De Vik à Thorsmork en passant par Skogafoss et Eyjafjallajokull
Quand il fait soleil et que le temps est doux, tout va bien. De Vik à Thorsmork, il ne doit pas y avoir plus de 130 / 150 km. Dans le sud les routes sont incomparables à celles que nous avions du prendre certains jours. D’ailleurs quand le soleil brille sur le glacier, Victor trouve facilement un coin pour nous arrêter faire une photo. Il fait doux, l’humeur est détendue. La visite à la chute de Skogafoss arrive vite. On voit l’océan à moins d’un km et on suit le torrent qui conduit le groupe au bord de la chute. On est presque surpris de reconnaître le décor. Cendre noir, roche noire, falaise abrupte d’où tombe cette eau massive. Couleurs vertes regardant le sud. Oiseaux habituels, surtout des fulmars. C’est le glacier qui produit l’eau de la chute…
Comme le montrent les coordonnées du GPS, on fait un petit tour pour trouver la langue du glacier Eyjafjallajokull. Dans le bus Asa nous raconte l’histoire d’un avion américain qui s'était crashé sur le somment du glacier, que celui-ci aurait tout doucement poussé. Qu’un homme redécouvrit bien des années après, mais on n’a rien su de l’avion : chut ! C’était secret !
Ca nous met en joie. Marcher au soleil, envoyer des cailloux sur les blocs de glace, déconner sur les formes dessinées anime le groupe. Bien sur personne ne peut prononcer le nom du glacier. Je l’ai tapé plus de vingt fois sur mon clavier et n’arrive ni à l’écrire, ni à le prononcer. Asa le dit bien ! Mais pas le temps d’assimiler. Pour aller à Landmannalaugar, nous avions tourné autour du volcan Hekla sans le voir. Sa dernière éruption datait de 1991, et son cycle moyen est de 55 ans. Pas de soucis donc ! Là on en profite. Asa nous explique qu’en cas d ‘éruption, ce qui est très dangereux, c’est que la glace fond, générant des torrents de boue dévastateurs.
Après avoir piétiné cette glace, retour au bus. IL nous transporte au refuge de Thorsmork (les bois de Thor). Que de gués il a fallu traverser. J’en ai été tout surpris. Pour la ballade de l’après midi je me suis préparé, et j’ai une petite vidéo que je vous montrerai la prochaine fois. On se demandait pourquoi il fallait un bus si haut. On a compris !
La fête continue. Vallée abritée, refuge caché dans les arbres, c’est spacieux . quel calme ! Et en plus, depuis bien des jours nous faisons avec gourmandise notre repas du midi, assis et au soleil ! Pourrons nous repartir ?
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