Le pêcheur et le cheval. Ce n'est pas une fable.
Notre promenade nous a fait traverser le parc André Citroën. Quinze ans peut-être que tu n'étais pas venu ? T'est
accueilli par la montgolfière qui change de couleur en fonction de la pollution de l'air. Visiblement l'ai est pur en ce mois d’août. Dans les déceptions, il y a la fermeture des serres. Toutes
sont en « réparation » . Beaucoup de sentier sont fermés aussi, comme si la structure du parc résistait mal au temps qui passe.
Ensuite les quais de la seine. Nous arrivons au terme de notre après midi de déambulation, la tour Eiffel impose sa présence
et les statues de Carmona sont les hôtes des touristes fatiguées d'avoir piétiné. L'art des rues supporte la cohabitation. Il est fait pour vivre intégré à son espace, son quartier. Ces statues
de Carmona sont comme des instantanés. Le pêcheur tire des poissons dont la défense tend la ligne. Le cheval abandonné par le gaucho dont le chapeau est à terre, scrute l'horizon des
plaines.
Il te reste encore une série de photos, et tu auras terminé ce petit feuilleton quotidien, ta déambulation dans l'univers de Carmona..Pas sur que ce feuilleton ait trouvé l'attention des habitués du blog. Il est aussi invisible pour les moteurs de recherche. Faut dire qu'il n'y a pas vraiment d'histoire...
Le vieux parigot blogue au ralenti. Depuis quelques jours il retrouve le plaisir du VTT. Si les neutrinos vont plus vite que la lumière, tu en est resté à la mécanique classique. L'énergie cinétique ( ½ de mv²) d'un vieux VTTiste qui rate sa descente a fait que le crane est allé plus vite que la roue ! Où est l'erreur ? La tête trop pleine d'étoiles, ou le pneu gonflé d'air, alors tes particules s'écrasent sur l'écran noir de tes nuits blanches. Tu pédales mais tu n'ose pas encore t'encombrer du Nikon. Enfin le plaisir de la rando c'est aussi de boucler ton parcours, d'éprouver ta forme. De renouveler tes paysages.
Alors pour une fois, tant pis pour le blog.