14 avril 2011 4 14 /04 /avril /2011 15:22

Le parc du temple Ngoc Son, sur le Lac de l'Epéée Restituée à Hanoï

pagode du lac de l épée restituée-1

Instant de repos pour tous les visiteurs du temple, dans ce parc ombragé, au coeur du lac de l'Epée restituée.

autres photos en préparation

 

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11 avril 2011 1 11 /04 /avril /2011 22:26

 

Alors, tu bidouzes toujours à vélo ?

 Bergouey 2011 - 009

Le vieux VTTiste refait son sac. Il teste ses chambres à air, sa colle à rustine, se met les boudins à 3 bars, et s’élance.

Ouf ! Ouf !

L’hiver a été long. Le mal au dos part du cou, et te plombe le dos. Arthrose ! T’as plus mal quand tu ne fais rien que quand tu te bouges. Cet hiver moins de 400 km en trois mois. Ton dérailleur ressemble à un aiguillage de la SNCF mal graissé. A lui tout seul, il te bloque un TGV.

Dis, le vieux VTTiste, tu te prends pour le TGV ?

Oui, t’es un  Très Gros Vttiste !

C’est l’inaction qui rouille plus que l’usure, mais tu ne peux passer ta vie à pédaler. Il faut bien vivre !

T’as fait la route sous un soleil radieux, t’as bouffé du gazole pour ta clim, passé un jour à mettre le gîte en état de villégiature: Quand tu te lances, il fait gris et tu recevras en prime deux ondées. Pas des averses, non, rien qu’un mauvais rafraichissement, et des lunettes embrouillées.

Pour savoir où t’en es, tu choisis une bonne vraie cote, un peu des berges de la Bidouze entre caillasse et vieux trous boueux desséchés. Puis le retour en grimpant cette pente raide qui te renvoie à l’entrée de Bergouey.

T’es étonné de grimper normalement, pas usé. Alors après les photos au vieux pont entre Bergouey et Viellenave, tu te votes un petit rab, vers Biscay et Labets. Pourquoi en haut, tu vires à gauche plutôt que de continuer comme dab ? Tu ne le sais pas. T’arrives dans une cour d’exploitation agricole. Une femme, un homme sont là, qui t’invitent à remonter jusqu’au « château ». Tu fais pas cent mètres que le pneu couine. Crevé !

Bien sûr dès que tu poses le pied par terre une escouade de chiens accoure en aboyant. Tu dis,  d’une voix faussement tranquille : « bonjour les chiens, vous voulez réparer ma roue ? »

Tu vides ton sac préparé une heure plus tôt, choisis une chambre à air entre les deux de secours : la quatre rustines ou la trois rustines ? Elles ont un peu plus d’un an : sept crevaisons en un an. Là tu démarres la nouvelle année : champagne pour la une !

 

Les chiens t’agacent, tu laisses échapper deux fois les démonte-pneu. Quand tu insères la nouvelle chambre, les chiens se taisent. Un jeune garçon, pas plus de quatre ans s’approche. Le langage n’est pas assuré. Il a ses bottes, son anorak à la capuche rabattue.  « T’es un papa ? Drôle hein, drôle papa ? »

Bien sur dans ta combi noire et rouge, tu ressembles pas à l’instituteur.

« Salut ! oui je suis papa »

« Si t’es papa, je peux  bisou ? »

Il te montre sa joue de son doigt appuyé.

Tu poses ta roue, t’accroupis et le gamin trouve la place au coin de la joue derrière la courroie du casque, de te faire un petit bisou léger. Il se recule, te regarde de ses yeux arrondis, sourit et s’en va en quelques pas vers la ferme.

Les chiens sont couchés là.

Trois coups de pompe, tirer sur le pneu, faire le tour en malaxant bien, regonfler, et repartir.

Les chiens ne sont plus là.

 

T’as connu des circonstances plus sévères, tu vas relire  le "Petit Prince".

 

 

 

 

 

 

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11 avril 2011 1 11 /04 /avril /2011 14:57

Toujours sur la route 18.

Longue visite du temple de la tour du Pinceau

tour du pinceau 2

Toutes les photos publiées dnas l'album

 

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9 avril 2011 6 09 /04 /avril /2011 14:39

Moins spectaculaire que ces villages d'artisans sculpteurs vus au Cambodge.

Mais un travail interressant.

atelier au WP 015-1 

 

La suite des photos est en préparation.

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7 avril 2011 4 07 /04 /avril /2011 15:26

 Tu n'en peux plus des transports dans le nord est de Paris. Tu crèves!

nouveau transport entre les tours de Paris

 

Ouf!

Retour à l'air libre! Silencieux, pratique, s'arrête à chaque porte. Le nouveau dirigeable, fait du tour à tour. Pour s'abonner, avoir une terrasse confortable, mini bar et transat, savoir attendre. Il ne passe pas tous les jours, mais pour le parcours  Avenue de Flandre - Montmarte, tant qu'à 'y passer deux jours, vaut mieux l'air chagrin du ciel que les fumées rageuses des embouteillages!

Quand il fait beau comme aujourd'hui, tu vas aimer attendre!

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5 avril 2011 2 05 /04 /avril /2011 14:25

Entre la baie d'Along et Hanoï, quelques images prises sur le retour.

Vietnam route 18 - maréchère-1 

Toutes les photos du travail des maraichers et des rizières sont en ligne dans l'album.

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2 avril 2011 6 02 /04 /avril /2011 07:51

 

Le Pont du Tramway T3 au dessus du canal de l'Ourcq.

Près des Grands Moulins de Pantin.

 

Etincelles canal de l Ourcq - 13Ce mercredi ta balade le long du canal était amère. Quand tu arrives au parc de la Bergère, les flics sont là qui te détournent et t'envoient dans un énorme flot de circulation, dans une banlieue que tu ne connais pas bien.

T'as pas tes lunettes. Çà t'arrive ! Il est à peine neuf heures, il fait beau, et la lumière dans l'appart t'a fait oublier les lunettes. T'as pas roulé deux kilomètres que tu reçois le vent, la douceur de la lumière en te disant : aujourd'hui c'est bon, tu te sens revivre, tu vas pouvoir te tester un peu. Au premier pont tu clignes un peu : zut, les lunettes !Etincelles canal de l Ourcq - 14

T'avais aussi supprimé le coupe vent, juste un maillot flottant, manche longue, mais l'air le traverse. T'es léger, le sac à dos avec juste une chambre à air, vraiment la petite rando printanière : pousser un peu les pédales dans chacune des montées, sentir le muscle !

« Faites le tour ! À droite, à gauche, rejoignez la nationale, sur le pont à gauche ! » Injonction directe ! Pas le choix ! Tu n'avais pas prévu les flics, même si tu te doutais bien qu'il viendraient là un jour.

Depuis que le temps et ta santé le permettent, tu VTTistes deux trois fois par semaine. Tu passes forcément devant le camp de Roms. Sur ce blog, j'ai depuis longtemps une attention pour eux. Il y avait eu cet hiver des espaces abandonnés. Mais depuis mars, le camp saturait. Les camionnettes municipales vidangeaient les sanisettes, ramassaient le gros des ordures, mais ça débordait vraiment. Une voiture de police passait là régulièrement. Vitres baissées, discussion avec certains hommes. Vers neuf heures d'habitude, quand il fait beau, les caravanes sont ouvertes, les matelas dehors, les couvertures sur un fil, les sacs de déchets sont traînés dans un coin. Des groupes se forment autour d'un caddy de supermarché et se mettent en route vers Paris. Tu les a croisés souvent dans ta rue ou autour du marché. Cet hiver, ta femme a donné des couvertures et de la nourriture aux enfants. C'est pas des voisins ! Non ! Mais on sait qu'ils vivent là, comme ils peuvent.

 

Etincelles canal de l Ourcq - 15Le détour est important. Les ruelles où tu passes gardent au sol la trace des caravanes. Ici et là, un tas d'objets hétéroclites, surmontés de vieux tapis ou moquettes. Tu n'étais jamais passé là, tu réalises que du monde, il y en avait. Tu ne voyais que la trentaine de caravanes proches de la piste cyclable. Le temps que tu rejoignes la route, tu comprends que du ménage a été fait. Au rond point avant le pont du tram, à Bondy, t'es dans la cohue provoquée par le rassemblement de tous ces cars de polices.

Tu ne verras qu'un photographe. Impossible de s'arrêter: des policiers tous les cinq mètres ; les klaxons des bus s’agacent d'un vieux VTTiste au ralenti qui ne sait pas où il va et le poussent en avant ! La petite femme au volant de son bus accordéon, baisse sa vitre et t'envoie quelques petits mots choisis. Pas des fleurs !

Sans tes lunettes t'as du mal à te situer, tu ne repères pas le pont du tram ! Bien sur il est cinq cents mètre plus loin que tu l'imaginais. Deux coups de pédales rageurs et te revoilà au bord du canal entre les péniches de sable.

T'as pas assez tourné tes bielles, tu ne fais pas demi-tour, tu continues.

 

T'as plus la même envie. Mais pour toi c'est important ce petit air frais du matin, t'as besoin de te remuer, alors, les Roms....La plupart avaient reçus un « OQTF » depuis l'hiver ; tu le savais. Ce qui se passe était prévisible, attendu. En tout cas pour la municipalité qui avait mis le terrain à disposition et organisé le minimum d’hygiène, c'est un mauvais coup. D'après le journal le « Monde », ils n'avaient pas demandé l'évacuation, ni prévenu...Etincelles canal de l Ourcq - 16

 

Faut bien se rentrer.

Tu décides de passer par l'autre rive, normalement non praticable. Mais t'avais roulé là il y a quelques semaines, pour des photos de vieux bâtiments. Faut juste éviter le verre et les vieux rails. Sauf que là, juste à l'entrée du trou noir d'un pont quelqu'un a posé une barre de fer à hauteur de tête.

Tu l'aperçois au dernier moment. T'esquives en couchant la bécane , tu te retrouves dans le mur, te repousses d'un coup d'épaule, et ça roule ! Ouf !

De l'autre coté le grand déménagement continue.

 

Jeudi, t'as plus la même envie. T'es à pied. Tu voulais revoir où t'as failli te planter. Mais des gros blocs de béton sur trois rangs, interdisent l'accès. Eux, tu les aurais vus. T'avais juste à passer dessus. Mais la barre c'est traître.

T'abandonnes.

Tu traverses Pantin.

Tu marches jusqu'à la tour du fort de Romainville d'où les antennes dominent les ondes. Changer ton point de vue sur le canal de l'Ourcq. Que voient ceux qui habitent derrière ? C'est là que ton vieil entrepôt, dont tu montres souvent les photos sur ton blog, apparaît sous son jour triste d'épave qui obscurcit l'horizon.

Retour.

En passant sous le nouveau pont pour le tramway T3, à coté des Grands Moulins de Pantin, ta curiosité te stoppe, regarder les soudeurs au travail. Les jaillissements d'étincelles te saisissent, t'es pas le seul !

Ce pont, ce nouveau tramway, c'est la ville neuve qui se construit.

Des étincelles de vie !

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30 mars 2011 3 30 /03 /mars /2011 12:33

 

Dernière halte avant Siem Reap. Le vieux pont dit « Naga ».

 Kompong Kdei - vieux pont - 18

Bien sur c'est à cause de cette immense balustrade de grès représentant le « Naga » ou « Naja », suivant la prononciation, qui de chaque coté borde le vieux pont, qu'il est nommé ainsi.

Je n'ai pas trouvé de trace dans le guide de ce pont. Sur Google Earth, au WP 109, je trouve au milieu de dizaines de noms de lieux, celui de Kompong Kdeï. Il y a plein d'autres dénominations, et dans toutes les langues...

le Naga est un animal, sorte de long serpent à plusieurs têtes. La tête ressemble à celle d'un cobra. Il appartient à la mythologie de l'Hindouisme. Il y a plusieurs représentations. Toutes se référant à Vishnou. Parfois symbole de fertilité.

Donc le lieu est Kompong Kdeï.

Toujours sur la route N° 6.

Dans mes notes depuis le départ de Sambor Prei Kuk, je ne trouve rien d 'autre que la trace d'un énorme assoupissement, avant que notre guide nous annonce le site.

Quand nous étions repartis, malgré la route chaotique, j'ai fait quelques photos de la vie quotidienne. Les femmes au puits, les enfants qui nous saluent. Kompong Kdei - vieux pont - 13

Vers 18 h 00, quand nous arrivons au vieux pont, dans le soleil qui affiche ses dernières couleurs rougeoyantes, j'ai noté le retour des troupeaux. Ici des buffles, là, des vaches. Je suis un peu naïf quand je mets en ligne ces photos de buffle pâturant ou sortant du « bain ». Mais que serait le voyage sans l'émotion de la découverte de ces micro-instantannés de vie qui te relient à ta propre culture. Même si ça te ramène des années en arrière.

 

Demain à partir de Siem Reap, nous allons débuter quatre jours de visites à Angkor. Autre passé, autre culture. Quel serait mon attrait pour ces vestiges, sans ce pilleur d'antiquité qu'était Malraux. Mon butin sera uniquement quelques photos que tant d'autres ont déjà faites. Mais pour moi.

 

Fin de cette journée du 26 janvier.

 

tete a Angkor Tom

Cambodge Khmer


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28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 12:56

 

Temples proches de l'ancienne capitale du Kambudja : Içanapura.

 Sambor prei kuk - 21

Après le repas à Kompong Thom, notre petit groupe se remobilise, et « accepte » de continuer son voyage vers Siem Reap. Il faut dire, qu'un peu de Chaleur, un peu de route, quand tu t'arrêtes à l'ombre avec la fraîcheur des bassins, repartir est toujours un peu coûteux.

En route donc vers les temples de Sambor Preï Kuk. Il faut quitter la route principale, et s'engager sur une piste où la petite sieste digestive, remise en cause par les chaos d'une terre défoncée, arrache des plaintes du voyageur. Assis au fond du bus, tu ne vois pas la même chose que l'homme qui manœuvre au volant. « Il ne sait pas conduire ! Celui là ». T'imagines bien, qu'un bus de cette valeur, n'aurait pas été confié à un abruti qui ne connaîtrait pas les pièges de cette route. Espérons qu'il ne comprenait pas le français.

Notre guide nous montre des emplacements qui avaient été occupés par les « casques bleus » Japonnais, après le « départ » des Khmers rouges. Elle en profite pour nous annoncer qu'à Sambor Preï Kuk, le guide spécialisé qui nous attend est japonnais. Il travaille là depuis longtemps.

Entre deux chaos, et en attendant d'être complètement dans la forêt, quelques photos, dans les villages, en bord de route.

Nous sommes les seuls touristes ce jour là. Les enfants ont mille choses à vendre, notamment la fleur de lotus à déposer en offrande dans les temples. Tous les petits bombons au caramel sont distribués, néanmoins il faut acheter un ou deux trucs improbables à 1 €. Puis le guide demande qu'on le laisse travailler. Plusieurs fois, sur différents modes.

La visite se déroule tranquille. On se parfume à « l'anti-moustique », et nous entrons dans le sous bois.

Un rappel sur les enceintes successives des temples. Il en reste 64 « debout » sur plus d'une centaine. Ils reflètent l'art Khmer du VI ème siècle. Le lion en reste une caractéristique, influence hindoue sans doute. La plupart des pièces importantes ont été déplacées au musée de Kompong Thom. Les temples souffrent de la végétation et de l'abandon où ils ont été laissés si longtemps.

 

Sur les temple les mieux conservés, il explique l'architecture. Toujours des constructions en latérite et briques. Cinq enceintes pour les temples. Les temples conservés montrent une structure en trois niveaux : bases carrées dédiées à Brahma, Une partie hexagonale pour Vishnou, et enfin, la partie supérieure ronde pour Shiva.

Le guide nous rappelle la structure des temples hindous, le paradis, le monde et l'enfer. Commentaire sur le mont Meru, symbole hindouiste (Meru en boudhisme).

Le plus g=haut temple dédié à Shiva culmine à 20 m de hauteur.

 

Le WP 108 sur la carte Google est l'enceinte précédant le deuxième temple.

Pas loin on trouve le grand bassin. Bassin sacré pre-Angkorien. Cinq mètres de profondeur. Aujourd'hui asséché. Il témoigne qu'il y avait 20 000 familles au sens large, qui vivaient à Içanapura, capitale de l'empire khmer de l'époque (le Kambuja).

 

Le groupe principal qu’on visite ensuite ne montre plus qu'un temple sur une quarantaine. Les autres ont été détruits par la guerre civile. Le guide rappelle qu'au moment du protectorat français les groupes étaient intacts que toutes les statues existaient.

L'Unicef a nettoyé le site à la fin de la guerre. Il était couvert de sous munitions.

 

Coup d’œil aux ficus, au fourmis, encore quelques sollicitations d'enfants.

Le bus nous reprend pour un arrêt 25 minutes plus loin vieux pont reliant la route principale entre Angkor et Sambor Preï Kuk.

 

tete a Angkor Tom

Cambodge Khmer

 

 

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26 mars 2011 6 26 /03 /mars /2011 09:19

Des Barreaux Verts à la Vache Bleue.

Rue de l'Ourcq et le canal.

 Rue de l'Ourcq - 06

Le quartier change. Ce n'est pas vraiment ton quartier, tu n'y vis pas. Pourtant tu passes là, plusieurs fois par semaine. A pied, sur ton VTT, parfois faire des achats  rue de Flandre. Depuis cinq ans ce quartier t'inspire. Le bistrot, « les barreaux verts » sur la rue de l'Ourcq qui surplombe le canal, t'en as fait le tour cent fois. Le pont de chemin de fer désaffecté relie l'usine de chauffage et les ateliers d'artistes de la "Vache Bleue" sous les voûtes du train.

Encore ce coin !

Non, tu ne tournes pas en rond !

Juste, t'exprimes ce que tu ressens de tout ce qui change. T'as des photos de murs tagués que tu vas proposer sur ce blog. Les effets de flammes , la présence d'armes sont sans ambiguïté. La force et la violence qu'elle implique, traduisent le désespoir que tout change, sauf la misère des exclus.

Dans le journal « le Monde » cette semaine une enquête, le déficit des clubs de foot. Pas seulement en France, mais partout en Europe. Des clubs en faillite virtuelle. Dans les actifs, il y a le montant des transferts des joueurs. Tous les jours quand tu cycles entre les friches industrielles qui bordent le canal de l'Ourcq, qu'est-ce qui exprime le témoignage de tous ces gens, ceux qui étaient le cœur des entreprises dans les années 60/70 ? Rien ! Ils n'ont jamais été un actif des entreprises, seulement un coût.

Qu'un club fasse faillite, et tu vas voir les subventions ! Amoral ! Comme les banques !

 

On rase les vieux bâtiments témoins de la culture ouvrière, on arrache les rails qui nourrissaient usines et entrepôts . Ne rien laisser. Arracher les racines !

Les baraques qui s'installent le long des talus du train ou et des grilles du métro, s'étendent maintenant sur plus d'un kilomètre.

Porte d'Auteuil, on construit à grands frais un stade pour remplacer le vieux « Jean Bouin », j'ai lu dans le journal : 200 millions d'euros. Tu ne vas pas me dire que pour 10% de ce montant on n'aurait pas pu aménager un espace de camping, avec des sanitaires, des douches pour les centaines de personnes qui vivent accrochées au talus du train. Quand la piste cyclable passe sous certains ponts, tu débusques par ton coup de pédale silencieux, des personnes faisant leurs besoins. Tu les paniques.

C'est trop compliqué de faire un détour. Tu passes malgré ta gène.

 

T'aimes le foot. C'est un jeu qui t'a fait des copains. T'es allé au "Parc des Princes", l'ancien avec sa piste de vitesse et le nouveau. Jusqu'à ce que tu t'en sentes chassé : par le prix des places, et l'ambiance nauséabonde. Tu t'es rabattu sur la télé, même sur « Canal ». Mais les hausses de "Canal" pour financer la démesure du foot, en même temps qu'on asphyxiait la télé publique, en lui supprimant ses moyens, t'ont dégoûté. T'as résilié.

 

La prochaine coupe d'Europe, (comme déjà, la dernière coupe du Monde) nécessite de refaire encore les stades.

Merde !

Qui reçoit les droits télé ? Sans les enceintes prestigieuses financés par nos impôts, le foot, le rugby ne pourraient pas vendre leur image télé. Les fameux championnats ne feraient vibrer personne. Fais jouer Ribéry sur un des terrains à Bagatelle où tous les jeunes s’entraînent dans la boue, dans la suffocation des gaz d 'échappement. Colle lui un maillot délavé et sans forme, comme on en a tous mis : personne ne lui trouvera rien de spécial. Un joueur du dimanche comme tant d'autres. C'est les lumières du stade qui font la renommée. Rien ne valide que l'argent public investit dans ces stades, contribue à l'enrichissement de quelques uns, compromettant sa mission première : permettre aux êtres de vivre dans la dignité.

 

Alors les murs sont des plaintes, des cris de révolte. Si le monde des nantis change, s'améliore, et que les laisser pour compte n'ont plus d'espoir, les cris peuvent devenir des revendications. Ça bouge partout !

Dans les mots simples affichés sur les murs, il y a « never forget the roots ». Pourquoi les racines du combat ouvrier sont elles oubliées ? Parce qu'on les détruit !

Sans elles, on les remplace par d'autres références identitaires.

Et la solidarité dans tout çà ?

Comme sur les Pyramides où le nouveau pharaon détruisait l'image de ses prédécesseurs, le mot est effacé systématiquement des mémoires.

Je ne sais pas comment se dit « dignité » en arabe . A l'évidence le sens des valeurs s'est replanté, générant de nouvelles racines.

 

 

 

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