille de Kadesh me gave. Tous les jours un monument la ressuscite, tous les jours notre guide nous en recolle vingt minutes devant l’entée du site. En plein soleil ! Quand tu as été hameçonné par les bluettes sucrées de C. Jacq, et sèchement recadré par l’autorité de C. Noblecourt, les historiens ont vidé le discours des guides de toute vie et anecdote piquante. On baille…

 

Les deux auteurs cités m’ont vraiment intéressé, ou plutôt excité. Après eux c’est dur…

 

Des temples de Karnak jusqu’à ceux de Louxor il y a une vraie continuité, une perspective architecturale. Mariette a été un des pionniers dans l’organisation méthodique des fouilles et le dégagement des temples. J’ai gardé une coupure du « Monde » de cette fin 2007 annonçant la nouvelle mission confiée à des Egyptologues français sur le site. Les découvertes de statues récentes (2005-06) ouvrent de nouveaux champs d’étude.

 

Beaucoup s’inquiètent des conséquences des remontées d’eau sur les granits et de la sur-fréquentation du site. Car au fond, ces temples étaient réservés au dialogue entre Dieu et Pharaon, avec la médiation de quelques prêtres. Maintenant, il y a du monde, plus que pour un parcours Bastille-Nation.

 
**
 

Tout ce que tu pourras lire sur Karnak te donnera l’envie de « payer pour voir ». Vas-y! Mais prépare-toi à y retourner. A faire un vrai séjour à Louxor et tout recommencer trois fois, prendre le temps.

A suivre; Abydos

Début: arrivée au Caire
Précédent: Medinet habout- le Rameseum


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9 janvier 2008 3 09 /01 /janvier /2008 16:34
Florence (2)
Le Duomo – Cathédrale Santa Maria dela Fiore

undefined Tu te doutes bien qu’à Florence, berceau de la renaissance, tu vas plutôt visiter des églises que des moquées ou des synagogues. Il n’existe nulle part de musée de la laïcité. Depuis que le président est chanoine, il faut se faire à l’idée que ce n’est pas mai 68 la cible, mais bien 1789 et les acquis de la Révolution Française, les droits de l’homme et l’émancipation de la tutelle des églises. Du coup certaines images de l’enfer et du jugement dernier reprennent tout leur sens. La parabole de « l’ouvrier de la dernière heure » n’a plus de place dans le discours officiel de la rupture. Il n’y a plus de limite à la durée du travail, il n’y en a que pour le salaire !

 

Comment étaient-ils payés ces bâtisseurs de cathédrale ? Comment étaient-ils payés ses tailleurs de pierre, ces ponceurs de marbre, ces hisseurs de charge ?

 
Pourtant c’est beau !
 
Que c’est beau…
 

Les architectes, les peintres, les sculpteurs, les orfèvres sont passés à la postérité. Mais des centaines d’hommes peut-être des milliers se sont transformés en pierres, en voûtes, en arcades, en couleurs, en pavements et autres mosaïques. Il y a un regard derrière chaque marbre vert, il y a mille souffles pour soulever cette voûte et tous ces dos courbés pour soutenir le dôme.

 

Ceux qui ont vu cette fresque sur la coupole, le «  jugement dernier » avec les diables qui dévorent les corps, les fourches pour repousser les damnés dans les flammes de l’enfer, pensent inévitablement « aux Damnés de la Terre », ces ombres aux mille mains qui ont fait qu’aujourd’hui nous contemplons leur œuvre.

 
**undefined
 

Le Duomo, est incontournable. Combien de fois en ai-je fait le tour ? Au moins 2 fois par jour. Parce que c’est le cœur de la ville. Parce que de là partent les longues files d’attente pour visiter les sites et les groupes de touristes qui se pressent derrière la bannière haut levée de leur guide. Des fois une fleur ou un parapluie.

 

Nous trouvons implantés là, outre la cathédrale Santa Maria dela Fiore, avec son célèbre dôme, le Campanile qui est la tour carrée, le clocher d’une décoration richissime, la plupart des objets sont conservés au musée des œuvres du Duomo, aussi sur la place, et enfin le Baptistère dont la voûte du dôme est décorée de mosaïques d’une grande intensité.

 

La visite de la Cathédrale ne m’a pas laissé un souvenir impérissable, car seule la nef est accessible, le transept et le chœur non. Mais il y a un sous-sol intéressant avec vestiges archéologiques d’anciennes églises romanes.

 

Du haut du Duomo, un point de vue exceptionnel sur Florence : quand comme moi on vient d’arriver, il n’est pas facile de repérer tous les palais, églises qui se détachent du fond de la ville.

 

Je n’ai pas mis le nom des œuvres et des artistes sur les photos, je ne vais pas plagier les guides. Mais rappelle-toi que les fresques de la coupole sont de Giorgio Vasari et Frederico Zuccari. L’architecte de la coupole est Brunelleschi.

 
A tous ces génies merci.

A suivre: le musée de l'opéra del Duomo
Début: le voyage à Florence
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5 janvier 2008 6 05 /01 /janvier /2008 16:19

Medinet Habou et le Ramesseum

Egypte (16)

 

Je ne pouvais pas continuer mes carnets d’Egypte quand certains personnages s’affichent sur les lieux. Je les reprends ce soir.

 

J’ai d’abord mis de coté quelques vidéos sur le passage des écluses pour arriver à Louxor où le Queen of Hansa nous attend. J’ai mis de coté aussi les vidéos sur la vallée des Reines et la vallée des Rois. Les photos y étaient interdites, et nous voir dans les petits trains à contempler

undefinedLes fouilles en cours n’avaient pas trop d’intérêt. Les sites pourtant valent le coup, même si la plupart des tombes sont interdites. On a quand même vu celle de Toutankhamon !

 
 

Après un petit repas sympa pris devant le temple. La petite buvette cafétéria est même citée dans le guide du routard. Nous nous mettons lentement en route. C’est la troisième visite du jour, la première vers 8h00. Notre visite commence par le temple de Ramsès III, et nous allons déambuler pendant trois heures sur ce site magnifique. On passe au temple de Thoutmosis, au Ramesseum et on finira  à la chapelle des Ouadjmès.

 

Le soir nous aurons une conférence sur le bateau où l’Egyptologue explique que pour lui le plus important est de dater une découverte, pas sa valeur (pas de chasse au trésor). Les Egyptiens dataient à partir de l’an x de l’avènement de chaque pharaon. Et un cartouche bien renseigné était pour eux précieux point de repère. Pour moi, l’arbre généalogique familial est déjà assez encombré, sans que je me refasse l’étude des dynasties…

 

Quand je te dis que je fonctionne sur l’émotion et pas la connaissance, tu comprends pourquoi faute d’avoir noté à chaque photo le nom de ce que je regardais, j’ai des difficultés à resituer tout ce que j’ai vu. Pourtant je me suis passionné, tellement c’est grand, c’est fouillé, et finalement si présent par la magie de l’archéologue.

 

La vidéo est un peu longue, même si j’ai enlevé la moitié des images. Les sensations sont toujours là. J’espère que tu en profiteras aussi.

 


Précédant : Esna – barrage – temple de Khnoum - Egypte (15)

Début : Arrivée au Caire
A suivre: Karnak





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3 janvier 2008 4 03 /01 /janvier /2008 22:03
Le voyage à Florence.

Les enfants te disent : « on veut faire un beau cadeau à Maman pour son départ en retraite. » Toi tu penses un DVD de plus, je ne sais plus où les mettre, en plus on ne les regarde qu’à la campagne, et la télé ne fait pas le bon format. Des livres ? Elle n’a pas lu tous ceux du Noël l’année dernière. Bref, l’idée d’un beau cadeau te prend de court. On se téléphone, on « s’emaile », il faut trouver une idée de voyage. Depuis longtemps j’avais envie de St-Petersbourg : « t’es fou ! Y fait froid ! Comment tu vas te débrouiller ? »

 

Les enfants te connaissent ! Il faut du cousu main ! Je fais des recherches sur Internet : Clio, club aventure, nouvelles frontières. Mais j’hésite. Comment questionner, trouver une bonne idée, sans tout déflorer ?

 

undefinedOn est à deux jours de l’événement. Un matin, un émail avec un lien. Les enfants sont plus rapides que moi. Je clique. Ouf ! C’est pas tout simple. A tout moment tu dois dire « oui » ou annuler. Et le système est verrouillé, tu ne peux avoir aucune information avant d’avoir donné ton accord. Tant que tu n’as pas donné ton numéro de carte bleue, tu ne peux rien savoir, sinon les dates de départ et de retour, et la qualité de l’hôtel.

 

Toi t’as repéré le nom de l’hôtel, tu y vas sur google. Et là, pouf ! Impossible d’avoir une réservation sur la période, ni d’idée sur les tarifs. Pouf ! Pouf ! Tout est verrouillé.

 

Tu es un vieux du web, tu devines qu’ils t’ont collé un cooky, et vas-y petit gars, tu vires tous les historiques, les traces et les cookies. Tu reprends ta recherche, et impossible d’avoir une idée de la disponibilité et des prix de l’hôtel que tes enfants ont sélectionné avec le lien.

 

Ils disent que tu voyages avec « Al Italia », et c’est tout compliqué pour comprendre les vols, les horaires, les aéroports de destination.

 

Bon, tu te résignes, tu re-cliques sur le lien que tes enfants t’ont transmis, les dates sont les mêmes que lors des autres recherches, tu essayes de changer, mais ça coince quelque part. Comme on est retraité, c’est pas à un jour près. Donc j’accepte le voyage proposé. Et la tout s’enchaîne vite : les prix son garantis, ta commande n’est validée que quand tu as payé intégralement, toutes les informations utiles à ton voyage te seront transmises par email sous 24 h. T’as un téléphone ( 1.35 la mn) pour toute demande d’information. Maintenant décline-toi : le nom des voyageurs, les téléphones, le numéro de carte bleue.

 

Le lendemain t’imprime le joli message. Dix pages pour les conditions générales et l’assurance que tu as souscrite parce que ça ne te proposait qu’annuler ou accepter. Un petit numéro pour tes billets d’avion. Et l’adresse de l’Hôtel. Bien sur, le rappel du message si tu veux de l’information par téléphone. Tu te dis qu’à plus d’un euro par minute, si tu tombes sur un italien qui connaît Zidane, tu n’es pas près de savoir si ta réservation est OK.

 

Je suis tellement angoissé par les conditions de cette souscription, que je nous organise pour arriver à Roissy une heure trop tôt. Sur le billet imprimé, le vol Al Italia est assuré par Air France. (En fait c’est un autre transporteur qui s’y colle ).

 

Je vois un gars emprunté qui se fait aider par une hôtesse, pour tapoter sur un terminal que je n’avais pas vu, ou plutôt, dont je n’avais pas compris qu’il était mon interlocuteur ! Car quand tu as acheté un e-billet, tu t’adresses à une e-hotesse, qui te pose des e-questions : Avez vous un passeport ? T’as pas le choix, c’est oui ou non. Tu vois pas comment tu vas embarquer, mais tu réponds au e-terminal-hôtesse. Avez vous des objets coupants, pointus, dangereux, liquides et je t’en passe. Là t’as compris que si tu réponds oui, ton voyage de noces, tu te le fais à Roissy ! Enfin la page magique s’affiche, saisissez votre numéro de e-billet. Vous voyagez seul ? Mais non je suis avec ma femme… Choisissez le nombre de billets. L’angoisse d’arriver au bout du truc et qu’il t’envoie paître, le e-terminal. Deux noms s’affichent. Je clique sur le mien, un billet sort à mon nom. Encore un message, pas le temps de lire, ma femme s’inquiète : « Et le mien ?». Sur l’écran trois zones, le nom de ma femme, annuler, terminer. Te goures surtout pas !

 

Toute une vie d’informatique pour baliser devant un terminal.

 
*
 

Le taxi nous dépose devant l’hôtel dont l’adresse est sur l’e-mail que j’avais imprimé. Accueil tonic. Vrai sourire. Le nom ? Aye ! Nous avons un petit problème ! Nous vous avons trouvé une chambre dans un autre hôtel. Pas loin… demain vous pourrez revenir….

 
*
 

J’avais posté pour mes vœux une vieille photo d’un apollon très surfait. On en a vu des beaux. Surtout des David ou des Bacchus, des Persée ou des Hercules et un Brutus sidérant.

 

Juste quelques images, tout venant, pour que tu aies envie de voir la suite, ou de ressortir tes vielles diapos.

A suivre: le Duomo

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31 décembre 2007 1 31 /12 /décembre /2007 21:00
bonne-ann--e-2008.jpg
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20 décembre 2007 4 20 /12 /décembre /2007 22:57
Egypte (15) – 17/11/2004
Esna – barrage – temple de Khnoum

undefinedToi qui suis mon voyage avec assiduité, je t’ai trompé. J’avais mélangé des photos d’Esna avec celles d’Edfou. Sûrement obnubilé par les ballades en calèches. Mais là, quand je synchronise les « time-stamps » de la vidéo et des photos, je reprends les notes, il y a un trou. Entre les photos de 9h00 et celles de 15h00. Tu vois je donne raison à cet universitaire nantais spécialiste des hiéroglyphes, à qui j’avais reproché son exposé abscons : Il me regarde et dit, vous n’avez pas les pré-requis pour ce voyage. Il avait déjà chassé pas mal d’étudiants. Moi, j’avais payé mon voyage ; à Clio ils ne savaient pas qu’il fallait des pré-requis, et ils ne m’ont pas demandé de supplément. Pour un universitaire, celui qui n’en connaît pas autant que lui n’a forcément pas le niveau. Et moi je fonctionne sur l’émotion, la beauté, la puissance, la magie, qui empêchent tout discernement dans la connaissance…

 

Donc mea-culpa. Je peux utiliser cette formule sans honte depuis que le notre président est chanoine de St Jean de Latran. De Disney au Vatican, il n’y a que le costume qui change.

 

A Edfou nous avions repris le bateau pour une courte escale jusqu’à Esna. Un immense barrage, pont routier barre le Nil. Et il y a une course digne d’un départ de F1, pour s’engager le premier dans l’étroite écluse. Il y a des dizaines de bateau hôtel qui attendent, prèts à toutes les manœuvres pour passer.

 

Donc nous allons au temple de Khnoum. Calèches et bus. Nous autres pauvres touristes européens, ne savons pas marcher. Il n’y a pas que ça. La police est présente sur le quai et à l’embarquement.

 

Le temple de Khnoum est comme qui dirait en sous-sol. Il faut descendre pour y accéder. Le guide dit 15 m sous le niveau moyen du sol. Les alluvions. Qui l’ont longtemps envahi ! C’est un temple relativement récent, « copie d’ancien ».

 

Khnoum, le dieu Bélier à l’origine de toutes les espèces vivantes. Dans mon tas de photos pas une du bélier…(Nul je te dis !) Déjà on y sacrait la perche du Nil ! Les Grecs avaient appelé Esna, Latopolis. A cause d’elle !

 

Donc les chapiteaux sont ceux de la salle hypostyle du temple de Khnoum.

 

Nous rentrons tranquillement vers le Queen of Hansa. Il va y avoir une longue soirée de manœuvres pour prendre son tour et franchir le barrage pour Louxor. Curiosité, le pont routier est immergé pour permettre à nos bateaux de passer.

Précédant : Edfou-Longchamp ou Chantilly
 
Début : arrivée au caire.




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19 décembre 2007 3 19 /12 /décembre /2007 22:05
La piste de l’Ourcq.

Froid de canal – les marmites de Sautadet.
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Ce matin il faisait plutôt frisquet. Mais sans vélo depuis huit jours, je suis en manque. Deux polaires, le Kway, le passe montagne, et les chaussettes de rando un peu coincées dans les chaussures VTT. Top départ. Il n’est pas neuf heures et demi. Bon soleil, mais vieille bise d’est qui te découpe doucement. En plus, je ne vois quasiment rien. Le soleil est rasant et il est de face. Arrivé au bassin de la Villette où commence la piste de l’Ourcq, je m’arrête le temps de quelques photos. Non, ce n’est pas l’hiver de 89 où l’on se baladait sur le lac du bois de Boulogne. Il y a pourtant des petites nappes glacées où se serrent les mouettes.

 

Au bout d’une heure, le froid s’attaque aux épaules. J’ai déjà donné (18 mois de tendinite), nouvelle pose. Sortir un autre maillot et s’emmitoufler.

 

-         C’est nul, qu’est-ce qui t’oblige à te cailler comme ça ? reste au chaud mon gros bébé…

 

Quand tu as quitté les périphs, tu ne respires pas pareil. Au début tu t’économises. Pas se faire gazer par le scooter ou le bahut devant toi. Mais dès que tu n’as plus de bagnoles, tout d’un coup tu te sens de l’envie. Le regard change. Tu vois plus loin, plus large. Tu te détends et te laisses aller à respirer à fond. Bien sur la bise est là : le nez coule, les yeux pleurent, mais tes poumons crachent tous les miasmes accumulés. Tes yeux à courte vue sont comme des jumelles de marine, ils voient l’infini devant.

 

L’alerte c’est les orteils. Quand ils disent j’ai froid, c’est l’heure du retour. Et sans baragouiner, que t’es pas allé où tu voulais. S’il faut, un court massage pour les faire respirer. Et ensuite : à fond, à fond ! Crains rien, je ne te ferai pas la nique. A fond pour moi, c’est tranquille pour toi.

 

Mais tu vois, je n’ai jamais pris froid pendant une balade en vélo.

 

Quand j’arrive pour la douche, si jamais l’expression « avoir les cuisses roses » a un sens caché, pour moi, c’était du concret.

 

undefinedAlors en préparant mon petit sujet je me dis qu’on a besoin d’un rayon de soleil. Je t’ai mis un des sites, pour moi une découverte, vu lors de notre dernier séjour à saint Paulet du Caisson. Pas loin de l’Ardèche. J’ai ratissé la zone en vélo. Le coin est très beau, pour un vieux parigot. Sur que si je n’avais pas posé mon vélo, en entrant dans l’aire des cascades de Sautadet, je ne te raconterais rien aujourd’hui. C’est piégeur tu n’imagines pas. J’arrivais du village de St Michel d’Euzet, je roule sur un vieux pont de pierre, le Pont Charles Martel – me demande pas pourquoi – et je vois cet espace blanc, blanc presque éblouissant. Des gosses courent. J’ai mes grosses lunettes noires à filtrage maxi, et en quelques mètres, je mets ma suspension à rude épreuve, quant à mon équilibre, je ne te raconte pas ! J’abandonne la bécane, et fais mon tour à pied. Surprenant ce coin. Un vrai régal.

 

Juste à côté, un petit village, la Roque sur Cèze. Accroché à une belle colline. Je croyais avoir identifié un chemin qui ne m’obligerait pas à faire tout le tour, en suivant le flot des voitures. Perdu ! Deux trois aller-retours inutiles. De l’eau partout. Il n’y a qu’un passage.

 

Pas grave ! Je vais tranquillement à Goudargues, où il y a de somptueux bistrots sur les bords de la Cèze.



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