25 août 2008 1 25 /08 /août /2008 19:14

Beauchastel, village d'Ardèche

 

C'est mon troisième passage en Ardèche. Oh ! Rien de glorieux ! Simplement, chaque fois je comprends mieux ce qui fait que j'ai plaisir à m'y retrouver.

Le rendez-vous est à saint Laurent du Pape. On est sur l'autoroute, le téléphone... « On pique nique à Beauchastel, vous êtes où ? » Bêtement on est sur l'autoroute, on arrive, mais il y a un tel monde, que tu ne peux laisser le pilote automatique gérer la circulation.

Quand nous sommes à Beauchastel, le téléphone nous apprend qu'ils sont plus là. De toute façon, le rendez-vous c'est saint Laurent, seize heures ! Tu  vas pas te mettre en boule pour cette partie de mistigri, tranquille tu t'arrêtes au parking et tu décides : Une heure pour Beauchastel. Toi, tu y étais passé, il y a deux ans, dans tes pérégrinations VTTistes dans la vallée de l'Eyrieux. Ta petite femme n'avait pas vu, tu l'as fait grimper jusqu'à la ruine de la vieille tour.

Ces villages de l'Ardèche accrochés au flanc de la montagne t'interpellent toujours autant. Ces montées, ces pierres, cette lumière, tu as l'impression que les gens ici sont des chanceux, qu'ils doivent être heureux de bénéficier d'un cadre pareil. Toi qui pestes sur les conditions difficiles pour garer ta voiture à Paris, tu réalises soudain que les rues étroites, en pente raide, ne sont pas ton idéal. D'ailleurs avec ton VTT, n'avais-tu pas mis pied à terre ?

Les pierres, les feuillages, les collines en face, l'Eyrieux à tes pieds, les ponts marquent un horizon qui régénère ta perception de l'espace. Toi qui ne peut t'accoutumer aux verres progressifs, tout d'un coup, en même temps que tu vois loin, tu ressens la promiscuité des ruelles et des maisons.


En redescendant, la vitrine d'un artiste. Les héritiers des soixante-huitards ont renouvelé l'expression artistique pour les touristes de passage. Il y a quatre ans tu avais craqué devant une poterie « raku »,  Le beau tu sais qu'il a besoin de lumière et de distance.

Tes photos sont mécaniques. Tu ne sais si tu les as déjà faites, avec une autre lumière, d'autres gens. Mais t'arrives juste, t'as pas encore eu le temps de t'imprégner. Demain, c'est sur, tu chasses les châtaignes !

 

Mes sujets précédents: vallée de l'Eyrieux

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11 août 2008 1 11 /08 /août /2008 20:58

Emirates Palace - L'expo Picasso- Abu Dhabi

 

Il fallait être sur place pour savoir qu'il y avait une exposition Picasso dans le fabuleux « Emirates Palace ».  Il fallait aussi  se dire que c'était con d'être venu de si loin et de ne rien voir. Mail il y avait la chaleur. Plus de 46 degrés tous les jours. L'ai chaud et moite ne te laisse pas d'autonomie pour marcher. Le bitume fond. Les énormes bagnoles soufflent un air brulant qui balayent les  rues et les trottoirs, juste  pour faire fonctionner la clim du chauffeur qui attend en double file. Le samedi soir je ne te raconte pas les embouteillages, dus seulement au problème de l'impossibilité de stationner.

Donc il fait chaud ! Aller à la piscine, implique déjà de traverser les jardins en bord de mer. Le soleil tape droit. Il n'y a aucune ombre, sinon en fin d'après midi quand la hauteur des buildings fait écran au soleil. Dix minutes pour trouver un parasol, et tu as l'impression que ta crème solaire sent l'huile de friture. Tu lâches ton sac d'un geste épuisé, tu te traines dans tes tongs sur le carrelage bouillant, voilà la douche, et tu te laisses couler dans  la piscine. Tu frissonnes. L'eau est à 30 degrés ! A Salies de Béarn  à 28, tu crois entrer dans un court bouillon ! Tout est relatif.

T'aimes pas vraiment nager, d'ailleurs tu barbotes plus que tu nages. Pourtant tu restes là. Il te manque la casquette, mais les lunettes de soleil te protègent de l'éblouissement de la réverbération du soleil. Au loin tu entends les sirènes des machines de chantier. Ça construit à un petit kilomètre. Quand la lumière est moins aveuglante tu essayes de regarder, tu vois les stocks, sur près de 25m de haut, de blocs de béton de 4 m3 chacun, prêts à être déposés dans l'eau du golfe pour gagner un peu sur la mer... Les grues partout, ils travaillent jour et nuit. Il paraît que certains préfèrent l'équipe de nuit, au moins il n'y a pas le soleil pour les cuire.


Donc visiter, c'est un peu t'arracher à ton espace de survie. L'eau, tu sens bien que la vie y est née, quant à l'air que tu respire, il brule plus qu'il t'oxygène. Alors ! On y va ? Le petit groupe s'arrache des fauteuils confortables du hall, s'approche sans hâte de la grande porte tournante capable d'abriter trois mêlées de rugby dans chaque sas. La porte tourne, le sas se ferme,  interrompant le flux d'air climatisé et tu te retrouves dans la chaleur suffocante. Le garçon est là, d'un signe il peut  t'appeler un taxi. Mais tu fais le fier, on en avait discuté au bar, on ne va pas prendre une des ses grosses limousines noires à 30 dirhams, si confort et drôlement bien climatisée, non ! On veut un taxi local. Bien sur, il n'y en a pas. Peut-être au terminus des bus ? Cent mètres et tu ne te sens plus vivre. Comment font-ils ? Tu rebrousses chemin et tu demandes au portier un taxi « luxe ».  Trois secondes, il est là, intérieur cuir beige, frais, ambiance juste parfumée. « To the Emirates Palace » ! Il nous comprend illico. La boite de vitesse douce, le moteur sans un bruit, la voiture nous enlève. Puis le chauffeur demande quelque chose. On se rebranche. Oui on veut voir l'expo Picasso.  Il comprend, on franchit un immense portail,  passe sous une porte comme l'Arc de Triomphe, puis la voiture s'engage sur une allée qui bifurque sous un immense hall ombragé. D'autres limousines noires libèrent leurs touristes accablés. C'est notre tour.


Tu avais lu sur le guide que le palace faisait plus d'un kilomètre de long. Là, tu vois ce que ça représente. Au moins dix mètres de plafond, la réception où s'affairent sans bruit une vingtaine de personnes est devant toi, oui mais à trente ou quarante mètres...Picasso ? L'homme en grand uniforme, gants blancs, te montre la direction, tu suis les affiches, puis bel espace d'accueil. C'est gratuit, mais une grande urne transparente reçoit les dons pour une fondation.

Bonne visite. Mais c'est pas moi qui te la commenterai.

Je voulais faire des photos du site. Et puis entre les coups de clim et les litres d'eau glacée, t'as besoin du petit coin. Grand jeu de piste pour suivre les petits panneaux qui te conduisent à une porte immense. Boulevard Haussmann elle aurait pu faire honneur au siège d'une banque. T'évalues la force qu'il va te falloir pour bouger ça. Mais elle s'ouvre sans effort te laissant pénétrer dans une salle faites de miroirs de lavabo et de latrines, plus de quinze mètres de long. Un homme est là, en uniforme cuivre et marron. Laquelle choisir, tu vas un peu plus loin, le gars est là, et avec toutes ces glaces, ton intimité ne se sent pas à l'aise. Mais il faut se décider.

Soulagé, tu t'approches d'un lavabo, il t'ouvre le robinet, t'indique les savons et avant que tu aies fini de t'égoutter les mains, il est là, avec une serviette en coton blanc, roulée, qu'il sort d'une petite corbeille chromée dorée, avec une pince. Juste à coté, une sorte de  seau à champagne d'un joli métal poli, il te fait signe, c'est la que tu jettes la serviette...


Sur le guide, ils mettent qu'il y a 2000 personnes qui travaillent dans ce palace. Ils ajoutent que l'électricité pour la clim, c'est 15 000€ par jour. T'imagines, il n'y a pas quatre cent chambres, ça veut dire que chaque chambre bouffe 38 € de clim par jour, 1200 par mois !


C'est beau, c'est plein de couleurs orange, c'est frais, dehors, il y a des pelouses et des jets d'eau. Pour faire reluire le désert autrement que par des mirages, il faut des moyens. Toi, avec tes idées d'économie sur les frais de taxi t'es pas dans la note. Pourtant tu rentreras avec un taxi low-cost, qui gentiment s'arrêtera pour que tu fasses des photos à la sortie du parc.

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8 août 2008 5 08 /08 /août /2008 09:01

Concarneau sans la fête des filets bleus

 

Que te dire sur Concarneau que tu n'aies pas lu ? Rien, je n'ai même pas le « Michelin »...

Quatre heures à passer. Mon regard avide voulait voir tout. J'avais une vieille soif de cette découverte.

 

Je t'ai déjà dit tout le bonheur que j'ai encore à me souvenir de ces colos de patro, à l'ancienne, où, en dehors de deux trois grandes règles comme : Se laver les mains avant les repas, y être à l'heure, et hop! Au lit quand il fait nuit. Pour le reste chaque jour était une aventure, on trottait d'un bon pas, petite casquette et gros sac à dos. Des voitures presque pas, et chaque fois l'occasion de faire du stop et de gagner cinq kilomètres. Où était le mono ? bah ! on se retrouverait bien...

C'est en nageant le long des plages de Douarnenez que j'entendis parler pour la première fois de Concarneau, de son caractère, de sa fête. Une histoire de bus fait qu'on n'ira pas.

Août 68, t'as envie de te ressourcer, la France profonde, et c'est l'occasion de retourner camper sur les terres de ton adolescence. Et bien sur, le projet de voir enfin cette fête des filets bleus.

Douarnenez Concarneau, c'est pas si loin, même pour une deux deuche. Arrivant aux portes de la ville (elles étaient bien ouvertes), est-ce les dernières vapeurs de « lacrymo » qui masquaient le STOP, mais l'équation « pare-brise + arcade = hostau » s'est vérifiée. Je t'assure, quand la ceinture a été inventée, je l'ai utilisée. Donc ! Concarneau c'était encore raté !

 

En 2006, une journée est prévue à Fouesnant, à l'occasion d'un mariage. Quelques heures à réserver pour Concarneau. Les filets bleus sont la semaine suivante, d'où une ville pas encore encombrée. Pas rassasié l'homme curieux !

J'ai fait des photos de deux goélettes,  « L'Etoile et la Belle Poule ». L'étoile je l'ai retrouvée à Anarstapi en Islande, je te mets ici le lien sur le sujet.

Je te mets aussi celui sur la « boudeuse » qui était au pont de Bercy cet automne. Si t'aimes voyager en photo.

Quant à la Fête, j'ai du temps pour revenir.

 

 

 

 

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1 août 2008 5 01 /08 /août /2008 21:27

Abu Dhabi

Les Emirats.


Je ne pense, pas avant la guerre du golfe, m'être posé une question sur cet état. Combien d'Emirs ? Je sais que je n'aurais jamais imaginé y aller. Mais alors ?  Mais alors ? Zorro est arrivé ! Eh ! Eh !

Comment la princesse des contes de Shéhérazade rencontra-t-elle le prince des  mille et une Nuits de Paris ?

Du  coup tu abandonnes ta capitale, ton Béarn et tu « fly » to the « Emirates »..

Je t'ai déjà dit que je parlais pas espagnol, ben, là, tu sais que je ne comprends rien à l'anglais non plus...

Alors quand tu débarques aux émirats pour des affaires sérieuses, presque des affaires de famille, ouf, comprendre, être compris te manquent. Tu réfléchis, trouves un alibi et tu fais mine de faire la gueule. Personne ne sait à quoi s'en tenir, sauf toi, qui ne comprend rien à ce qui se passe.

Et qui se passe bien.

Tu vois, quand l'avion ralentit pour l'atterrissage, là par le hublot, la terre, enfin ce qui sert de terre, et puis la mer. Mais la mer, malgré le soleil, elle baille d'une moue édentée. Tu te rappelles ces vieux râteaux en bois qu'on utilisait pour faner le foin ou le regain. Et bien pareil ! Imagine le manche cassé et le peigne à plat. Voilà l'image, des dents de roche jetées dans la mer, des bords de mer comme des canaux rectangulaires entre deux jetées, la vue sur la mer c'est la vue sur l'hôtel qui pendant quelques mois aura la vue sur la mer.

C'est fou !

Un ami travaillant à Londres revient et est incapable de retrouver l'hôtel parce que tout a changé, les rues (les boulevards), les repères.


On avait de l'aide sur place pour négocier les tarifs. Mais ils sont si compliqués ( le tarif week end, nécessite 5 nuits pour en bénéficier !) Il y a de quoi se perdre et on s'est perdu. Plein pot donc !


Faut pas croire que je dénigre, à l'aéroport, moins de 10 minutes pour sortir. Il y a une dizaine de personnes au contrôle des passeports : En tout blanc, presque tous des hommes, et en tout noir, jusqu'au plus profond de la prunelle des yeux, une femme. Mais tu  passes vite. Quarante degrés au petit matin, le touriste parisien, si tu l'évacues pas, il calanche...

Pour te dire, à Roissy, trois vols, plus de 1000 passagers et trois douaniers. En plus, l'un était décalé, il bouquinait dans sa guérite, il voyait la bousculade, mais ça ne le concernait pas. J'ai été alerté par un gus, surement un habitué, qui contourne la file et lui présente son passeport. Coup de tampon et retour à ses chères lectures. J'ose, j'y vais, coup de tampon et me voilà en tête de liste à la réception des bagages. Demi-heure d'avance sur les derniers...


Tiens une autre, cet après midi j'avais une vingtaine de lettres à poster, j'arrive dans le petit coin où il y a les automates, le changeur et les pèses lettres. Lumière rouge ici, lumière rouge là. Au premier coup d'œil plus de vingt personnes attendent. Derrière le coin libre service, deux préposés font leur pose. Personne ne s'inquiète des exclamations des clients  que les pannes indisposent. Vingt minutes mini pour un timbre, c'est toi qui deviens timbré ! Les deux, derrière, qui philosophent : « moi, on ne m'a jamais demandé si je voulais être chef ! Mais dans la tête, je ne sais pas comment je vivrais ça, je me sentirais partagé. Parce qu'au fond de toi, tu sais que pour être chef, il faut ignorer l'autre, et moi tu vois, ça me pose problème... » J'ai pas entendu la suite, je me suis glissé dans la longue file.


Si j'étais chef, des gus qui baillent devant des automates en panne, qui bouffent vingt minutes dans la vie d'un client, une bonne pédagogie sur l'ANPE et le RMI devrait redonner du tonus mieux que l'EPO !


Dis, t'as vu tes photos sur l' hôtel aux Emirats et ton discours sur les préposés ! Oui, je dis juste que quand t'es au boulot c'est pour bosser, que le management c'est pas les pointeuses, parce que les automates en panne, c'est la justification du personnel qui manque. Que c'est le consensus pour que le client, il attende, et râle sur le manque de personnel. Et si on n'y croyait plus ? Et si les manifs bidons ne servaient plus qu'à justifier les jeux de rôle ?


Là bas aux Emirats, j'ai été choqué par une personne que je voulais saluer et qui m'a dit qu'on ne pouvait la toucher. Du coup, plein de buée dans la tête, pas seulement due aux quarante six degrés. Je n'aurai jamais l'opportunité de lui demander, dans mon petit français, si elle veut devenir chef...

 

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22 juillet 2008 2 22 /07 /juillet /2008 11:54

Egypte 24

 

Retour au Caire - Mosquées et marché.

 

Je trouve dans les notes de ma femme, ce petit mot : « je fais ce voyage en l'honneur de ma mère dont c'est la date anniversaire ».

Encore une nuit plus que courte, quand nous revenons au Caire.

Ciel bleu, vent et petit froid.

Journée de visites de la ville et de quelques monuments avant de passer la journée le lendemain au musée archéologique.

D'abord un petit tour vers la forteresse de Saladin, ses murailles, et la moquée de Mohammed Ali. Beaucoup de monde, des touristes tant étrangers qu'égyptiens. Un bourdonnement continu presque fracassant sous la coupole.

Le  bus nous fait traverser quelques quartiers jusqu'à  la moquée Ibn Touloun. Il y a autant de différence entre ces deux mosquées qu'entre le Sacré Cœur et la Sainte-Chapelle. Celle ci est simple, presque austère, belle dans ses proportions. En plus, nous avons entendu la prière, dont j'ai gardé quelques images dans la vidéo. C'est beau. Touchant.

 

Enfin après le restaurant traditionnel, nous sommes lâchés dans le marché, « le Souk." Là aussi, de la vie, du passage, et plein de sollicitations.


Depuis, un attentat y a eu lieu, mais l'ensemble est vraiment spectaculaire.

 

A suivre

Début : arrivée au Caire

Précédant : Louxor

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11 juillet 2008 5 11 /07 /juillet /2008 22:36

Perito Moreno - Lago Argentino

 

Argentine (20)

 

Ce petit matin du premier mars, debout de bonne heure pour visiter à l'ouest du Lago Argentino, le site du glacier Perito Moreno. La ballade est prévue en bus, jusqu'à un petit sentier sur une colline proche du glacier qui donne un point de vue remarquable. Nous sommes dans la cour de l'hôtel prêts à embarquer, quand le bus repart d'un coup. Que se passe-t-il ?

La veille nos conférenciers avaient protesté que le micro ne marchait pas. Au moment d'ouvrir la porte, le chauffeur se ravise, teste le micro et repart. Voilà comment après un démarrage sur les starting-blocks, nous entamons un délicieux surplace.

Le long du Lago Argentino le soleil bataille avec la couche de nuages. D'où ces cartes postales pleines de couleur.


Le bus nous laisse ensuite sur le lieu de promenade, et le cache-cache des nuages et du soleil continue. Sur la colline, il ne fait pas chaud, beaucoup de vent et la brume qui descend du glacier nous rattrape parfois.

Je ne te donne pas ici les dimensions du glacier. Je le ferai dans le prochain sujet. Sache seulement qu'il progresse encore, quoique moins vite qu'il y a une vingtaine d'années et qu'il parvient à obstruer le bras du lac, le canal de Tempanos séparant le « brazo sur » du Lago Argentino. La glace est profonde, 70 mètres et le canal fermé, le différentiel du niveau des eaux dépasse six mètres. Du coup une lente érosion, due à la pression de l'eau sur le front glaciaire, commence, provoquant des fractures de la glace. D'abord des arcs libèrent le passage de l'eau qui entraine l'effondrement du front et la réunion des bras du lac.


J'ai vu la vidéo documentaire, c'est saisissant.


Dans cette première découverte, les photos et la vidéo profitent des jeux de lumière sur la glace.

 

 

A suivre: Perito Moreno depuis le canal de los Tempanos

Précédent: Upsala

Début: retour d'Argentine.

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30 juin 2008 1 30 /06 /juin /2008 23:00

Florence - Le Baptistère

Florence 8

 

C'est inépuisable. Florence est inépuisable. Un petit tri et voilà 25 photos pour se replonger dans l'ambiance. Je ne pensais pas mettre un commentaire, seulement une affiche pour vous faire regarder les diapos. Je les avais sous-titrées. Paf ! Ça ne s'affiche pas, encore un petit piège des programmeurs d'over-blog, ou une erreur de ma part. Passons.

Donc, le Baptistère appartient à l'ensemble Cathédrale Santa Maria del Fiore - Campanile - Baptistère.  Il est sur la place San Giovanni. On y passe devant trois fois par jour. Le dernier jour nous attendons la fin des offices pour pouvoir entrer rapidement. Il y a toujours une longue file d'attente, sans compter la bousculade pour photographier la porte EST dite porte du Paradis.

Il avait eu à l'époque un appel d'offre et c'est Lorenzo Ghiberti qui l'emportât grâce à ce panneau « Joseph vendu au marchand ». L'original est au musée de l'opéra del duomo.

Il a travaillé 25 ans sur ces panneaux. Du travail d'orfèvre !


Une fois entré, on a un peu l'ambiance d'une église orthodoxe, avec ses mosaïques qui couvrent les huit pans du dôme octogonal. Toutes les images de la chrétienté y sont représentées. C'est le moine Iacopo qui est à l'origine.

La voute au-dessus de l'abside est décorée aussi d'une roue en mosaïque, « l'agnus dei ».

Seul celui placé dans l'axe de la voute la voit sans déformation.


Donc un beau monument, lieu de culte toujours très prisé,  mais à la fin, je sature devant la répétition des représentations de la bible et des prophètes. Même du diable du jugement dernier.


Début : le voyage à Florence

Précédent : Les Cantories

 

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27 juin 2008 5 27 /06 /juin /2008 23:00

Upsala - bleu glacier - Lago Argentino

Argentine 19

 

Après avoir coupé ses moteurs et nous laissés profiter du clapotis, le temps de faire les photos du glacier Spegazzini, le bateau se relance et un peu plus d'une demi-heure plus tard nous somme devant le glacier Upsala.

Le soleil est de la partie, un ciel dégagé permet d'apprécier les icebergs bleu glacier.  Avais-je jamais vu de telles couleurs ? Le bateau s'arrête devant chaque bloc sculpté, la centaine de touristes passe d'un bastingage à l'autre se croisant dans une bousculade effrénée, comme une correspondance à St Lazare.

Mon caméscope m'a échappé et il a enregistré depuis la sacoche des images de bousculades que je mettrai un jour, juste pour leur coté « sauvage ».

Le spectacle de ce glacier Upsala et de  son front abrupt sur le lago Argentino est saisissant. Les beaux glaciers que je connaissais se situaient dans les Pyrénées ou en Islande. En Islande je n'ai jamais eu aussi beau temps. Et puis le glacier vient de loin, on voit sa masse se tasser dans la vallée en pente douce. Les sommets qui l'entourent lui font le passage.


Mon GPS de Rando a tout enregistré notre route sur le Lago Argentino. J'ai téléchargé les Way-Points sur Google Earth, pour montrer nos étapes. Le Lac est a environ 195 m d'altitude. Quand nous sommes entrés dans le bras Nord, passage vers les deux glaciers, les sommets autour de nous, l'Avellaneda et l'Horqueta font entre 1450 et 1540 mètres. Pas si haut que ça, et pourtant bien enneigés pour cet été austral. Notre bateau filait de brazo en brazo à 43km/h


En relisant le guide, ce matin, cette note, le front du Glacier Upsala fait 7 km, sa superficie 495 Km2 en fait le plus gros glacier de la région. Ses parois font entre 60 et 80 m de haut. Impressionnant ! Non ? Un article dans Geo indique qu'il est en régression lui aussi. Notre accompagnatrice, Monica, nous dit que le glacier a reculé de 5 km en 20 ans. Et que les deux glaciers faisaient un front uni !


Un peu à L'Est du glacier Upsala, au bout du brazo Cristina, un restaurant façon cantine ou auberge basque, grandes tables pour vingt ou trente personne, des bancs et les plats qui  t'arrivent à peine tu t'assois. De là nous partons pour une petite découverte du parc naturel qui longe la baie. Une forêt d'arbres cassés, des mousses, des lichens. "Le Parque National los Glaciaires" est bien en Patagonie, climat rigoureux caractérisé par des vents violents et de fortes pluies et ça change en cinq minutes.


Nous c'était beau temps, et du temps pour contempler le bleu des glaciers.

 


A suivre: Perito Moreno

Début: Retour d'Argentine

Précédent: Spegazzini

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24 juin 2008 2 24 /06 /juin /2008 12:16

Lago Argentino - Glacier Spegazzini - El Calafate

Argentine 18

 

Un vol tranquille nous dépose à El Calafate venant d'Ushuaia. L'arrivée surprend, quand on quitte Ushuaia, on est dans la verdure, les montagnes. Lors du survol d'approche de El Calafate, on ne voit qu'un immense plateau désertique de sable ou terre ocre ou gris. Quelques buissons. Du vent. Il est tard quand nous rejoignons l'Hôtel et donc pas de petit tour en ville. En fait, nous n'en ferons jamais, car nous serons attirés par l'immensité du Lago Argentino.

Dès le matin nous sommes à 7 H 00 sur le parking de l'embarcadère où attendent les bateaux pour la visite des glaciers. Des dizaines de Bus. Monica (notre accompagnatrice locale) connaît la combine pour s'installer dans de bonnes conditions sur le bateau. A son signal c'est le départ, de tous les bus, des centaines de gens jaillissent et courent. D'être arrivé de bonne heure, le bus est près de l'entrée; ouf !


Le soleil se lève doucement découvrant un ciel changeant, nuages, soleil, brumes, et le cycle reprend. Nous serons accompagnés toute la matinée par des arcs-en-ciel. Une première heure de navigation, et le bateau ralentit vers de superbes glaces aux reflets bleus. C'est la bousculade sur les ponts dehors pour être le mieux placé pour la photo.

 


Le Lago Argentino a une jolie couleur bleue qui vire au gris sombre avec les nuages, une eau pure. Des bras immenses pénètrent dans les vallées glaciaires et nous permettent d'aller jusqu'au pied des glaciers. Sur les deux jours nous en visiterons trois. Demain, le plus célèbre, le Perito Moreno. Quand nous repartirons de celui-ci, le Spegazzini, nous irons voir le glacier Upsala. Quand on sait la fragilité des glaciers aujourd'hui, on est heureux d'entendre que le Périto Moreno continue de progresser. Moins vite qu'il y a quelques dizaines d'années, mais en progression Le Lago Argentino est le troisième en superficie de l'Amérique du sud !


Pas de lyrisme, regarde les images c'est un régal

 

A suivre: Glacier Upsala

Précédent : Ushuaia Bout du monde

Début : Retour d'Argentine

 

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19 juin 2008 4 19 /06 /juin /2008 07:47

Uhuaia - le bout du monde - Del Fin del Mundo

Argentine 17

 

C'est notre dernier jour à Ushuaia. Ce 28 février nous allons partir vers Cafayatte, au pied des glaciers. Le premier rendez-vous est à 11H00 pour  le « Museo del Fin del Mundo ». Non! Ce n'est pas là le cimetière des illusions des équipes de France de foot, mais ce nom « la fin du monde«"  est tellement exagéré.

Ce petit musée permet encore une fois, une aimable concurrence entre nos deux conférenciers, le local et celui de Clio. On commence par la salle du bagne; il y eut en 1902 l'installation du Presidio. Il y a une salle consacrée aux oiseaux. Tous empaillées derrière des cages de verre. Nous en verrons quelques-uns uns au cours de notre ballade dans le parc naturel. D'abord le Chimanga, petit rapace fauve, un peu plus petit qu'une poule et qui nous accompagnera toute la journée. Il n'y a que ça. Il est devenu un charognard, comme certaines de nos buses au bord des routes.

La salle principale est réservée à l'ethnographie, notamment les photos des yamana, de leurs outils, canoë, arpons à tête de silex. Je t'ai mis la photo de la figure de proue d'un bateau le « Duchess of Albany » qui s'était échoué là en 1893. C'est encore une fois l'occasion pour notre conférencier d'expliquer que les « Malouines » font partie intégrante de la Terre de feu, et qu'il n'accepte pas leur occupation britanique.

Le musée est petit et nous laisse du temps  pour choisir quelques cartes postales, bien estampillées « fin del mundo », et de les mettre dans la boite aux lettres du musée.  C'est un énorme cylindre de plus d'un mètre cinquante de haut. Et elle paraissait assez pleine. J'ai poussé un peu, et en regardant de plus près je m'aperçois que des cartes ressortent par-dessous. La plupart des notres auront touché leur destinataire plus de deux mois après. Mais il y a des « perdues de vue ».

Comme il faut être à l'aéroport vers 19 H 00, l'après midi est prévue dans le parc naturel « Del Fin del Mundo » Tout est le bout du monde là-bas. Le train, un petit train touristique rouge, parcourt quelques kilomètres, jusqu'à un point, accessible par une courte promenade à pied, avec un joli panneau « Fin del Mundo ». Comme supercherie touristique on ne fait pas mieux ! Dans le fameux parc, nous verrons les arbres tordus par le vent, leur lichen qu'ils appellent « la barbe espagnole », nous comprendrons que les vallées creusés en arrondi l'ont été par les glaciers, et que le bout du monde contemple la fin des Andes au delà de la frontière chilienne, au milieu du canal de Beagle.

La nature nous fait un dernier pied de nez, et tu verras sur la video le lapin importé, et la lente déambulation d'une oie sauvage! Je t'ai épargné les images d'un parc naturel organisé pour le camping avec 4X4 devant les batiments, des dizaines de chimangas agressifs renversant les poupelles pour se repaitre. Tu réalises que le voyagiste local ne sait pas quoi faire de nous, avant l'avion. Et que l'autre supercherie c'est d'associer Ushuaia à Nature!

 

 

 

A suivre : Lago Argentino et le glacier Spegazzini

Précédant: Ushuaia - les manchots de Magellan

Début: Retour d'Argentine.

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    C'était un beau dimanche tranquille. Tu étais sorti de bonne heure. Quand tu arrives au bassin de la Villette, les joggers toniques y vont de leurs foulées allongées. Il y en a même en short et bras nus. Quelle température ? Pas plus de 6 ou 7°. Les conditions...
  • Montmartre – Paysage d'automne.
    Le Sacré Cœur tour d'observation. Tu venais de passer une semaine difficile, il fallait te bouger pour retrouver un peu de dynamisme. Ta balade favorite te conduit naturellement, à pied, vers le canal de la Villette et le canal de l'Ourcq. T'as usé presque...