Carnets de voyage à st Petersbourg (12)
20 juin suite.
La visite du palais était intéressante, mais au pas de
charge. Je ne me rappelle plus, si les photos étaient interdites, où si je n’ai pas voulu payer les droits. Compte tenu de la foule, de toute façon, je n’aurais capté que des chignons, des dos
crispés, et des jambes harassées.
Le palais avait déjà bien souffert de la révolution de 17, mais la seconde guerre mondiale n’a pas laissé grand chose d’intact. Les photos de l’état des ravages des bombardements étaient impressionnantes. Plus finalement que la splendeur des salles réhabilitées. L’effort de restauration apparaît colossal. Mais tout y est tellement chargé et luxueux que cela te sature et pourrait te laisser indifférent. Trop de tout finit par tuer le sens. Tu t’interroges comme chaque fois, comment tant d’argent dans des pays qui manquent d'abord de l’essentiel, a été concentré là? Plus finalement comme de la culture à usage des touristes que comme un patrimoine, héritage d’une civilisation, de valeurs à transmettre.
Après un petit frichti plutôt sympa, retour dans le parc, nouvelle visite des fontaines, et déambulation le long du grand canal jusqu’à la mer Baltique. C’est le début de la terrasse maritime du palais Monplaisir…
Cette photo d’une statue de Pierre Le Grand, illustre un peu la vision impériale.
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Début : ma nuit blanche à st Petersbourg.
A suivre : Matisse au musée de l'Ermitage