Temples proches de l'ancienne capitale du Kambudja : Içanapura.
Après le repas à Kompong Thom, notre petit groupe se remobilise, et « accepte » de continuer son voyage vers Siem Reap. Il faut dire, qu'un peu de Chaleur, un peu de route, quand tu t'arrêtes à l'ombre avec la fraîcheur des bassins, repartir est toujours un peu coûteux.
En route donc vers les temples de Sambor Preï Kuk. Il faut quitter la route principale, et s'engager sur une piste où la petite sieste digestive, remise en cause par les chaos d'une terre défoncée, arrache des plaintes du voyageur. Assis au fond du bus, tu ne vois pas la même chose que l'homme qui manœuvre au volant. « Il ne sait pas conduire ! Celui là ». T'imagines bien, qu'un bus de cette valeur, n'aurait pas été confié à un abruti qui ne connaîtrait pas les pièges de cette route. Espérons qu'il ne comprenait pas le français.
Notre guide nous montre des emplacements qui avaient été occupés par les « casques bleus » Japonnais, après le « départ » des Khmers rouges. Elle en profite pour nous annoncer qu'à Sambor Preï Kuk, le guide spécialisé qui nous attend est japonnais. Il travaille là depuis longtemps.
Entre deux chaos, et en attendant d'être complètement dans la forêt, quelques photos, dans les villages, en bord de route.
Nous sommes les seuls touristes ce jour là. Les enfants ont mille choses à vendre, notamment la fleur de lotus à déposer en offrande dans les temples. Tous les petits bombons au caramel sont distribués, néanmoins il faut acheter un ou deux trucs improbables à 1 €. Puis le guide demande qu'on le laisse travailler. Plusieurs fois, sur différents modes.
La visite se déroule tranquille. On se parfume à « l'anti-moustique », et nous entrons dans le sous bois.
Un rappel sur les enceintes successives des temples. Il en reste 64 « debout » sur plus d'une centaine. Ils reflètent l'art Khmer du VI ème siècle. Le lion en reste une caractéristique, influence hindoue sans doute. La plupart des pièces importantes ont été déplacées au musée de Kompong Thom. Les temples souffrent de la végétation et de l'abandon où ils ont été laissés si longtemps.
Sur les temple les mieux conservés, il explique l'architecture. Toujours des constructions en latérite et briques. Cinq enceintes pour les temples. Les temples conservés montrent une structure en trois niveaux : bases carrées dédiées à Brahma, Une partie hexagonale pour Vishnou, et enfin, la partie supérieure ronde pour Shiva.
Le guide nous rappelle la structure des temples hindous, le paradis, le monde et l'enfer. Commentaire sur le mont Meru, symbole hindouiste (Meru en boudhisme).
Le plus g=haut temple dédié à Shiva culmine à 20 m de hauteur.
Le WP 108 sur la carte Google est l'enceinte précédant le deuxième temple.
Pas loin on trouve le grand bassin. Bassin sacré pre-Angkorien. Cinq mètres de profondeur. Aujourd'hui asséché. Il témoigne qu'il y avait 20 000 familles au sens large, qui vivaient à Içanapura, capitale de l'empire khmer de l'époque (le Kambuja).
Le groupe principal qu’on visite ensuite ne montre plus qu'un temple sur une quarantaine. Les autres ont été détruits par la guerre civile. Le guide rappelle qu'au moment du protectorat français les groupes étaient intacts que toutes les statues existaient.
L'Unicef a nettoyé le site à la fin de la guerre. Il était couvert de sous munitions.
Coup d’œil aux ficus, au fourmis, encore quelques sollicitations d'enfants.
Le bus nous reprend pour un arrêt 25 minutes plus loin vieux pont reliant la route principale entre Angkor et Sambor Preï Kuk.
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