27 février 2011 7 27 /02 /février /2011 11:35

 

Faire le tour du lac de l’Épée Restituée sous les lampions.

(Lac Hoan Kiem)

Hanoi-le soir- tour du lac de l'épée restituée-05 C'est la fin de ton premier jour à Hanoï. Tu pars bras dessus, bras dessous, avec ta petite femme. Passée la place où trône la statue du roi Ly Thai To (974-1078), qui fonda en 1010 Than Long, devenu Hanoï, tu traverses une grande avenue vrombissante et te retrouves tranquillement sur les berges du lac. C'est un rendez-vous prisé. L'ombre est propice aux premières rencontres.

Tu te grises de photos de lumières, de reflets dans l'eau sombre. Les illuminations du temple Ngoc Son te fascinent.

 

vietnam 0037 Tout notre voyage au Vietnam
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25 février 2011 5 25 /02 /février /2011 04:38

Ta Phrom - Cambodge- campement sur le canal

Image, pour moi impressionnante, de la vie des pêcheurs ou paysans sur les digues qui enserrent les cannaux d'irrigation. Les enfants sont heureux de voir passer quelques touristes. Un pêcheur saisira sa barque pour éviter que les remous de notre passage à 35 km/h ne les submergent.

Quel pays ce cambodge !

 

tete a Angkor Tom

Cambodge Khmer
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23 février 2011 3 23 /02 /février /2011 11:01

Quan Am et la représentation d' Avalokiteśvara

 Avalokiteśvara - Quan Am --5

  Dans le musée, nous regardons cette représentation de cet aspirant du Grand Véhicule. Avalokiteśvara, c'est le Seigneur qui voit d'en haut.

 

Légende de Quan Am telle que racontée par Tu, notre guide.

 

Une jeune fille issue d'une famille lettrée mais assez pauvre, mariée à un homme jeune. Fille sérieuse, pieuse, servait bien les gens de sa famille. Son mari travaillait dur. Il lui arrive de s’endormir le menton sur la table. Elle remarque trois poils assez laids et décide de les couper.

En le faisant, le bruit réveille son mari qui ne comprend pas, mais apercevant les ciseaux, il n'a plus de doute: elle veut le tuer. Elle ne peut s'expliquer. Elle est chassée, renvoyée de sa famille. C'est une honte. Alors elle demande à ses parents la permission de se faire moine.

Elle part donc.

Mais à cette époque là, on n'accepte pas les femmes dans la communauté bouddhiste. Elle est donc obligée de se déguiser en homme. Progressivement elle devient moine, mais est remarquable par sa beauté. Elle se rend compte qu'aux offices, il y a une femme qui la regarde tout le temps, enfin ce jeune moine si beau. 

Difficile pour le jeune moine (Quan Am) d'expliquer à la jeune femme si entreprenante qu'elle ne peut pas coucher avec elle. Sans pouvoir s'expliquer,  prudente réserve du moine déguisé.

Par dépit, cette jeune femme couche avec un autre homme, dont elle attend alors un enfant.

A cette époque, on n'accepte pas une femme célibataire enceinte. Elle est donc punie par les gens du village. On la questionne pour obtenir de savoir qui est le père. Elle n'attendait que le moment de sa vengeance : elle déclare aussitôt qu'elle a couché avec le jeune moine si beau.

 

Subissant donc une seconde injustice, Quan Am est chassée de la pagode. Elle  s’installe pas très loin de là dans une petite cabane. Elle entend des bruits. Un bébé qui pleure. C'est celui de l'autre femme. Elle découvre l'enfant abandonné, le recueille , l'élève.

Le temps passe. Dix ans après elle est malade. Elle écrit une lettre qu'elle donne à l'enfant ; lui demande de l'apporter au moine vénérable de la pagode. Il va comprendre.

Après ces derniers mots elle meurt.

Le moine vénérable comprend qu'elle était donc une femme, non un homme. Il est empli de compassion. Bouddha Amitabha l'a transformée en « saint », déesse de la miséricorde. Toujours sensible, toujours compatissante à la misère des autres.

 

 

vietnam 0037 Tout notre voyage au Vietnam

 

 

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22 février 2011 2 22 /02 /février /2011 10:12

Grand voyage dans la culture des peuples du Vietnam.

  Hanoi - musée des beaux arts-03

T'imagines bien que ce n'est pas en traversant deux heures le musée du Louvre, que tu auras fait le tour de la « culture du peuple de France ». Le choix fait dans ce musée des Beaux Arts à Hanoï d'un classement des œuvres par ordre chronologique induit inévitablement le sentiment d'accompagner la progression de ce pays depuis ses plus anciennes origines, jusqu'à la période contemporaine, marquée par les guerres les plus récentes, bien sur celle de l'indépendance contre la France, et celle imposée par les États Unis.

Notre guide, Tu, explique le bâtiment, hérité de la colonisation, ancien collège de filles. Le musée a été inauguré en 1966. Il a été réalisé avec l'aide de l’École Française d’Extrême Orient.

L'introduction se fait par la description des tambours de bronze richement ornés. Ils ont traditionnellement au centre une représentation du soleil, et dans des cercles concentriques des représentations de scènes de vie, d'animaux. Ces tambours présents dans chaque village, servaient à réunir les habitants.

Les fouilles archéologiques permettent d'établir que la civilisation des peuples du Vietnam à 4000 ans. Le peuple Van Lang, les « hommes tatoués », dans le delta du Fleuve Rouge. Étaient des pêcheurs et des chasseurs. Ils devaient affronter tant sur terre que sous l'eau des animaux féroces. Ces tatouages étaient réputés les effrayer.

 

Le nom Vietnam s'est construit au fil des siècles.

Les Chinois qui ont longtemps occupé le Vietnam, désignaient les Bach Viêts, les peuples du sud, et les Lac Viêts les habitants du Nord Vietnam. Les peuples du sud se disaient aussi les Nam Viets. La libération de la domination chinoise en 1010 est une date fondatrice. Après la conquête du royaume Champa, la dynastie des Ngyuen, avec Gia Long, vers 1802, il nomma le pays Viet Nam, et la capitale fut Hué.

 

Le musée est l'occasion pour Tu de nous faire découvrir l'histoire et la mythologie qui façonnent la culture d'aujourd'hui.

Quelques photos dans ce premier album de différentes époques. Des représentations du Bouddha Amitabha, et des œuvres modernes, laques ou peintures. Je n'ai pas résisté à ces représentations de l'Oncle Hô, à celle des combattants hissant des canons.

 

vietnam 0037 Tout notre voyage au Vietnam

 

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18 février 2011 5 18 /02 /février /2011 23:35

 

A trente kilomètre au sud de Phnom Penh, visite du Temple de Ta Prohm.

Tonlé Bati - Cambodge-08 

A Takéo, notre premier repas au Cambodge nous permet de savourer un dessert local réputé, à base de banane, sucre de cane, farine de manioc et sésame. Ça reste une pâte blanche avec des reflets fluos, plutôt sucrée, même si le premier goût est fade. La banane ne se sent pas tout de suite.

 

On repart. Dans le bus, Si nous donne des informations sur la façon de porter certains foulards, la signification que donne les différents ports traditionnels. J'aurais du noter,mais bon...

 

Moins d'une heure plus tard, nous sommes à Tonlé Bati. Un pagode. On a en déjà visité une dizaine au Vietnam, et nous sommes moins attentifs aux commentaires apportés sur le rôle sociale de la pagode, tant pour l'éducation, la formation à la tradition des jeunes, mais aussi le rôle pré-éminent du « chef des bonzes » dans l'aide au personnes souffrant de troubles psychologiques. Les jeunes étudiaient plusieurs années. Certains pouvaient devenir bonze. C'est là que s'écrivait, l'histoire et la légende. Le protectorat en instituant l'école a changé le rôle de la pagode. Elle s'est recentré sur l'aide au plus pauvre. L'achat des livres nécessaires.

 

Ta Prohm - Cambodge-07Au bord d'un grand Lac, cette pagode est un lieu pédagogique. Des représentations des animaux du calendrier chinois, des statues représentants les principaux symboles. Les « apprentis » bonze font le ménage. Au cœur de l'espace de la pagode les vestiges d'un temple du neuvième siècle dont je n'ai pas retrouvé le nom.

 

Quelques centaines de mètres, nous sommes devant les ruines du temple de Ta Prohm, en latérite. Ne pas confondre avec celui de Siem Reap. Temple du onzième. On y repère surtout une représentation du Bouddha couché. On y retrouve des bas reliefs sculptés, dont une représentation du « barattage ». Ce sera un grand moment de la visite des temples d'Angkor.

 

Demain 25 janvier Phnom Penh.

tete a Angkor Tom

Cambodge Khmer

 

 

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15 février 2011 2 15 /02 /février /2011 22:33

 

Où la balade en canot te fait découvrir bien plus que des temples.

 paysages de Phnom Da-02

Au milieu de cette journée un peu longue, en bus entre le Vietnam et le Cambodge, tu pourrais te demander si une heure et demi de canot sous le cagnard pour voir un temple en ruine, ça vaut la peine. Réfléchis pas, c'est un des plus beaux moments du voyage, une des sensations les plus fortes et les plus vraies.

 

Les temples, s'ils ont passé les siècles, s'ils nous racontent les mythes, les croyances, les coutumes d'il y a mille ans, ce que nous voyons pendant ces trois heures, c'est les enfants d'aujourd'hui dans leur environnement, leurs sourires. Ils ont la vie devant eux.

Quelques images aussi des parents au travail. Dans la rizière, dans l'eau, le marchéage, les récoltes à transporter. Si, notre jeune guide, explique, que le mois précédent, avec le groupe qu'elle conduisait, il y avait de l'eau jusqu'au pied de l'escalier. On ne voyait que de l'eau. Dès que l'eau a baissé, ils se sont dépêchés de semer, de repiquer le riz. Labourer c'est le plus souvent le travail des hommes. Mais le repiquage, dans l'eau toute la journée, avec les serpents, les sangsues, c'est toujours le travail des femmes. Pliées en deux, une moitié du corps toujours immergée.

 

Donc nous sommes au pied d'une colline « Phnom » en cambodgien. « Da », c'est le nom du temple.

Au pied de l'escalier le serpent Naga ou Naja, le gardien du temple. Le temple est du VII ème siècle. C'est le début de l'art Khmer. Si nous explique :

Donc, le territoire était divisé en deux parties, le monde de la terre, le monde de l'eau. Dans tout le delta du Mékong, de Phnom Penh à la mer de Chine (c'est le Vietnam maintenant, mais avant c'était le Cambodge), s'étend le « monde de l'eau ». L'autre part, qui remonte au sud de la Thaïlande, et jusque au Laos, c'était « le monde de la terre ». La légende ou l'histoire – personnellement je ne distingue plus, c'est qu'une jeune femme, une reine, vivait ici. Elle rencontre un jeune marchant hindou venu du delta. Ils se sont mariés et fondèrent leur capitale dans « le monde de l'eau ». Le roi a commencé à construire le temple, le Phnom Da, ici. Le temple est dans le style khmer, mais il est consacré dans les religions hindouistes de Brahma. Il y a donc à ce moment là une forte influence de la religion hindouiste sur la culture khmère. Le bouddhisme ne viendra qu'à partir du XIII ème siècle.

 

Les temples sont en deux matériaux, la latérite séchée et les briques. Les escaliers sont peu aimables pour les vieilles articulations. On entend les oiseaux et les singes. Pendant que nous marchons entre les deux temples, les enfants nous rejoignent. Ils prennent, après un petit échange avec Si, la tête du groupe; ils connaissent les singes.

Les toits en briques sont effondrés, celui qui résiste, en latérite abrite les chauve-souris. Il était habité par l'Ermite, le précepteur royal. Les inscriptions servent à raconter le vie du roi. Temple à quatre portes, une seule est vraie, tournée vers l'est, le jour, la vie.

 paysages de Phnom Da-20

Nous redescendons vers le village. J'ai le temps d'en faire le tour, d'y regarder la vie. Les maisons sur pilotis ne sont pas des décors pour touriste. Les grandes jarres en terre stockent l'eau. Une mère douche sont enfant, assis sur une chaise, avec un broc d'eau. Le jeune cochon gambade, le plus gros est attaché. Les enfants ont de beaux vélos et leur tenue d'écolier. L'âne profite de l'ombre et oublie sa carriole. Du haut des temples, les photos te montrent l’immensité des rizières, les canaux, principales voies de communications, les travaux de tous les jours.

 

ça a été un vrai bon moment pour moi. Je remettrai quelques photos des canaux avant notre retour à Takéo plus tard.

tete a Angkor Tom

Cambodge Khmer


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15 février 2011 2 15 /02 /février /2011 09:15

 

Première heure au Cambodge le 24 janvier.

 

Canal de takeo a Phnom ba-12Nous avons quitté le Vietnam peu après Châu Doc. Tu notre accompagnateur vietnamien entre les deux postes frontières présente le groupe à son homologue Cambodgien. Nous faisons donc connaissance de Si. Une Jeune femme moins de trente ans, son français est moins sur que notre vietnamien, et sa petite voix a du mal à maîtriser le groupe coincé et agité par l'incompréhension des gardes. Elle essaye de nous dire de nous présenter avec nos papiers au douanier lus loin, mais un garde nous disperse avec une pile de formulaires à remplir. Elle doit s'y reprendre à trois fois pour faire accepter qu'elle avait rempli elle même à l'agence tous les documents nécessaires, il suffisait de prendre chacun les siens et d'y aller. Comme un guêpe bornée, lassée de se cogner à la vitre, tout d'un coup le groupe trouve l'air de la fenêtre ouverte.

Cette « in-communication » avec notre accompagnatrice française Jo n'en est qu'à son début. Pourtant cette jeune femme va nous faire découvrir un Cambodge sensible, humain, où les souffrances du régime Khmer de Pol Pot cicatrisent doucement. Un des grands moments du voyage sera le « musée du Génocide ».

 

Donc aujourd'hui, j’interrompe le périple vietnamien pour commencer de mettre en ligne les premières images du Cambodge.

 

La première impression est forcément différente. Nous entrons dans le pays à pied, découvrons un gros bourg de province, installé dans les rizières qui se développent dans le bassin du delta du Mekong. Vers dix heures le matin, le soleil nous surprend par sa clarté et sa chaleur. Les rues sont calmes, on s'y promène tranquilles. Rien à voir avec l'hiver et le froid de Hanoï. Adieu le grouillement motorisé de la grande ville. Fin du ciel gris.

 

Petite négociation sur l'ordre des visites, et nous voilà, chapeautés, enduits de crème solaire, embarquant sur des petits canots à moteur bleus et blanc. Le car vient juste de s'arrêter dans une large avenue chauffée par le soleil à Takeo. Cinq par canot. Le moteur démarre d'abord doucement puis façon Alési, « à fond, à fond ». Je démarre le GPS, plus de 25 km à 35km /h de moyenne. Tu ne ressent plus rien. Chaque vague te tasse les reins sur la planche où tu tu est assis en déséquilibre. Le vent a arraché ton chapeau. Tes yeux son crispés par le soleil et ses reflets dans l'eau. Chaque croisement d'une autre barque provoque des remous croisés tu sautes de lame en lame.Canal de takeo a Phnom ba-14

 

Tu réalises progressivement que les bateaux passent à cette grande vitesse à un ou deux mètres d'hommes plus ou moins immergés. Les pêcheurs. Si t'expliquera plus tard qu'il y en a de plusieurs types. Les cambodgiens traditionnels pêchent avec deux sortes de filets, soit un mini carrelet , soit ils ferment complètement le canal où nous passons. Il faut relever l'hélice, et cela nous immobilise avec soulagement.

L'autre type, c'est « les vietnamiens » : ils ne respectent pas les règles, il utilisent de longs râteaux pour débusquer les poissons au repos dans la vase.

 

Donc, quelques photos de cette course folle, sans soucis des pêcheurs, des barques que les remous emplissent d'eau, des berges qui s’effondrent, des enfants qui nagent.

 

Quand tu réfléchis à la « charte du tourisme responsable » tu te demande si c'est bien raisonnable cette circulation fluviale à grande vitesse pour nous permettre d'admirer un temple. Cependant il faut bien constaté que les locaux ont la même pratique pour leur commerce...


tete a Angkor Tom

Cambodge Khmer


 

Donc nous allons descendre de nos canots et découvrir le premier temple cambodgien : Phnom Da.

 

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13 février 2011 7 13 /02 /février /2011 08:02

Les événements en pointillé dans un voyage passionnant.

 louxor-angkor

Notre voyage de trois semaines au Vietnam et au Cambodge a occulté les principaux événements du monde. Quand, comme moi, tu es fâché avec les langues étrangères, la télé à l'hôtel apporte quelques ouvertures si tu parles anglais. Le vieux parigot, appuie une heure sur le bouton programme pour faire apparaître une chaîne presque brouillée, canal 55 ou plus loin encore. France 5 Asie. Tu passes peu de temps à l'hôtel, et quand tu es là, tu reçois « les chiffres et les lettres », « questions pour un champion », un docu sur la culture du riz avec les buffles, et « 100 000 dollars au soleil». Dix minutes d'infos aseptisées, images bien propres, dépouillées de toute émotion. Touriste, tu n'es plus citoyen ! Nulle part on ne trouve France 24. Sûrement trop de temps passé dans les combats d’ego, et rien pour l'info.

Trouver un PC qui marchotte, c'est pas toujours si simple, et quand ça marche, la file d'attente te décourage.

Donc, les échos des premiers événements en Tunisie et puis en Égypte te parviennent assourdis, et sur internet la première page du Monde ou de Libé, en quatre ou cinq titres te donnent une vision insaisissable de ce qui se passe. Ben Ali sera parti avant notre retour à Paris. Cette semaine c'est le départ de Moubarak.

Lors de notre voyage en Égypte, bien encadrés par des forces de police (les bus allaient en convoi à Abou Simbel, avec un soldat équipé de mitraillette à coté du chauffeur), si on sortait sans guide, avant de nous laisser partir, on nous répétait chaque fois les mises en garde contre « les frères musulmans »

 

Un ami tunisien au téléphone me disait que l'Occident Chrétien ne comprenait rien à ce qui se passe dans ces pays. Tout le monde agite la crainte de l'Islamisme, sous entendu, intégriste, et violent. Les échecs annoncés du « multiculturalisme », ne sont que les signes d'un raidissement des valeurs chrétiennes dans les cultures occidentales, et l'incapacité à accepter comme telle une civilisation portée par les valeurs de l'Islam. Pour lui, les événements récents marquent ou renforcent la renaissance de la civilisation des peuples partageant la culture de l'Islam. Sans nécessité d'une croyance ou d'une pratique religieuse poussée, simplement le partage d'une culture, de ses valeurs.

Il voit l'Europe du Nord de la Méditerranée, se rapprocher d'avantage de la Russie, en resserrant les rangs autour des valeurs chrétiennes, tandis que de la Turquie au Maroc, les civilisations de l'Islam vont se renforcer, parce qu'elles aussi, partagent des  valeurs anciennes.

 

Où trouve-t-il les éléments de la construction de son raisonnement ? Partout sur internet , rien dans les télés et journaux français, dont l'angle de vision est si étroit qu'il fausse le regard !

 

Bon, je retournerai à mes carnets de voyage lundi ou mardi. La vie parisienne reprend ses droits sur mon temps de vie.

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11 février 2011 5 11 /02 /février /2011 04:47

Le théâtre National, construit par Garnier en 1914 sur le modèle de l'Opéra.

 théatre municipal - soir à Hanoi-18

Hanoï est une grande ville de plus de trois millions d'habitants. C'est bien sur la capitale du Vietnam. Pendant cette première journée de visite que je termine ici, on n'a eu l'impression de ne parler que de Bouddha, de Dragons, et d'Hô Chi Minh ! J'avais oublié avoir fait deux photos inutiles du palais du gouvernement. Il faudra une question pour que l'on entende prononcer une fois le nom du Président de la République ou plus proprement, du Président de l’État Vietnamien, Nguyen Minh Triet. Je ne suis pas sur de l'orthographe...

 

Le Théâtre municipal est dans l'ancien quartier colonial. Quand le bus circule, notre guide, Tu, essaye d'expliquer l’Indochine, le Tonkin, les royaumes d'Annam et de Cochinchine, les états sous protectorat et ceux colonisés. Ça, t'avais pas révisé, et pour Tu, c'est son histoire ! Il ne connaît pas par cœur, non, c'est son vécu ; son grand père a plus de cent , il parlait français un minimum...

Colonie ou protectorat, pour les habitants cela ne devait pas faire une différence sensible. Les guerres ont redéfinies bien des frontières. Cambodge et Laos semblent en avoir pâtis.

Ce quartier colonial est devenu un peu résidentiel, pour les diplomates, les VIP. Certains grands bâtiments abritent des services de l’État, d'autres plus ou moins abandonnés attendent une restauration.

 

C'est la fin de journée, la rue vrombit.

Est-ce la fatigue du vol et de la journée, mais avec une température ambiante de trois ou quatre degrés, il fait froid. La « clim » réversible, dans la chambres à l'hôtel, n'est pas branchée ; tout est glacé.

Pendant le repas, le personnel bousculera quelques boutons : dans le ronflement du ventilateur un air tiédasse caresse les murs froids et te revient glacé. Tu gardes les chaussettes et mets les manteaux sur la couverture.

 

Dans le lots de photos faites le soir dans la rue près de l'hôtel, les décorations ont passées noël et attendent la fête du Têt. Une première photo de la pagode au milieu du lac de l'épée Restituée.

Demain mardi 13 janvier la journée commencera par le musée des Beaux Arts.

vietnam 0037 Tout notre voyage au Vietnam
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9 février 2011 3 09 /02 /février /2011 04:46

 

Près de mausolée d'Hô Chi Minh, la Pagode au Pilier unique.

 pagode pilier unique-4

C'est une curiosité cette pagode. Son grand escalier te fait croire qu'elle est en porte à faux, avant qu'en en faisant le tour tu réalises que son pilier est central.

Construite en 1045, par l'empereur Ly Tai To, en remerciement de la déesse de la miséricorde, pour lui avoir permis d'avoir un enfant.

Ellle est implantée au milieu d'un grand parc, avec ce bassin de lotus. Des arbres.

Tu, notre guide donne le nom des principaux arbres :

Le banian, les langaniers, flamboyants, Frangipaniers, figuiers.

 

Autour de cette avenue Diên Biên Phu, la circulation est régulière, mais les avenues larges permettent au piéton de passer. Dans les rues plus serrées, aux moments d'affluence, la densité est telle qu'il faut de longues minutes pour traverser un rue: tu grignottes l'espace demi-pied par demi-pied.

 

Tu nous donne le chiffre de 30 000 morts par an pour les accidents de circulation.

Prochaine balade, dans le quartier du Théatre Municipal.

 

vietnam 0037 Tout notre voyage au Vietnam

 

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