13 août 2012
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Tu connais mon angoisse face aux araignées . Gamin, le vieux larigot aimait bien donner la main pour faner, ou un petit coup de pioche au potager. Tel Jean sans terre, t'as cherché où reproduire quelques gestes appris de ton grand père . Quelle idée fit germer le bauma? Me besoin d' un lieu de palabre et pour les automnes frais, un petit feu pour rougir les visages. Un an que tu n'es pas venu. T'avais tenté de suivre les principes d' un petit guide sur les jardins sans eau. Pas si simple ! Il fait quand même de la terre et un peu d' eau. En plus une protection contre le gel. Donc au bout d' un an tu redoutais de ne plus rien retrouver . Bonne surprise! Quelques mains amies ont enlevé les plantes mortes et apporter un ou deux jerican d' eau. L'essentiel est sauf, même si une petite moitié n'a pas repris. Les increvables sont les mauvaises herbes. Celles qu'on ne met pas en gerbe. Alors ça matin t'es "monté" avec la petite pioche et le râteau. Redessiner les contours des massifs, reformater les espaces piétonniers . Le plus dur à faire comprendre dans une friche " ouverte" , c' est ton intention . Quand tu te reposes sur les galets ronds du muret du bauma, t'es vite agacé par les fourmis et surtout quelques araignées rapides qu'aucun coup de pied n'atteint dans les creux de la pierre. Alors quand tu te baisses pour ramasser ta gerbe de ronces, ton regard est surpris par cette araignée se bronzant au soleil au cœur de sa toile. Les photos de ton viel iPhone ne sont pas terribles. Mais c'est tout pour aujourd'hui, dans un pays où les ondes sont carrées et l'internet plus haché qu' un vieux steak.