Cet après-midi, nous partons faire la randonnée du Valahnukur. Pas très élevé, 460 m, mais suffisamment pentu pour que ma petite femme ne monte pas jusqu’à la table d’orientation du sommet. Cette vallée de Thorsmork est verte. Des bouleaux des fleurs telles que des boutons d’or. Nous avions eu l’occasion d’un repas de midi détendu. Nous étions bien installés, au soleil. Je vous ai mis sur la vidéo en introduction notre éclat de rire dans l’ambiance.
Pour faire cette petite ballade, nous prenons notre bus, qui a un moment doit traverser le torrent. On n’a pas l’impression quand on le voit serpenter dans cette plaine au pied des glaciers « Eyjafajallajokull » et « Myrdalsjokull", qu’il est si terrible. Pourtant les passages se déplacent régulièrement à chaque crue du fait des galets charriés. Tout d’un coup, au milieu d’un gué, notre bus s’immobilise, puis entreprend une marche arrière, puis une autre. Les plaisanteries fusent. Mais on comprend aussi que ce n’est pas si simple. Et quand le bus parvient de l’autre coté, c’est le soulagement. J’ai près de trois minutes de vidéo de cette étrange valse. Je n’en ai gardé ici qu’une vingtaine de secondes. Mais cela donne une idée de la difficulté.
Asa nous explique en plus que l’année précédente, un 4X4 qui s’y était mal pris avait été emporté par le courant et ses occupants se sont noyés. C’est un beau lieu de vacances, mais il faut rester très prudent.
Au début de la descente, nous ferons une longue halte dans un petit sous-bois. Détente, récréation.
Le retour se fera plus simplement à pieds, une passerelle souvent déplacée, permet de retraverser. Au refuge, dernière soirée en refuge d’ailleurs, c’est la fête. Barbecue de gigot de mouton et truites sauvages en papillote. Il y a tellement qu’on fera le pique nique du lendemain avec les restes. Grosse ambiance. Dégustation de l’alcool local officiel (à base de pommes de terre). Même si nous sommes dix huit dans la même chambre le gîte est si grand, et il fait si doux que la nuit sera réconfortante.