18 mai 2009 1 18 /05 /mai /2009 21:48

Aiguèze au bout des gorges de l'Ardèche, st Maurice d'Ibie.

Deux coups de coeur, vrai,  il faut un gros coeur pour le vieux VTTiste!

 

- De ce gite en 2007 à St Paulet de Caisson, t'as pu revisiter ce coin d'Ardèche qui apparemment t'avait tant frustré en 2002. Mais quand on regarde ta vidéo de 2002 dans la vallée de l'Ibie on ne sent pas que tu avais une revanche à prendre ?

-         La revanche, c'est pas contre le pays, même pas contre le vélo, non ! La méforme, la méconnaissance de cette région. En 2002, c'est mon premier passage, et là, je suis saisi par les contrastes. Rien de comparable entre Aubenas, austère, qui vers le nord t'envoie vers les sources de la Loire, les châtaigneraies impossibles au flanc de vallées abruptes, au climat toujours moyen, je veux dire souvent mouillé, même en été, et les gorges ensoleillées des vallées de l'Ardèche. Non la revanche elle est contre moi, mon impréparation.

-         Alors, pourquoi ta vidéo sur la vallée de l'Ibie un quatorze août ?

-         Le coup de cœur. La vallée de l'Ibie et st Maurice d'Ibie, c'est une ballade finalement facile. Quand je revois ma vidéo j'y vois un lit de rivière à sec, et quelques retenues d'eau où s'amusent les enfants. J'y suis passé deux fois, une fois en voiture, une fois en bécane. C'est un coin merveilleux. Petit ! Mais un trésor de vie tranquille . Là, c'est le plein été. Tout est sec. Mais c'est un vrai paradis de calme de nature avec ce que tu imagine de sauvage. Dans le sens désert aride.


Cinq ans après, quand je fais depuis St Paulet de Caisson, la ballade en VTT  qui par les gorges de la Céze m'amène à Vallon Pont d'Arc, que je me promène en haut des gorges avant d'arriver à Aiguèze on est au mois de mai, je suis parti le matin de bonne heure, et il a fait un petit temps toute la journée. Ça m'a aidé à tenir sur la bécane. Tout de suite tu sens que le coin a l'habitude des touristes. Pas loin à St martin d'Ardèche t'as ce que tu veux en restaus. A st Maurice, il y a moins de choix. Je regardais du haut des belvédères les canoës descendre tranquillement. Aucun ne chavirait. J'avais été salement maladroit !



Je te montrerai d'autres images. L'Ardèche, plutôt le département est plus rugueux vers le nord, la vallée de l'Eyrieux. Entre Aubenas et Privas, c'est beau, mais pas gai, pas rieur.

Il y a plein de villages aux pierres magnifiques, où derrière quelques ruines restaurées, des piscines se chauffent au soleil.

Au bout du compte, cinq petits passages dans la région, cinq petits bonheurs,  une région faite pour les vieux VTTistes.

 

voir aussi: Mirabel

et aussi : Pont d'Arc

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15 mai 2009 5 15 /05 /mai /2009 16:13

L'Ardèche - Aubenas - Mirabel et sa tour.

T'avais découvert l'Ardèche depuis Aubenas. En 2002. Un gite plutôt confortable Perdu dans un coteau à trois kilomètres de Vesseaux. Un cul de sac, il fallait toujours passer par Vesseaux pour commencer ta ballade et prendre la route qui monte vers le col de l'Escrinet. Le matin, t'avais visité en  voiture le petit village de St Laurent sur Coiron. Une sorte de reconnaissance des lieux. T'aperçois au loin une tour noire qui domine le plateau du Coiron. Ta carte et le guide du routard te disent que c'est la tour qui domine Mirabel.

Tu rentres tranquille prendre ton vélo, bien sur ça monte rude plusieurs fois, sans parler des descentes aussi abruptes. Quand tu t élances, t'y crois. Quand tu prépares ton sac tu hésites, finalement tu remets dedans la paire de tennis. Les cales pieds automatiques des vélos de route ont cet inconvénient de te faire porter des chaussures rigides avec un sabot de fixation rigide sous la plante du pied. S'il faut marcher, impossible ! T'avais testé lors de deux crevaisons. Heureux réflex, car il y avait de belles marches !


Un peu après Auriol tu montes un peu à l'arraché le « Couguioulet », puis à Darbre il te reste 7 km d'une bonne petite cote.  Quand la cote fait trois ou  quatre km, çà va  à  peu près, mais là, à court de forme, elles font le double et viennent vite à bout de ta résistance.


Enfin, Mirabel est un régal des yeux ! Dans cette fin d'après midi d'août, faire le tour des falaises de basalte noir est un petit bonheur. Quel dépaysement !


Aujourd'hui, sept ans après, tu regrettes l'absence d'un appareil photo. Ton vieux Minolta était tombé en panne, et tu croyais qu'un petit caméscope léger moins de trois cent grammes allait faire le même usage. He ! Non ! Bien sur tu ne transportais plus dans tes randos les deux kilos d'objectifs ; là, ton petit caméscope te sert presque de bloc-notes. Mais les photos sont décevantes. C'était la techno de 98. Tout a changé.

T'avais fait trois cassettes cet été là entre le Béarn et l'Ardèche. T'as mis une journée à mettre la main dessus, hier, en y repensant. Sans doute tu ne les avais jamais regardées complètement. Même les étiquettes étaient incomplètes. L'aventure du blog te permet de les redécouvrir et de raviver ton plaisir d'Ardèche. Les premières images de la vallée de l'Ibie sont sur la cassette retrouvée. Ouf !

Tu sais, t'accuses les cotes dans ces paysages fantastiques. C'est vrai, mais aussi, pourquoi fallait-il que t'aies un compteur de vitesse, et dès que ça te paraissait trop lent te dresser sur les pédales pour relancer sans écouter ton cœur ? Parce que s'il cale une fois, t'est carbo pour la journée. Ça tu le comprendras difficilement, et grâce à ton VTT tu retrouveras le plaisir de redécouvrir lentement les paysages solitaires.

Voir ausssi: L'Ardèche de st Paulet de Caisson à Vallon Pont d'Arc

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11 mai 2009 1 11 /05 /mai /2009 16:12

L'Ardèche de st Paulet de Caisson à Vallon Pont d'Arc.


Quand ta petite femme te tend l'adresse du gîte, t'as du mal à comprendre où on va.  Un coup de « mappy » et te voilà soulagé. La vallée de l'Ardèche c'est tout bon pour ton VTT. Toi t'as une vieille revanche.

Le gite à  st Paulet s'est révélé agréable au début du mois de mai, et t'a permis de vraiment profiter de tous les spectacles de la vallée de l'Ardèche. Il y a encore de beaux coins que le vieux VTTiste a eu plaisir à découvrir.


Deux ans plutôt, tu te cassais les cuisses dans les côtes autour d'Aubenas, dans le col de l'Escrinet vers st Julien du Gua (t'avais amené ton vélo de route). Le gite était situé de telle sorte que soit en partant soit en revenant, il y avait 400m de dénivelé à se faire. Donc l'option 1, tu te carbonisais à froid, l'option 2, tu laissais ton dernier souffle dans une dernière montée épuisante. Des montagnes russes, tu grimpes et tu tombes, que des falaises !  Cela avait été ton premier contact avec l'Ardèche : que tu planifies quatre heures ou six heures de route, t'étais toujours piégé, tu devais rallonger d'une ou deux heures interminables. T'as beau aimer le vélo, le plaisir de l'effort, la griserie d'une jolie descente bien à fond, trop de cotes c'est trop dur !  T'avais pas imaginé non plus que même un sandwich, c'était compliqué, donc tu te ravitaillais avec des fruits de saison, dont les cageots  à l'ombre timide d'un soleil implacable avaient du mal à conserver la fraicheur. Dans ton sac à dos, les pêches et les bananes faisaient un joyeux coulis.

Au bout de trois jours tu balances le vélo aussi loin que tu peux, prends ta caisse, file en ville, il est à peine dix sept heures, tu commandes un pavé frites dans une brasserie face au château d'Aubenas, accompagné  d'un baron de 1664. T'es tellement raide sur la chaise que t'as que deux points d'appuis. Quand il te porte ton assiette, tu demandes au serveur s'il y a autre chose à faire que du vélo dans ces putains de cotes de m...

Interloqué, il te regarde, puis te dit : pourquoi vous n'allez pas un peu dans la vallée de l'Ibie, ou descendre l'Ardèche en canoë à Vallon Pont d'Arc. Tu sorts la carte. Bon, deux heures aller retour, tu avales comme ça vient et la bière bue, tu descends à Vallon Pont d'Arc. Les boutiques organisant la descente des gorges, il y a que ça. Tu attrapes deux trois prospectus et tu seras là le lendemain à 9 heures.


Tu pensais avoir bien choisi, mais en haute saison, les prospectus servent uniquement à rabattre les clients. Non, pour les personnes seules, il n'y a pas d'accompagnement. Vous avez déjà fait du canoë, ou plutôt du Kayak ? Une fois, mais pas dans des gorges. C'est bon, on est en basses eaux, il n'y a presque pas de courant, prenez le parcours 5 heures, pagayez ferme dans les rapides, ne vous laissez pas échouer sur les graviers, voilà votre plan, votre point d'arrivée. Mettez vos objets précieux, votre sac de change dans le tonneau, fermez bien. Prenez le 7 et allez-y !


Vas-y ! Aide-le !

Le bidon est rapidement passé sous une sangle. Une poussée robuste du gars qui t'a aidé et le courant t'emporte doucement. Le gilet de sauvetage te coince les bras, tu n'arrives pas à l'ajuster et ta pagaie te freine plus qu'elle ne t'entraine. Au premier rapide, marqué sur le plan « rapide de  Charlemagne », tu vois un petit regroupement, les canoës attendent prudemment devant le passage, puis en un ou deux coups de rames volontaires, ils prennent le courant, accélèrent et passent entre les rochers sans problème. T'entends rire malgré les grondements de l'eau. Tu passes aussi. Tu te dis que t'as le coup. Ta frustration est là, tu t'es à peine lancé que tu passes sous l'Arche de Pont d'Arc. Comme on t'a dit d'être au rendez-vous à l'heure, sinon le retour c'est le taxi, tu ne sais si tu peux t'arrêter. De toute façon l'appareil photo est resté dans ta caisse...

Deux trois fois encore tout ira bien. Tu te choisis une berge caillouteuse et chaude pour un petit casse croute de barres céréales. T'es vraiment en confiance. Sur le petit plan qu'on t'a remis, il reste deux « rapides techniques ».   Tu seras à temps au rendez-vous, finalement tu vas plus vite que l'horaire moyen prévu. C'est vrai aussi que tu ne fais pas de véritables haltes...

Il te reste les rapides de la « Toupine de Gournier » et tu auras fini ta ballade. Tu t'engages dans le premier  en confiance, là, le courant brutal te déséquilibre, tu vas pour t'appuyer sur la pagaie, mais trop tard. T'es dans l'eau, le courant t'emporte, le gilet te remonte, et tu vois ton canoë devant toi dans les calmes. Autour de toi ça rigole. Toi aussi du coup. Quelques brasses, tirer le canoë, rattraper la pagaie, prendre pied et te rassurer pour finir tranquille. La casquette est perdue, les lunettes ficelées sont tombées sur le cou. Tu regardes derrière, les autres passent, plus ou moins facile, juste de quoi crier un peu, pour libérer la petite frousse. T'as pas compris comment tu t'es retourné. Le petit plan avec les indications sur la façon de prendre les passages difficiles est aussi parti au fil de l'eau.

Tu te réinstalles et tu veux te lancer, mais non, tu touches le fond ! Tu dois entrer dans l'eau assez haut pour t'arracher à la berge et « sauter en marche ».  Maintenant te voilà craintif pour le dernier rapide.

Quand t'approches, tu remarques des gosses sur les rochers qui l'entourent ! Ils s'agitent, crient, font des signes.  Tu fais un premier rond prudent à une vingtaine de mètres, tu regardes ceux qui se lancent, plusieurs passent sous les hourras des gamins, mais certains se retournent dès avant le passage. Tu ne comprends pas pourquoi. T'hésites, t'en laisses passer encore un et tu y vas. Tu penses qu'il faut s'approcher par la gauche en évitant le courant devant le premier rocher. Comment t'y es-tu pris ? Le courant t'envoie droit dessus, t'enfonces la pagaie pour freiner, tu roules d'un coup, une fois, deux fois. Te voilà accroché au premier rocher, porté par ton gilet, tes jambes font semblant de nager. Le canoë est collé à l'autre rocher ventre en l'air, un tourbillon l'agite. Au-dessus, tous les gamins s'esclaffent et crient, le pouce en dessous. T'as bonne mine, la paroi est trop lisse pour t'agripper, tu ne peux traverser là, tu cherches le fond pour marcher. Grave erreur il y a autant de rochers sous la surface de l'eau  qu'au-dessus. Tu trébuches et t'écorches méchamment la jambe, un genou cogne salement et restera bleu jusqu'à la fin des vacances. En tombant, tu regretteras de ne pas avoir ton casque. C'est de la pierre partout. Finalement tu comprends qu'avec le gilet t'as meilleur temps de nager sur le dos. Tu  remets ton canoë dans le bon sens ; le tonneau est toujours attaché. Tu le hisses sur le bord et le traines comme tu peux dans les cailloux de la berge en contournant le rapide. En bas quelqu'un a récupéré la pagaie et te la tend. Tu ne ris plus.


Tu arrives au rendez-vous, avec de furieux élancements dans la jambe, le genou raide. Devant toi d'autres tirent leur embarcation en haut d'un talus de terre noire. Tu abandonnes la tienne comme ça.. Un jeune attrape la corde et t'interpelle, puis apercevant ton genou, il se ravise et te demande si ça va. Ca ira. T'as récupéré ton tonneau. Tu l'ouvres, il est plein d'eau : portefeuille, fringues, barres de céréales,  tout est trempé. Et zut! . Rien pour te sécher, te changer, et la camionnette du retour annoncée en retard. Les jeunes chargent les canoës sur les remorques, t'attends, t'en as marre...


Tu trouveras ton calme le lendemain dans la délicieuse vallée de l'Ibie.

 


N.B :  Les photos de Pont d'Arc sont du 14 mai 2007. entre neuf heures et dix heures le matin, pendant la ballade en VTT

 



 

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8 mai 2009 5 08 /05 /mai /2009 21:42

Le vingt deux février un carnaval à Paris ?

C'est des trucs que tu ne sais pas pourquoi tu en entends parler. Le web ? Une affichette collée ? Un journal de quartier ? Tu ne sais plus...Pourtant t'as dit à ta petite femme, je vais faire des photos du carnaval, il passe à Belleville vers seize heures, j'y vais à pied. Un carnaval à Paris ? t'es sur ? Ça semble très confidentiel ?

Tu approfondis tes recherches, et la toile te livre le message complet, que tu imprimes pour être plus sur : oui regarde, voilà le plan détaillé et les horaires, c'est la mairie du XXeme qui organise ! Bon, c'est encore quelque chose de rare, je t'accompagne...

Pendant la petite heure pour atteindre l'endroit du défilé que tu t'étais fixé, tu dois quand même expliquer pourquoi t'as choisi d'aller sur Belleville. Tu raisonnes d'abord sur la proximité, puis sur l'heure, enfin tu reconnais que c'est un quartier de Paris que tu ne connais pas assez, et que c'est une occasion.

Pas loin du métro sur le boulevard une fanfare occupe tout l'espace, physiquement sur le terre-plein et bruyamment en niveau des décibels. Sept ou huit rangs de badauds l'encerclent, sans cependant parvenir à l'étouffer. Combien ont-ils de grosse-caisses ? Pourquoi chacune rythme son tempo sans faire attention aux autres ? Et les cuivres ! Tu sais bien qu'il fait froid, mais depuis le temps qu'ils jouent l'embouchure devrait être chaude. Alors pourquoi la mélodie ressemble-t-elle tellement au crissement des roues d'un métro dans une courbe trop serrée ?

 T'es en avance sur l'horaire de passage attendu. Tu t'éloignes et t'essayes d'imaginer le bon endroit pour la photo. Cependant quand tu crois y être, que tu te fixes dix minutes, la bousculade t'emporte...Tout d'un coup des tambours sortent de partout, d'autres bras musclés ou petites mains fines s'échauffent en se saluant.  Tiens, penses-tu, peut-être des musiciens ?  Tu les entends se parler, échanger avec les parents les amis : les uniformes rouges et blancs s'annoncent comme une vraie formation d'inspiration brésilienne.

Mais la fanfare tumultueuse se déchaine, pire qu'un orage de grêle sur de la tôle ondulée, vacarme et stridulations qu'on n'oserait plus dans un film catastrophe. La banda brésilienne se concerte et celui que tu devines comme le responsable explique qu'il avait bien réservé sa place, mais que là, en face ils sont devenus sourds à force de tambouriner, qu'il a eu « l'organisation », qu'ils pourront jouer vers l'Hôtel de Ville. Donc pas de Bandas à Belleville.

Pendant que tu tournaillais au milieu de la Bandas, tu t'es fait chourer ton coin photo. T'es repoussé par des petites attentions successives au milieu de la rue où tu ne peux rester. Le cortège s'avance.

Quand tu revois les photos en préparant ton sujet, tu te dis que les vivants, ceux qui expriment dans leurs attitudes, leur regard une vraie présence, une vraie envie, un vrai plaisir, ce sont eux, les déguisés qui défilent. Leurs yeux savourent l'instant. Le regard des gens derrières est inexpressif. C'est vrai que t'as souvent regardé par l'œil noir de ton Nikon, cependant t'es bien obligé de reconnaître que t'as pas été sollicité  - au contraire- pour entrer dans  cette fête, le flux carnavalesque est passé agitant à peine la berge expectative des spectateurs sans âme. Heureusement quelques enfants ont ri ou eu un peu peur, mais pas beaucoup peur.

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29 avril 2009 3 29 /04 /avril /2009 19:22

Pau. Fêtes et Jazz Folk.

 

C'est une ville un peu magique pour toi. Même si tu as finalement renoncé à t'y installer. T'as rêvé d'y être et le temps a usé ton rêve. T'as lu des bouquins, essayé d'en comprendre l'histoire, mais t'étais fasciné par la lumière unique que te renvoie le boulevard des Pyrénées, et tes promenades dans les coteaux de Jurançon.

La première fois où tu as approché les Pyrénées, c'est un été, par le Chemin  de la Mature, entre le Portalet et Urdos. Peut-on tomber amoureux d'un paysage ? Qu'il t'obsède, au point que tu ressentes le mauvais temps comme un caprice, qu'il devienne la seule cible de tes vacances de citadin ? Oui ! Et encore oui !

Tous mes repères ont changé en faisant cette année 72 le tour du pic du midi d'Ossau. Bien sur les locaux se moquaient sans déplaisir du parigot qui arrivait avec sa jeune femme pour profiter de l'automne sur les hauteurs d'Ayous. Nous sommes revenus et revenons chaque année.

Tes premières vacances choisies c'était pour le bord de la mer. La montagne tu la découvrais bien tard. Presque par hasard.  La vallée d'Ossau, tu l'as parcourue tant de fois depuis...

Et puis les genoux grincent, ils ne veulent plus articuler ta marche.

C'est là que tu acceptes le coté festif des vacances. Pour te faire plaisir, on t'avait offert des places pour l'arrivée du tour de France cycliste. Sur les photos de 2005 certains reconnaitront l'ancien maire, décédé depuis. Une figure, une personnalité !  Un peu plus tard ces fêtes du Béarn voulaient concurrencer celle de Dax ou de Bayonne. Pour moi, elles se complètent. Trois visages d'une tradition à régénérer ou maintenir. La vidéo donne un bon moment de musique ou locaux transitionnels, sous la tente des producteurs de vin de Jurançon, dialoguent chant contre saxo. Réminiscence du beau Ciel de Pau et de quelques accents de Jazz plus moderne.


Lire aussi : BOULEVARD DES PYRENEES

 

 

 


Jazz folk bearn
envoyé par albumrj

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27 avril 2009 1 27 /04 /avril /2009 16:52

Promenade le long des quais de l'Arsenal vers la Boudeuse.

Beau dimanche. Te voilà à la Bastille. Le port de l'Arsenal est saturé de bateaux, la plaisance ne connaît pas la crise. Sure les pelouses des jardins qui bordent les quais, la foule est dans l'herbe qui profite de ce premier soleil. La dernière écluse qui débouche sur la Seine, est un passage étroit pour les piétons qui se croisent avec politesse et précautions.

T'as le choix, aller vers notre Dame ou aller vers Bercy. Tu voulais revoir la Boudeuse.

Tu voulais visiter le trois mats, mais il faut un rendez-vous. T'avais amené ta petite femme croyant pouvoir y monter, faudra revenir. Donc ce dimanche là tu referas le tour. Passant des ponts d'Austerlitz à la passerelle Simone de Beauvoir.

Promenade sans attente où tu te surprendras à regarder les sculptures qui décorent les parcs et les squares. Deux vitesses de vie se dépassent et se croisent, les rapides en rollers ou trottinettes, les plus lentes gèrent mal au pied ou mal au dos. L'esplanade autour de la BNF est quasiment désert. Sur les quais les bateaux restau ou night club sont déserts ils attendent la nuit pour allumer les lumières et s'ouvrir aux chalands.


Voir Aussi: La Boudeuse au pont de Bercy

Et aussi : Entre Bercy et BNF

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22 avril 2009 3 22 /04 /avril /2009 12:09

Les chevreuils et les vanneaux d'Arancou.


Cet après-midi, tu mets avec précaution ton dos endolori au soleil du balcon. La chaise longue en toile dépliée, tu n'avais pas fait à manger, et tu t'étais organisé un petit pique nique  détente. Avant de te laisser aller à la sieste, tu éparpilles les miettes de pain et de chips. Tout de suite les oiseaux sont là. Pas le gros merle noir du matin, celui là, si tu ouvres la fenêtre il se sauve, non les moineaux citadins. Peur de rien. Une fois, je n'avais pas fini de nettoyer la nappe du déjeuner, ils étaient entrés finir les miettes. Quand tu t'approches de la porte-fenêtre, c'est la panique, tu leurs bloques le passage et ils se cognent à la fenêtre du couloir. Mais ils s'enfuient quand même.

Là ils s'agitent à moins d'un mètre, sautent dans le bac d'une plante et retournent attraper la miette invisible...

Le soleil te fait du bien. Dans l'incapacité de t'agiter trop, tu  feuillètes sur ton PC les images prises récemment et non traitées. Cet hiver, au Béarn, les oiseaux t'avaient occupé. Les ballades VTT pas trop longues à cause du froid et de la pluie, te laissaient des après midi de vacuité qui te propulsaient dehors.

C'est comme ça que, deux jours par des chemins différents, tu t'es retrouvé entre la côte de Poulony et le petit village d'Arancou. Dans ces journées de janvier glacées, tu ne croises personne. Ni camions, ni tracteurs, tu peux marcher en laissant ton attention captivée par ton regard et tes sons. Un jour tu prends le caméscope, un jour tu prends l'appareil photo. La lumière est toujours changeante. Tant par le ciel qui hésite entre un bleu un peu glacé et un gris pas trop plombé. Mais surtout, le soir tombe vite, et en quelques centaines de mètres, la colline te cache le soleil. Tu marches là, sur une des frontières pointillées entre le Béarn et le Pays Basque.

T'as première intention, c'était de filmer les oiseaux. C'est sur la vidéo que t'as reconnu les vanneaux. Ils sont si loin et si farouches, que tu ne les aperçois que de très loin. Et le petit plumet sur la tête tu ne l'identifieras qu'après. C'est en  suivant du regard  les vols qui te fuient et se posent plus loin dans un autre chaume de maïs que tu vois le petit croupion blanc d'un groupe de chevreuils. Tu les suis un peu, mais ils doivent bien connaître les chasseurs et quand tu t'engages dans leur direction ils cabriolent plus loin, hors de portée tant du fusil que du caméscope.

Tu repasseras en VTT et à pied, tu ne les reverras pas. Tant pis, c'est le soir sur les vanneaux que tu testeras ta visée.

Pour toi, la ballade est bonne, l'envie de saisir ces petites images te tire en avant, régénère ton besoin de revenir, d'éprouver les saisons. Sur ces hauteurs à contempler la fin du jour, c'était souvent l'occasion d'un long échange avec ton beau-père. La conversation sautait d'un sujet à l'autre, il avait pris un relais sans le savoir, celui de ton grand-père de Moffans. Le regard se perdait en même temps que les phrases s'allègent, avant qu'elles se suspendent laissant au vent le soin les conclure.

 

Voir aussi: les cormorans font leur Vel d'Hiv au lac de la Punte.

 

 

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17 avril 2009 5 17 /04 /avril /2009 21:31

Le lumbago du chariot.

- Dis, la Roue, le chantier est arrêté ?

- Non ! ça avance, mais le madrier qui relie les trains roulants s'est cassé, et l'AlbumRJ, s'est fait un lumbago...

-         Elle est bonne celle là ! Tu veux dire qu'ils sont cassés tous les deux ? J'y crois pas ! Toi et ton travail bien fait, tu remplis les hostos et les déchèteries !

-         T'exagère toujours ! Ce madrier il était complètement cironné, et avec les perçages pour passer les boulons il était bien fatigué. Si le bois est mort, je te promets que les cirons sont vivants ! Quand il l'a sorti de la bâche, il y avait de la sciure sur toute la longueur.

-         C'est ça qui lui a pété le dos ?

-         Non, c'est en préparant sa caisse pour aller chercher un madrier neuf, je ne sais ce qu'il avait dans son coffre, mais c'était trop lourd. Le bonhomme, il est plus jeune que le chariot, mais la colonne s'use aussi. Sans les cirons...

-         Ciron, cirose, il picole ton patron ?

-         Arrête. Non on avait bien avancé. Les consoles étaient comme neuves. Tu as vu les clavettes en bois qui servaient à verrouiller les chevilles qui bloquent l'échelle ? Quand tu décrasses et tu ponces, les formes révèlent leur secret. C'est passionnant de comprendre la courbe de l'anse et de t'apercevoir que l'appui du montant de l'échelle est juste calibré.

-         Les chevilles sont toutes pétées ! C'est du beau travail ?

-         Tu râles toujours ! T'est jaloux d'être jeune l'AlblogRJ, es-tu sur de vieillir comme le chariot et d'être repassé de main en main ? Aujourd'hui, tes gadgets électroniques, dès qu'ils pannent, on les jette, pour un neuf. Ils n'ont pas de valeur hors leur usage. Nous les vieux outils, les vieux objets, on traverse le temps car on est une mémoire. Tu vois des vieilles boutiques qui exposent des très vieux appareils photos mécaniques, de vieux postes de radio à lampe. Tu sais pourquoi ils sont là ? Parce que l'homme, son propriétaire, avait le temps de se l'approprier, de polir son usage, d'en faire admirer le produit de son travail. Il fallait du temps pour bien s'en servir, ce temps c'était ta vie, ton intelligence, ta satisfaction de savoir, ta compétence à montrer.

-         On n'a plus le temps la roue ! Ce blog, si l'AlbumRJ n'y met rien il meurt. Aujourd'hui tout est dans la communication, à la vitesse de la lumière. Ce que tu ne sais pas se trouve sur la toile, t'as pas le temps d'observer, de réfléchir, d'inventer, d'essayer, de construire. Tu dois tout savoir instantanément, rendre compte à la seconde, et produire dans la minute. Qui saurait inventer la roue aujourd'hui ? Il faudrait trop de temps ! Comment expliquer son utilité ? Il faut avoir eu besoin de porter une charge pour comprendre. Mais maintenant qui ça intéresse la fabrication d'une boite de vitesse ? Ça râle : comment c'est pas automatique ? Sur ma WII tout est sans effort !

-         C'est parce qu'il faut un effort que le chariot porte du sens Combien de jeunes aujourd'hui, voient leur intelligence aliénée par la technologie informatique ou numérique. Ils ne savent produire du sens que dans et par l'outil, ils n'ont pas de recul, pas de réflexion propre, pas d'expression indépendante. L'effort est dématérialisé, il est cérébral, psychique, mental, mais le corps est oublié; c'est la part la plus électrique de l'être vivant qui interagit avec la machine. La fatigue n'est plus dans la courbature des muscles -et encore, gare aux réactions - mais dans une sorte de vide intérieur ou les neurones entrainés par leur inertie agitent des images et des ombres qu'il n'y a qu'un écran de substitution pour freiner. Sans télé, sans WII, sans PlayStation les vampires neuronaux te vident. La vie devient une succession d'écrans, de clavier, de clics. Où est le sens ? Le bon sens ?

-         Dis la Roue, c'est toi qui célèbre la valeur « travail » ! Alors ces jeunes -comme tu dis- ils bossent. Quand tu les vois au repos ils sont crevés, toujours vidés. Pourtant ils avancent dans leur vie, dans la vie. Ils s'inventent leur imaginaire, leurs compensations. Toi avec ton madrier fossile, t'as lâché prise. La vie file, c'est pas les souvenirs qui te remettent dans la pente !

 

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11 avril 2009 6 11 /04 /avril /2009 21:25

La sublimation de Tati !


T'as une vraie divergence avec un grand news du jeudi qui parle à propos du 104 de « vide abyssal » ; dans ton premier sujet tu parlais de vide sidéral. Qui a raison ?

Sur le vide nous sommes d'accord, historiquement cela désigne un espace inoccupé, vacant. J'y suis passé deux fois cette semaine, tu as une impression de deux fois plus vide ! Alors abyssal ou sidéral ?

Dans abysses, il y a profondeur. Pour toi, les profondeurs abyssales sont celles des océans, des eaux froides noires et secrètes ou tu rêves que quelques espèces rares vivent cachées, peut être même un monstre. Mais ce que tu vois en surface du 104 ne laisse pas d'espoir d'une profondeur quelconque, d'une découverte miraculeuse. Mais abysse nous fait penser à fosse, les fosses abyssales au fond desquelles a plongé sans remonter l'imagination des puissances culturelles...

Sidéral a rapport aux astres, aux étoiles, et le vide sidéral exprime l'espace sans vie ou sans matière entre les étoiles. Sans vie sans rien, même une idée mettrait plusieurs milliards d'années à parcourir cet espace. Les galactiques sont sur un terrain de foot, et leurs idées circulent à la vitesse du ballon. Peut-être primaires, mais accessibles et vivantes. Souvent une simple trajectoire, parfois un minuscule mouvement du corps déclenchent des élans d'admiration. Pour toi, ce qui rend ce vide sidéral, c'est la relation aux sommets des tours des Orgues de Flandres visibles au travers les verrières.

Pauvre Tati ! Non que son génie soit en péril. Non ! Pauvre Tati veut surtout dire célébration de Tati sans moyens. Un décor de contre-plaqué quelques accessoires : chapeau, parapluie, Chevrolet, vélo Solex et la maison des temps modernes. Pendant que je prenais des photos de ce lieu symbolique,  trois caméras filmaient. Sans doute une responsable de l'expo expliquait devant l'une d'elle, le besoin de faire découvrir aux enfants le monde imaginaire de Tati. Sublime. La sublimation étant le passage d'un corps solide à l'état gazeux. Voilà une idée fumeuse !

Tu sorts de là atterré, tu n'y comprends rien ! Tati c'est ses films, dans chaque école, dans chaque collège ! Autrement...

Ce quartier au coin de la rue Curial et de la rue de Crimée, met à la une des journaux quotidiens les rixes entre bandes de toutes sortes, et tu croies que le 104 va faire flipper les gamins à la découverte de Tati ? Le rêve, l'imaginaire, le bon sens et l'absurde sont introuvables sur zone !


Le lendemain, ce vendredi, tu repasses en fin de soirée en rentrant du ciné (le luxe bourgeois), il n'y a que les gardiens : ils te saluent, tu réponds, tu fais le tour du l'expo, ils te suivent. Devant un écran télé passe la vidéo de la construction de ce décor de cinéma, les équipes que t'as photographiées la veille. Tout le monde sourit ! Des accélérés te montrent les étapes de l'installation. Le petit soin pour le ratissage des graviers d'opérettes ! Toi, tu te rappelles tout le bazar   pour installer une fontaine modèle « nature et truc » qu'un « bobo » met une heure à installer dans un recoin de sa cuisine (à cause des fuites). Ils y seront jusqu'à six !


T'arrives devant chez toi un quart d'heures plus tard, le trottoir est jonché des poubelles éventrées. Ça te choque une fois de plus ! Tu le sais pourtant, pour voir le scénar tous les soirs ! Quand les poubelles sont sorties, une demi-heure avant le passage des bennes, les déshérités surgissent de nulle part, comme dans « la nuit des morts vivants », certains équipés de pinces, d'autres à main nues, et les poubelles sont vidées, les sacs éventrés, et  un  sac plus solide que d'autres, reçoit un à un les prélèvements de nos déchets.

Toute la largeur du trottoir sur plusieurs mètres te donne ce délicieux avant gout du bidon ville...Bien sur la « benne » ne peut ramasser tout ce qui n'est plus dans les conteneurs et les sacs qui tiennent encore. Alors le lendemain comme par gravitation, pleins d'autres gravats et ordures s'agglutinent sur les bases des premières déjections.


Tu repenses à  la patience méticuleuse des ouvriers municipaux qui ont reconstruit l'imaginaire de Tati au 104, retirant un à un les cailloux blancs égarés dans l'aire des graviers noirs ou consolidant le "poisson fontaine".


Est-ce que le premier degré de la culture dans nos quartiers pauvres ne passe pas par le droit à manger, puis à vivre propre et digne.  Quel film aurait pu faire Tati d'un monde absurde où vingt personnes construisent un temple factice, dans un espace désert et inutile,  quand tant d'autres se nourrissent dans les poubelles ?

 

voir aussi: 104 nouvel unité de mesure du vide sidéral

Autour du 104 - le crachat

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9 avril 2009 4 09 /04 /avril /2009 12:12

La tonte. Mêmes gestes à Aramits

ou à L'Estancia Harberton.

 

C'est un petit message qui déclenche ma réflexion sur ces vieux métiers et le tourisme du troisième âge. Regarde l'homme pensif appuyé sur son makila, comme il regarde le travail du tondeur. Probablement il a tondu lui-même des centaines de moutons, et le geste vivant lui fait remonter et revivre les émotions d'alors, lui plus jeune, un autre temps, une certaine nostalgie. Les bergers et les tondeurs qui font là une démonstration de leur habileté, témoignent par les gestes répétés, synchrones, reçus des anciens et qu'ils espèrent transmettre à leur tour, de l'universalité d'un savoir.

La foule - une vraie  foule- qui est là autour d'eux apprécie la démonstration, pas comme un exercice de foire, mais comme des connaisseurs, des anciens pratiquants. Sur les bancs du stade, à contempler le spectacle, grand-pères et  grand-mères ont amené les petits enfants. Pour eux c'est la découverte. Tu savais le faire papy ? Bien sur ! La roue a tourné.

Lorsque l'année dernière notre voyage argentin nous fit découvrir la Estancia Harberton au bord du canal de Beagle, près d'Ushuaïa, nous visitons les vestiges des installations qui servaient à parquer les moutons dans l'attente de les tondre, des tondeuses (les plus anciennes actionnées mécaniquement par une machine à vapeur), les tonneaux pour serrer les peaux et faire les balles de laine. Des photos aux murs rappellent tous les hommes rassemblés pour le travail, tous les gestes identiques répétés d'un bout à l'autre des enclos. Les mêmes gestes qu'à Aramits.

 


 Qu'est-ce qui a fait disparaître le travail de tous ces hommes ? Ce n'est pas le tourisme, il y en a si peu...Je me pose cette question suite au petit message reçu cette semaine qui exprimait la révolte de jeunes devant le tourisme du troisième âge dans des lieux abandonnés par l'économie moderne. L'argent  y a détruit l'économie de subsistance et  ces grands espaces où tant d'hommes se côtoyaient  sont maintenant désertés par la vie.

Pourquoi serais-je plus gêné du plaisir du spectacle de la démonstration des tondeurs, un jour de fête que de déambuler dans les hangars vides du « bout du monde » ?  Les valeurs portées sont les mêmes. As-tu regardé la sureté, la fermeté tranquille dans  la façon de prendre le mouton, l'immobiliser, le retourner et le tondre, sans que l'animal ne se raidisse, se défende, ou crie. Pas un bêlement, seul le murmure admiratif des regards experts.

Les hommes qui sont là sont fiers de montrer leur métier, d'exister par ce savoir-faire. Combien d'entre-nous ont connu le sentiment de vide quand leur métier les a fuit ? Devoir reconstruire ses gestes, reconstruire sa pensée, reconstruire son regard aux autres.

Alors le tourisme du troisième âge peut prendre des relais : permettre à des êtres de se ressourcer à la mémoire des autres peuples, la confronter à sa propre perception, relire sa propre histoire. Devant les ravages des économies dites libérales,  transmettre les réflexes de défense, et aider les plus jeunes à se construire sur des valeurs vraies.

Car décidément il est plus important de se rendre sur place, même en bus climatisé, que de contempler l'image de la vie à la télé. Le voyage nourrit tous les âges de la vie ! Sans forcément aller très loin...


Voir aussi: Ushuaïa - Terre de feu


 

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