T’imaginais pas la diversité des plantes !
Te voilà à ton bauma. « bauma », personne ne sait ce que çà veut dire. Tant mieux, on en garde la propriété intellectuelle.
Quoi ?
Mais non, on sait bien, que c’est pas notre idée, qu’on a copié. Et alors ?
C’est notre petit coin.
Seul, les initiés connaissent, et bien sur les lecteurs assidus de ce blog.
Depuis une année calendaire, le grand pari (pas le Grand Paris), c’est, sur cette terre abandonnée, exposée à la sécheresse et au vent, d’y faire pousser des plantes, surtout des fleurs qui ne ressemblent pas à la ronce et au pissenlit.
La jachère, c’est formidable. Surtout plus de vingt ans. La terre devient une friche. Une terre sauvage. Sauf que quand il y
fait si sec et que le sol est si typé « rejet des exploitations agricoles » que la densité de galets au mètre carré (ou au mètre cube), ça pousse plus à un deuxième mur qu’à une
espérance de fleurs agréables.
Sur un an, t’auras essayé de faire prendre tout ce que les horticulteurs ont de plantes vivaces, de couvre-sol, de fleurs de rocailles. Plus de soixante pieds plantés. Reprise garantie ! Sauf qu’il faut arroser tous les jours. Toi, tu n’es là que quelques jours tous les quatre ou cinq mois. Quand même t’es ébahi du résultat. Plus de quarante plants ont résistés à ton abandon. Plutôt, se sont intégrés à cette terre inculte.
Alors on ressort les étiquettes pour essayer de mettre un nom sur ce qui a profité. Pas simple. On rebat les fiches produits comme un vieux jeu de cartes. Une dizaine seulement des petits cartons ont trouvé une fleur qui leur ressemble…
Tu t’étais dit « je scanne les étiquettes, et je compare aux plantes », mais t’as pas l’œil ! D’ailleurs, qui l’a réellement ? Et les noms sont tellement sophistiqués qu’il t’est impossible de les mémoriser. Alors ne te gène pas, s’ils sont faux, corrige moi.