7 janvier 2012 6 07 /01 /janvier /2012 10:28


Cambodge : le 29 janvier 2011 vers 7h30

AngKor Thom - Porte Sud -13

 

Tu imagines bien que je ne peux me souvenir de cette visite sans mes notes. Là, je suis moderne, j'ai un petit enregistreur vocal qui malgré le bruit du bus qui nous conduit de notre hôtel à Siem Reap, vers le site d'Angkor Thom, me permet de retrouver les explications de notre guide, Ti. Il est en forme, il a sa doc photocopiée, j'ai récupérée cette image de l'allée où nous arrivons au  début des fouilles archéologiques. Quelle différence hein entre cette belle allée de Deva et Démons, et ces tas de cailloux balisant l'arrivée devant la porte sud.angkor thom013
La particularité d'Angkor Thom, c'est qu'il est entouré d'une muraille défensive, en latérite. Avec un chemin de ronde. La surface est de 900 hectares, un coté de 3 km. Nous approchons de la grande porte aux quatre visages par l'allée des géants. De chaque coté Deva et démon tirent le serpent Naga à neuf têtes, pour le célèbre barattage dont les murs d'Angkor Wat donnent une si belle représentation. (N'hésite pas à revisiter les anciens sujet du « Cambodge Khmer » de ce blog.)

L'édifice est du à Jayavarman VII. Il entoure un temple plus ancien, le Bayon, dont l'ambassadeur de Chine en 1296 décrivait la beauté de sa coupole d'or.

Te dire encore que cette ville de 400 000 habitants, habitaient des maisons sur pilotis, que le site était traversé par deux immenses canaux. La photo de Google, à partir du WP 120 de mon GPS, te situe l'emplacement entre les deux « Mebon », ces immenses réservoirs d'eau.

 

 

tete a Angkor Tom

Cambodge Khmer

 

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5 janvier 2012 4 05 /01 /janvier /2012 17:58

Tanzanie 1978.
Implantation du camp de base au milieu des singes.

                                     Sur le site de Mto Wa Mbu.

Kilimandjaro - Serengeti - 001

 

Tu imagines bien que le nom de ce site, je ne l'ai pas sorti de mon GPS ni d'une carte de randonnée au 25000 ème. Non, c'est dans mon petit carnet de notes, en date du dimanche 16 juillet 1978. Ces deux jeunes fous qui ont abandonné leur fille de deux ans à la mamie du Béarn, ne peuvent que mettre une carte postale dans une boite improbable pour rassurer les familles bien inquiètes. Peut-être je remettrai la main sur l'une d'elle, un jour...

Je reprends mes notes. Peu de photo dans ces journées de transition entre le camp de base au retour du Kilimandjaro à Arusha, et l'installation de nos tentes à proximité du lac Manyara.

Samedi 15 juillet (à notre retour du Kilimandjaro) :
Debout à 8h, après une nuit sonorisée par le disco. Petit déjeuner succulent : œufs et toasts. Branle-bas pour le départ. Petite promenade vers les « boites à touristes ».  Nous écrivons 2 cartes postales, mises, on le saura plus tard, dans la mauvaise boite à lettre. (Y-en-a-t-il une bonne ?) . Quand arriveront-elles ? Nous changeons un peu de fric pour avoir des papiers pour la douane. Puis Joël nous ayant payé un petit pot, nous avons une discussion sur l'organisation du groupe.
On va déjeuner dans un petit truc pas trop cher. Ta femme reste seule à l'hôtel : angine et petite bronchite.
Petit tour de ville traditionnel. Les maisons présentent les habituelles façade bleues ou roses. On longe les boites à touriste, les couturiers, les mécanos, les marchands de textiles.

Dimanche 16 juillet :
Ta petite femme va un petit peu mieux. Comme hier, le ciel est gris et triste, le matin. Nous allons prendre le petit déjeuner en attendant des nouvelles des « Parcs ». On rit jaune en ce moment...

(A l'époque, les circuits aventures avec « Nouvelles Frontières » c'était vraiment l'aventure, rien n'était organisé à l'avance, depuis Paris, les guides devaient tout débrouiller sur place. Sur ce voyage, il y a des gars qui avaient quitté le groupe dès l'aéroport. Dans un précédent, la guide nous refile le fric en descendant d'avion et voulait partir avec son copain...)

Hier, la petite bouffe dans un « vrai » restaurant s'était achevé par la remise des diplômes pour ceux qui étaient allés jusqu'en haut du Kili. Soirée triste, le repas ne tenant pas ses promesses.

11h Les bus arrivent. Joël a pu signer 10 minutes avant les allemands en colère. Dehors la rue est bordée de haies d'enfants ayant arraché les fleurs des jardins publics. Ils s’apprêtent à saluer un visiteur. Le président Julius Nyerere reçoit celui du Soudan. On n'a pas d'explications claires, il faudrait trouver un journal.
Les sacs sont ramassés, il ne nous reste plus qu'à attendre le départ. Attendre ! Encore !

15h30, nous nous arrêtons dans le village de Mto Wa Mbu. Quelques achats dans ce village pour touristes. Nous avons abandonné les routes goudronnées depuis deux heures. Au passage nous avons croisé, des autruches, des singes, des oiseaux divers et quelques gazelles.
La clairière où nous nous installons est entourée de singes bruyants, de plein d'oiseaux, et d'un grande diversité d’insectes.
On s'organise : corvée de bois, préparation des feux et petite bouffe. Patates sautées au jambon avec oignons. Très bon.
Grand feu de camp. Nos G.O. Font les comptes, et on se retrouve autour du feu. Chants classiques et François au pipeau. Tout est bien
Plus tard dans la soirée une 404 est arrivée avec un groupe, et la nuit noire est tombée.

Demain , première balade sur les rives du la Manyara. La magie du voyage continue.

 

 Cliquez sur la photo pour accéder à l'article
 
Montée gilman's point - 12

Les neiges du Kilimandjaro.

Dernière montée vers Gilman's Point

107 kilimandjaro

En haut du Kilimandjaro.

Jeudi 13 juillet 1978

Kibo Hut - 26

Les neiges du Kilimandjaro –

Kibo Hut

Mandara Horombo - 10

Les neiges du Kilimandjaro : Mandara -Horombo

46 deuxième nuit en refuge-4

Les neiges du kilimandjaro

Refuge Peters hut à Mandara

146 arusha et kili-6

 Les neiges du Kilimandjaro. Arusha,

base de départ.


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1 janvier 2012 7 01 /01 /janvier /2012 14:18


Bonne année 2012

avec quelques images du Vietnam de janvier 2011.
trois saisons vietnam - 100
trois saisons vietnam 008Quand tu rentres de voyage, imprégné de tout ce que tu as vu, tu cherches ce qui te ferait revivre les émotions qui t'ont traversé.
Ta petite femme en « chinant » les bacs des revendeurs, rue St Lazare, a eu le génie de dénicher ce DVD. « Trois saisons ». Il date de 1999. Pas d'hier donc. Comme la télé en ces instants de fêtes, c'est le bon moment pour l'éviter, et de regarder au fond du tiroir ce qui reste de DVD non lus. T'as peur de ne pas tenir, tu dors mal et t'aurais préféré un peu d'action et de fureur.

Ce film te prend dès les premières images. Un long poème, qui relie le plus profond de la tradition vietnamienne et le monde d'aujourd'hui. Trois destins qui nous font revisiter les paysages fabuleux, la dure réalité de la misère d'aujourd'hui et les valeurs traditionnelles  qui transcendent les êtres.
J'ai, dans mon grand bazar de photos, recherché des images en accord avec ce film majestueux qui te procurent un vrai bonheur.
Tu n'oublies pas la réalité du régime qui gouverne, tu te remémores bien l'horreur des guerres, de la rééducation ; au Cambodge, tu as entendu le ressentiment des dix ans d'occupation militaire.
Ce film ne gomme rien.
Il te fait approcher le cœur d'une culture. Il te touche d'humanité. Peu de dialogues, des images merveilleuses, des acteurs, adultes ou enfants qui te bouleversent par leur simplicité, leur authenticité.

 

 

 

 

 

vietnam 0037 

Tout notre voyage au Vietnam

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29 décembre 2011 4 29 /12 /décembre /2011 15:11

Palais de la réunification. La Poste. Centre ville.

Ho Chi Minh Ville -126

Ce 20 janvier 2011, il est environ 15h00 quand nous arrivons devant le palais de la Réunification. C'est l'ancien palais du gouvernement Diem, à Saigon. Dedans les chars Vietminh. Ce sont eux qui de façon symbolique ont reversé les grilles du palais, exprimant la défaite de l’ancien régime du sud.

Le palais que nous regardons aujourd'hui est récent. 1966. L'ancien palais construit par les français, dit palais Norodom, avait été détruit par les bombardements d'un coup d'État avorté. Il a été reconstruit par la famille Diem. C'était le palais de l'indépendance jusqu'en 1975. Quand Saïgon a été rebaptisé Ho Chi Minh Ville, il est devenu le palais de la Réunification.

 

Un peu plus loin nous longeons l'ancienne rue Catinat, devenue Dong Khoï, où, un bâtiment qui ressemble à une gare, est la Poste. Il abrite de nombreux commerces, en plus de la Poste (mais comme en France, le courrier n'est plus qu'un accessoire commercial de la Poste); son caractère résulte des immenses fresques murales très « arts-déco » des années 40, représentant les métiers de la Poste.

 

Nous sommes place de l’insurrection en hommage à la Commune de Paris. Il fait lourd. La plupart se réfugie dans un hôtel somptueux pour boire une bière fraîche. Tu continues une courte promenade un peu en zig zag, pour trouver un commerce de carte mémoire. En deux semaines, tu as consommé ce que tu prévoyais pour trois. Les prix ne sont pas affichés. Courte négociation pour définir le prix. Comme à la FNAC à Paris, mais sans garantie de qualité. Impossible de lire les références. Tu l'as testée, elle marche. C'est go ! (Elle fonctionne toujours parfaitement !)

 

Quelques monuments, quelques devantures pour le prochain nouvel an « chinois ». Bien sur l'incroyable vie de ce pays jeune !

vietnam 0037 

Tout notre voyage au Vietnam


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26 décembre 2011 1 26 /12 /décembre /2011 22:30


Jeudi 13 juillet 1978. Jour de gloire au premier col du cratère.
Montée gilman's point - 12
Je mes dans l'album photo mes notes, telles que je les scanne aujourd'hui 26/12/11. Il n'y a que quelques mois que j'ai retrouvé mes notes. Les diapos, je les avais scannées il y a longtemps. Pas toujours très bien, certaines deux fois sans un meilleur résultat. Elles ont du grain.
La page 3 de ces notes :
Ascension sous le soleil au début, mais vers 11h 30 nous faisons la pose dans le vent. Le Kili pointait ses neiges éternelles, il retrouve vite sa parure de nuages. Arrivée à 14 h30 épuisés.
Là, je pense que c'est notre arrivée à Kibo Hut au pied du Kilimandjaro.

Puis mes notes du vendredi 14 juillet et suivant qui reviennent sur l’ascension finale et notre retour à Arusha.

Vendredi 14 juillet. On est redescendu. Dernière étape. Il reste à faire le bilan de ces deux derniers jours d’ascension. On y reviendra.
Disons qu'à 15 h on était à Marango.
Tous les pbs de remises de location à la Miss Laine.
Le calcul du montant des pourboires aux porteurs. Cérémonie officielle d'adieu. Organisation du départ. Attente, comme toujours.
Pas de taxi, mais un bus qui nous balade de poste de police en poste de police. Puis il nous fait visiter Arusha by night. Enfin on arrive à l'YMCA. Très cher et pas de bouffe. Cela va faire trois jours que l'on tient à raison d'une tranche de pain et un rond de saucisson par jour. Si l'on ajoute les difficultés de boisson...
Minuit et demi, on ouvre les robinets de la chambre d'hôtel. Après quelques aventures...

-*-*-*-

Montée gilman's point - 16Notre arrivée à Kibo Hut, mercredi fut très dure. On voyait le refuge d'au moins dix kilomètres, et dans ce désert de crassier entre le Mawenzi et le Kili, le vent nous balançait.
Le dernier raidillon pour arriver au refuge à 4720 m fut terrible.
Mal de crâne et nausées
Au moment de la bouffe, les odeurs de colin et de singe me scièrent les pattes. Heureusement Brigitte me fila un truc. Impec.
Jeudi- Après une chasse à la souris nocturne, dans la chambre à côté, nous fûmes réveillés par quatre allemands de notre piaule. Ils partirent en définitive ½ heure avant nous, qui nous mirent en marche à 2h du matin.
Belle nuit claire, presque chaude. Tout le monde est encapuchonné. Devant, le guide Fataeli avec la lampe à pétrole. Puis, tous, les uns derrière les autres, à se toucher, le stick à la main, la lampe électrique sur le ventre. Cette procession de pénitents, voir de bagnards, s'ébranle. Tout de suite nous voilà en pleine pente, dans le crassier. Un peu à droite, un peu à gauche, tout le monde est scié  par les nausées et les migraines. Première Halte. Dominique. Il sera le premier à lâcher. On le redescendra.
L'aspirant guide nous rejoint dans la côte.  Nous marchons, comme ça, environ deux heures. Avec des haltes presque toutes les cinq minutes. Trois autres personnes abandonnent. De temps en temps on s'abrite sous un rocher ou une petite grotte. La nuit se tire. La haut, se découpe en sombre sur le ciel lumineux, la crête. Il faut l'atteindre. Elle recule toujours. Comme nos pieds dans le crassier. On lève de 10 cm, on redescend de 8. Du gagne petit épuisant.  Le froid gagne.

Puis le soleil rougit l'horizon. Enfin son disque rouge se découpe à gauche du Mawenzi.
7h, la crête est toujours la haut. Les guides nous encouragent, nous poussent. On n'en peut plus.
On verra le sommet vers 8h. Moins d'une heure avant le sommet je craque. Joel et un guide me « finissent ». La haut, crise de nerfs !

Sans ces notes, que me resterait-il de ces émotions ?
Les photos ne te montrent que le visible qui est le spectacle de la nature que nous voulions découvrir.
La joyeuse improvisation de notre organisation d'amateurs a produit ce qui était attendu, fatigue, épuisement, limite souffrance, abandons et disputes. Mais pas de malaise cardiaque, comme pour un des allemands qui a été redescendu en urgence sur un brancard, supporté par une roue de moto.
Ta petite femme t'a soutenu pendant toute la descente. Tu ne tenais pas debout. Au sommet, t'as chialé comme un môme pendant dix minutes. Ta crise a cessé d'un coup, quand le guide a demandé qui voulait faire le tour complet du somment, vers le point Uhuru à 5895 m.

On a dévalé 32 km depuis le sommet pour arriver au refuge à 3800m. Figures-toi qu'il y avait de la bière. Rien à manger, mais un bonne grosse bouteille de 66 cl de bière, « la gazelle ». Me demande pas le prix, j'ai pas demandé de reçu !

 

 

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107 kilimandjaro

En haut du Kilimandjaro.

Jeudi 13 juillet 1978

Kibo Hut - 26

Les neiges du Kilimandjaro –

Kibo Hut

Mandara Horombo - 10

Les neiges du Kilimandjaro : Mandara -Horombo

46 deuxième nuit en refuge-4

Les neiges du kilimandjaro

Refuge Peters hut à Mandara

146 arusha et kili-6

 Les neiges du Kilimandjaro. Arusha,

base de départ.


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23 décembre 2011 5 23 /12 /décembre /2011 20:32

 

Lente progression entre les refuges Bismarck Hut et Kibo Hut

le 12/07/1978.

 Kibo Hut - 26

C'est notre troisième jour de marche. La veille au refuge, nous avons un peu vidé les stocks de bouffe. La nuit a été fraîche et le matin, nous nous réveillons avec des maux de tête. Pourtant ce refuge n'est qu'à 3800m. C'est incroyable comment le temps, la lumière évoluent vite. D'abord une nuit claire et un petit matin frisquet qui te laisse apprécier la vallée. Puis la brume te prend et est, à son tour, chassée par le vent.

La première heure reste plutôt plaisante. Vers huit heures et demi, après une première heure de marche, la pause. C'est la dernière source. Tu n'as pas été prudent, tu aurais dû remplir deux gourdes. Tu n'avais pas prévu que les porteurs, pour l’essentiel, restaient là, et que seulement deux jéricans seraient montés, le minimum pour une soupe et du thé. Mais rien pour te refaire le plein.

Tu ne le sais pas, tu repars.

Tu traverses des vallées qui contournent le Mawenzi. Sommet volcanique un peu en dessous du Kilimandjaro. T'es impressionné par les masses rocheuses sombres. Surtout, quand tu débouches dans l'immense vallée entre les deux sommets, le vent glacé te prend. Le groupe s'étire. Tu restes un peu en arrière avec un petit groupe qui monte tranquille. Ta femme est là. Pourtant ça te démange d'aller plus vite. Après une dernière pause, après avoir vidé ta gourde (sans imaginer que tu n'aurais plus rien jusqu'à la soupe du soir), tu décides d'aller à ton pas, faire tes photos...

 

J'ai agrandi la photo, pour que tu voies bien notre chemin, jusqu'à Kibo Hut à 4800m. Un simple cabane en ce temps là. Je n'ai aucune idée de ce qu'est devenu le refuge aujourd'hui. Il va me falloir plus de deux heures pour y arriver, complètement épuisé et asséché par le vent. Tu passes à coté d'un gars qui t'avais demandé un peu d'eau dans la première montée. Tu lui demandes une gorgée : non ! Il lui en reste trop peu ! Rien à boire jusqu'à la soupe du soir !

 

La plaine de cailloux avant le refuge, balayée par le vent, te donne l'impression d'un territoire lunaire. Tu marches sur une sorte de mâchefer, de gros cailloux de lave, plus ou moins poreux. La tête rentrée dans les épaules tu fais front.

Le refuge est petit, tu jettes ton sac sur un matelas, réserve celui de ta femme, et ressors de suite. Tu te cherches un coin à l'abri du vent. Tu t'assois, jambes allongées, le dos calé contre un rocher, fermes les yeux et te laisses aller au sommeil. Les tempes bourdonnent, il faut que tu récupères.

 

Vers 17 heures le soir va venir vite, le groupe va s'installer un peu comme il pourra. Le menu du soir sera soupe de légume, une boite de colin pour quatre, un car de thé. Tout ça dans le seul récipient que tu avais. T'imagines le goût du thé.

 

Le lever est à minuit, avec les lampes électriques. Demain 13 juillet, l'ascension finale.

 

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107 kilimandjaro

En haut du Kilimandjaro.

Jeudi 13 juillet 1978

Mandara Horombo - 10

Les neiges du Kilimandjaro : Mandara -Horombo

46 deuxième nuit en refuge-4

Les neiges du kilimandjaro

Refuge Peters hut à Mandara

146 arusha et kili-6

 Les neiges du Kilimandjaro. Arusha,

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21 décembre 2011 3 21 /12 /décembre /2011 16:03

 

L’ascension continue dans l'humidité, bientôt le vent et le froid.

Mardi 11 juillet 1978.

 

Mandara Horombo - 10 

Donc sur mes notes, je retrouve notre départ de Mandara, où nous quittons le refuge de PetersHut. Il est sept heures et demi ce matin-là. Tout le monde est prêt, les sacs bouclés. Le soleil se lève doucement en même temps que nous. Mais de la vallée de Moshi montent des nuages, l'humidité nous glacera doucement. Une pause vers 10 h, une éclaircie, un petit coin du kili se dévoile. Mais tu ne le verras jamais entièrement. Vers 12h30 arrêt au point d'eau.

Une demi-heure plus tard, on pose les sacs au refuge de Horombo. Les derniers n'arriveront que vers 14h00. Dernière évaluation de ce qui reste à manger. Ça va être drôlement Juste. Demain au denier refuge, avant la dernière ascension, que nous restera-t-il ? Ben ce qu'on n’a pas eu envie de manger jusques là.

 

Quand tu relis tes notes, que tu revois tes photos, tu sais que le bonheur se gagne à force de volonté. Il faut y croire, parce que la brume pourrait tout gâcher. J'ai retrouvé une photo de singes dans les arbres, si moche que, je ne la mets pas. Je ne suis même pas sur que les photos de paysage correspondent. Je m'y perds.

 

 

 

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107 kilimandjaro

En haut du Kilimandjaro.

Jeudi 13 juillet 1978

46 deuxième nuit en refuge-4

Les neiges du kilimandjaro

Refuge Peters hut à Mandara

146 arusha et kili-6

 Les neiges du Kilimandjaro. Arusha,

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14 décembre 2011 3 14 /12 /décembre /2011 14:54

 

Ho Chi Minh Ville. Le 20 janvier 2011

 

Ce 14 décembre, et depuis plusieurs jours, tes plans sont un peu chamboulés. Ce que tu consacrais tranquillement à ton blog est accaparé par tant d'urgences, qu'il faut bien te résigner à mettre de côté ce petit instant de liberté. Tu ne vas reprendre le fil que progressivement.

Pagode de l'empereur de Jade116

 

Retour au Vietnam, donc, pour notre deuxième visite à Ho Chi Minh Ville, anciennement Saïgon.

Nous quittons un grand restaurant pour touristes, où nous avons fait un repas somptueux. Notre guide nous indique qu'il appartient à la famille d'un des anciens dirigeants du Sud Vietnam. Tout doucement les exilés commencent à rentrer, avec leurs capitaux.

Nous allons visiter la pagode de l'Empeureur de Jade.

 

En marchant dan la ville, le nez te pique, l'air est empli des fumées de motos et scooters. Comme déjà dit, ici, tout espace accessible est utilisé pour la circulation. Quand tu entres dans la cour de la pagode, les odeurs d'encens et les fumées de bois te paraissent un soulagement.

La pagode construite vers 1895, est dédiée en même temps au Taoïsme et au Bouddhisme. Drapé dans des étoffes de luxe, la statue de l’Empereur Ngoc Hoang.

Dans la cour des bassins, des lieux de recueillement pour recevoir les offrandes. Notamment, les tortues, les oiseaux, les poissons rouges.

C'est un peu triste de savoir que de gens capturent des oiseaux, pour les vendre comme offrandes.

 

Dans la pagode, une salle près de l'autel, la salle des dix régions de l'enfer, avec des bas reliefs en bois. Ces scénographies ont été réalisés à partir du discours d'une vieille dame, morte depuis trois jours et qui ressuscitât.

 

Une autre salle aussi avec des statues de porcelaine. Des représentations de femmes symbolisant un tait de caractère humain, bon ou mauvais.

 

Partout des statues de divinités et une mosaïque sur le toit.

Plein les yeux, plein les sens.

 

 

vietnam 0037 

Tout notre voyage au Vietnam

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9 décembre 2011 5 09 /12 /décembre /2011 21:22

 

Vietnam, Ho Chi Minh-Ville, le 20 janvier 2011

  Pagode Giac Lam Vietnam -114

Nous avons atterri à Ho Chi Minh ville, vers 10h30. Le bus nous attend, Tu, notre guide, recommence son cours d'histoire; Saïgon débaptisé est devenu Ho Chi Minh-Ville. Ne pas confondre avec la ville de naissance d'Ho Chi Minh. Il nous explique aussi la longue constitution du Vietnam. Toutes les phases de conquête des « Vietnamiens ».

Nous sommes au sud. Le temps est complètement différent de celui de notre arrivée une semaine plus tôt à Hanoï. Les locaux nous indique qu'il va faire beau toute la semaine. 28° en sortant de l'aéroport ça change.

Dans le bus nous remarquons d'abord la circulation. Incomparable avec Hanoï. Ici les avenues sont plus larges, les trottoirs bien dessinés et pourtant je ne m'imagine pas à pied. Pas un espace pour passer, des centaines de motos de front; les trottoirs servent de zone de dépassement rapide. Gare à toi !

Notre première visite du matin : alors ? Une pagode ! Oui ! Comme à notre arrivée à Hanoï, histoire de se remettre dans le bain du bouddhisme. Donc nous visitons la pagode Giac Lam. Les moines ont chanté et quelques instruments, clochettes, tambours, gongs, bâtons ont animé l'ambiance. Mais quand Tu nous ré-explique les origines du Bouddha au 6eme siècle avant JC, les gentilles questions pour vérifier  ce que nous avions retenu des précédents exposés, tombent à plat, ou plutôt dans un fou rire général.

Cette pagode a été restaurée, elle garde la tradition et les couleurs du Sud. Les toits ne rebiquent pas comme des lames de sabre plus au Nord. Les tuiles sont moulées spécialement pour évacuer l'eau des moussons. Rien à voir avec les petites tuiles du Nord pour les crachins. De jolies décorations en céramique.

À l'extérieur dans le jardin avec le superbe stupas, on est ébloui par la blancheur de la statue de Quan The Am Bo Tat dressée sur une feuille de lotus.

J'ai un joli fond sonore à partager, mais je n'ai pas encore trouvé comment.

ça viendra.

 

 

vietnam 0037 

Tout notre voyage au Vietnam

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6 décembre 2011 2 06 /12 /décembre /2011 16:38

 

Visite des ruines du site Champa de My Son.

 My son - Vietnam - 113

Bon ! C'est des ruines. Plus de trous des bombardements des B52 que de temple à visiter . Ainsi va l'histoire. Les intégristes détruisaient les statues de Bouddha en Afghanistan, des bombardements détruisaient les vestiges d'une civilisation au Vietnam. Détruire des hommes, c'est aussi détruire leur culture, leurs symboles, leurs valeurs.

 

My Son est à un peu plus de 50 Km de Hoi An. C'est le cœur du royaume Champa qui se développa à partir du IV éme siècle. Plein développement entre les VII et VIII émes siècles. Une sorte de terre sainte dans la province du Quang Nam. Plus de 70 ouvrages dédiés au culte. Certains désignaient le site comme l'Angkor Wat du Vietnam. La guerre y a fait des ravages terribles. Il reste moins de 20 monuments debout, et dans quel état.

 

Malgré l'application de notre guide à tenter de nous faire partager les valeurs de ce que nous regardions, il y avait comme un désenchantement. Peut-être l'heure passée à assister à un spectacle folklorique improbable avant de commencer la visite, ou bien la foule qui courre au milieu des ruines ? Tu n'y es pas.

Dans ta tête s'était construit le mythe d'une sorte de sanctuaire, façon Verdun. Le décor avec cette colline, la Dent de Chat (Hon Quap), qu'on a tant vu au cinéma, t'avait peut-être conditionné pour recevoir l'histoire d'un drame.

Mais bref, de savoir que les tours étaient couvertes d'or, quelles avaient été pillées par les Khmers, les Chinois, les Vietnamiens, n'enlevaient rien à ta déception entre l'émotion dont t'avais chargé ton imaginaire et la désolation de ce que tu contemples.

 

Les plus belle statues sont conservées au musée Cham de Danang. Nous l'avons déjà parcouru avec ce blog.

 

vietnam 0037 

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